Jeudi 23 avril : nos premiers évêques !

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Neuvaine du 19 avril au 19 juin 2020

en préparation à notre consécration aux Cœurs de Jésus et de Marie

Jeudi 23 avril : les évêques évangélisateurs de la Gaule

Allez, de toutes les nations faites des disciples !

En ce jour de notre neuvaine, nous nous émerveillons devant les prodiges de la divine Providence qui, d'une part, a préparé les voies de l'évangélisation de la Gaule et, d'autre part, lui a envoyé les missionnaires dont elle avait besoin...

Délicatesse suprême de Notre-Seigneur envers notre pays, après nous avoir envoyé ses amis intimes, Il nous envoie comme évêques ceux qui ont côtoyé de près ses Apôtres !

Combien nous voudrions montrer davantage de reconnaissance envers la Majesté divine pour tant d'attentions ! Mais osons encore lui demander, pour aujourd'hui, que se lèvent de nombreux missionnaires pour la nouvelle évangélisation de notre nation.

La grâce d'avoir reçu très tôt la foi est aussi une mission : « Heureuse es-tu, toi qui a reçu la foi dès l’origine, fortifie-là, rayonne-là ! » écrivait Jean-Paul II à la France en 1980 !

Attachons-nous aujourd'hui aux premiers pas de ces valeureux "défricheurs d'âmes" !

La vidéo

Pour aller plus loin...

Lorsque Saint Luc commence son évangile, il le fait "afin que tu [Théophile] te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as entendus." (Lc 1, 4). 

Nous pourrions en dire autant pour nous ! Par l'envoi des premiers évangélisateurs en Gaule, Saint Pierre nous a donné des témoins très proches des Apôtres eux-mêmes ! Ainsi St Irénée, qui écrivait au prêtre Florinus qui était tombé dans l’hérésie gnostique : 

Je t’ai vu, quand j'étais encore enfant, dans l'Asie inférieure, auprès de Polycarpe ; tu avais une situation brillante à la cour impériale et tu cherchais à te faire bien voir de lui.

Car j’ai meilleur souvenir de ces jours d'autrefois que des événements récents. Ce que l'on a appris dès l'enfance, en effet, se développe en même temps que l'âme, en ne faisant qu'un avec elle. Si bien que je puis dire le lieu où s'asseyait pour nous entretenir le bienheureux Polycarpe, ses allées et venues, le caractère de sa vie et l'aspect de son corps, les discours qu'il tenait à la foule, et comment il racontait ses relations avec Jean, et avec les autres qui avaient vu le Seigneur, et comment il rapportait leurs paroles, et ce qu'il tenait d'eux au sujet du Seigneur, de ses miracles, de son enseignement, en un mot comment Polycarpe avait reçu la tradition de ceux qui avaient vu de leurs yeux le Verbe de vie, il était dans tout ce qu'il rapportait d'accord avec les Écritures.

J'écoutais cela attentivement, par la faveur que Dieu a bien voulu me faire, et je le notais non sur du papier, mais en mon cœur, et, par la grâce de Dieu, je ne cesse de le ruminer fidèlement.

Je puis témoigner devant Dieu que si le bienheureux vieillard, l'homme apostolique, avait entendu quelque chose de pareil (les doctrines gnostiques), il se serait récrié, il aurait bouché ses oreilles, il aurait dit comme à son ordinaire : Ô bon Dieu, pour quels temps m'as-tu réservé, faut-il que je supporte de telles choses ! et il aurait fui loin du lieu où, assis ou debout, il aurait entendu de pareils discours."

Lettre de St Irénée à Florinus - rapportée dans Eusèbe de Césarée : Histoire ecclésiastique, V 20.

 

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