janvier 2013 : Vivre l'évangile de la souffrance et servir les malades
Du 8 au 14 février : Vivre l’évangile de la souffrance et servir les malades (CEC 1499s).
Nous vous invitons en cette deuxième semaine à approfondir la Foi de l’Eglise sur le sacrement des malades et l’évangile de la souffrance. Le 11 février, l’Eglise célèbre la journée mondiale du malade. Chacun de nous est concerné par le sacrement des malades. Du jour au lendemain, nous pouvons vivre l’évangile de la souffrance. Il est donc important de s’y préparer lorsque l’on est en bonne santé ! Jésus veut fortifier et accompagner les membres de Son Corps, qui vivent le douloureux et angoissant évangile de la souffrance :
« Par l'Onction sacrée des malades et la prière des prêtres, dit le CEC, c'est l'Eglise toute entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu'il les soulage et les sauve; bien mieux, elle les exhorte, en s'associant librement à la passion et à la mort du Christ à apporter leur part pour le bien du peuple de Dieu ».
Jésus a beaucoup aimé les malades. Ce qui est dit dans les numéros 1503-1506 du CEC devrait nous aider à exercer une plus grande compassion envers nos frères et sœurs malades :
« La compassion du Christ envers les malades et ses nombreuses guérisons d'infirmes de toute sorte (cf. Mt 4,24) sont un signe éclatant de ce "que Dieu a visité son peuple" (Lc 7,16) et que le Royaume de Dieu est tout proche. Jésus n'a pas seulement pouvoir de guérir, mais aussi de pardonner les péchés (cf. Mc 2,5-12): il est venu guérir l'homme tout entier, âme et corps; il est le médecin dont les malades ont besoin (cf. Mc 2,17). Sa compassion envers tous ceux qui souffrent va si loin qu'il s'identifie avec eux : "J'ai été malade et vous m'avez visité" (Mt 25,36). Son amour de prédilection pour les infirmes n'a cessé, tout au long des siècles, d'éveiller l'attention toute particulière des chrétiens envers tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme. Elle est à l'origine des efforts inlassables pour les soulager. Souvent Jésus demande aux malades de croire (cf. Mc 5,34 5,36 9,23). Il se sert de signes pour guérir : salive et imposition des mains (cf. Mc 7,32-36 8,22-25), boue et ablution (cf. Jn 9,6 s). Les malades cherchent à le toucher (cf. Mc 1,41 3,10 6,56) "car une force sortait de lui qui les guérissait tous" (Lc 6,19). Ainsi, dans les sacrements, le Christ continue à nous "toucher" pour nous guérir. Emu par tant de souffrances, le Christ non seulement se laisse toucher par les malades, mais il fait siennes leurs misères: "Il a pris nos infirmités et s'est chargé de nos maladies" (Mt 8,17 cf. Is 53,4). Il n'a pas guéri tous les malades. Ses guérisons étaient des signes de la venue du Royaume de Dieu. Ils annonçaient une guérison plus radicale: la victoire sur le péché et la mort par sa Pâque. Sur la Croix, le Christ a pris sur lui tout le poids du mal (cf. Is 53,4-6) et a enlevé le "péché du monde" (Jn 1,29), dont la maladie n'est qu'une conséquence. Par sa passion et sa mort sur la Croix, le Christ a donné un sens nouveau à la souffrance: elle peut désormais nous configurer à lui et nous unir à sa passion rédemptrice ».
Comprenons en profondeur cet enseignement et mettons-le en pratique en aimant nos frères et sœurs malades, en les servant, en les aidant à donner un sens à leurs souffrances par leur union à Jésus crucifié. Présentons la Croix de Jésus à nos malades, parlons-leur de la présence de la Vierge Marie au pied de la Croix. Ainsi Notre-Seigneur et Notre-Dame des douleurs les aideront ! Nous pouvons relire la magnifique lettre apostolique de Jean-Paul II sur le sens chrétien de la souffrance.