In Altum

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Les rites d’entrée (suite et fin)

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 17)

Comment les rites d’entrée de la Messe nous introduisent dans le mystère qui va être célébré ?

Le Kyrie  Par le chant du Kyrie, les fidèles acclament le Seigneur et implorent sa miséricorde ; il est le reste d’une litanie très ancienne, sorte de prière d’invocation qui fut la première dans la liturgie romaine, avant même les autres formes de supplication. Le terme litanie dérive d’un terme grec qui signifie : « appel humble et fervent », ce qui correspond bien à cette prière que nous adressons au Christ pour qu’il nous prenne en pitié, nous qui connaissons la douleur intérieure d’avoir offensé Dieu. « Kyrie eleison ! Seigneur aie pitié de nous », c’est le cri des malheureux dans l’Évangile. À toi de retrouver l’histoire de leur rencontre personnelle avec Jésus dans l’Évangile (cf. Mc 9, 22 ; Mc 10, 47 ; Mt 20, 30 ; Lc 17, 13). Dans les grandes liturgies de l’Église d’Orient, le Kyrie est répété en général six ou neuf fois, mais dans le rite latin, il est ordinairement dit deux fois. Le Gloria              Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Le « Gloria in excelsis » est une hymne très ancienne . C’est un chant d’acclamation ou de louange adressé à Dieu le Père ainsi qu’à son Fils Jésus. Il remonte au IVº siècle et a été adopté dès le V° à Rome pour la fête de Noël. Son premier verset lui a valu le titre d’hymne angélique : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qui l’aiment » (Lc 2, 14). Cette introduction est en effet  l’annonce aux bergers lors de la nuit de Noël. L’hymne est composée de deux grandes parties : une glorification adressée au Père, puis une supplication adressée au Fils. Comme les anges qui louaient le Père pour la gloire que lui procure la naissance de son Fils éternel, nous proclamons son immense gloire : il est infiniment digne d’amour. Puis nous invoquons le Fils en le suppliant de nous prendre en pitié. Le Saint Esprit est aussi présent dans cette hymne, ce qui fait d’elle une acclamation à la gloire de la Trinité toute entière. Dans la liturgie de la messe, on chante le Gloria ou on le dit le dimanche en dehors de l´Avent (pour mieux le chanter avec les anges à Noël) et du Carême (car c’est un temps de pénitence), aux solennités et aux fêtes, ou encore dans des célébrations particulières faites avec solennité. On ne peut remplacer le texte de cette hymne par un autre. L’oraison d’ouverture (ou collecte)  L’introduction se conclut par une prière dite par le prêtre, qui rassemble les intentions de toute l’Église, sorte de « collecte » de toutes les prières de l’assemblée. Elle est précédée d’un court instant de silence pendant lequel chacun, devant Dieu, formule ses propres intentions dans son coeur, puis le prêtre lit dans le Missel la prière prévue pour chaque célébration. Beaucoup de ces oraisons viennent des livres liturgiques romains les plus anciens. Leur style est clair et concis, sobre mais d’une grande profondeur doctrinale et spirituelle. L’assemblée répond par l’Amen hébreu très difficile à traduire. Sa racine signifie « se montrer ferme, stable », on a pu le traduire non seulement par le souhait « Qu’il en soit ainsi », mais aussi par l’affirmation « Il en est bien ainsi. C’est vrai, en Vérité ».

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