Jeudi 4 juin : 10 ans de persécution religieuse

Publié le par

Neuvaine du 19 avril au 19 juin 2020

en préparation à notre consécration aux Cœurs de Jésus et de Marie

Jeudi 4 juin : « L’or passé au feu » : 10 ans de persécution religieuse

Une foi qui a bien plus de prix que l’or, cet or voué à disparaître et pourtant vérifié par le feu...

"Vous exultez de joie, même s’il faut que vous soyez affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la valeur de votre foi qui a bien plus de prix que l’or – cet or voué à disparaître et pourtant vérifié par le feu –, afin que votre foi reçoive louange, gloire et honneur quand se révélera Jésus Christ." (1P1, 6-7)

14 juillet 1789 : commence une des pires tragédies de notre pays. Oui, il y avait des inégalités ; oui, il fallait une réforme, mais fallait-il guillotiner autant de personnes au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité ?

Nous donnerons quelques éléments pour comprendre ce drame et des actes qui ont fait souffrir nombres de baptisés et en particulier des prêtres. La Providence veille toujours et avec le pape Pie VII sera signé un Concordat qui rétablira la paix dans notre pays.

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Pour aller plus loin...

Pour saisir un peu mieux le courage de bien des religieux et prêtres lors de la Révolution française, voici un extrait du livre "Les bienheureuses carmélites de Compiègne" de Victor Pierre (p. 33 et suiv., Librairie V. Lecoffre, 1906)

"Les municipalités devaient en outre se rendre dans les monastères, réunir soit les religieuses, soit les religieux, les avertir du prétendu bienfait que leur apportait la révolution, les interroger sur leurs intentions : pour assurer l'indépendance et la liberté de la réponse, chaque religieux et chaque religieuse devait être interrogé à part, hors de la présence de ses supérieurs ou de ses conpagnons ou compagnes ; un secrétaire recueillerait leur déclaration. On espérait bien que, devant cette solennelle épreuve, nombre de religieuses renonceraient à leurs voeux et reprendraient avec empressement une liberté qu'elles étaient réputées n'avoir aliénée qu'à contre-gré."

[Devant cet interrogatoire, le 5 août 1790, voici ce que répondirent les Carmélites de Compiègne. Nous ne citons ici que quelques réponses, mais toutes sont de la même teneur.]

"Mme Lidoine [Soeur Thérèse de Saint Augustin], prieure, comparut la première. Elle déclara "vouloir vivre et mourir dans cette sainte maison."

Mme Brideau [Soeur Saint-Louis], sous-prieure : "son désir est de vivre et mourir carmélite." [...]

La déclaration de Mme Brard [Soeur Euphrasie de l'Immaculée Conception], cette religieuse d'un si vif esprit qu'on eût pu la soupçonner de quelque arrière-pensée d'indiscipline, témoigne au contraire de la décision et de l'élan de son âme : "Religieuse de plein gré et de sa propre volonté, elle est dans la ferme résolution de conserver son habit, dût-elle acheter ce bonheur au prix de son sang." [...]

Mme de Croissy, soeur Henriette de Jésus, ancienne prieure et maintenant maîtresse des novices, déclare : "que ses engagements, elle les a pris pour la vie, et qu'elle saisit cette occasion de renouveler ses promesses."

Le 17 juillet 1794, seize d'entre elles seront guillotinées et leurs corps jetés dans la fosse commune...

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