2 grands amis : un seul coeur, une seule âme !

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2 janvier 2017 : Sts Basile et Grégoire de Nazianze (Fr. Xavier)

Aujourd’hui, l’Eglise fête deux grands saints ; elle les a unis non pas parce qu’ils ont quitté cette terre le même jour mais elle a voulu faire honneur à leur belle amitié qui a été comme une échelle pour se stimuler et grandir en vertu. En langage Domini, on dirait qu’ils ont vécu un bel esprit de cordée.

Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze sont tous deux nés en Cappadoce (Turquie) vers 330 dans des familles profondément chrétiennes et saintes. Saint Basile est né dans une famille de dix enfants qui deviendront presque tous des saints : Saint Grégoire de Nysse, Saint Pierre de Sébaste et Sainte Macrine la Jeune sont ses frères et sœur ! Saint Grégoire est né dans le foyer d'un juif converti qui deviendra évêque. Grégoire et Basile se rencontrent à Athènes, lors de leurs études, et dès lors ils se lient d'une grande amitié au point qu’ils ne forment qu’un cœur et qu’une âme. La même foi et le même désir de perfection animent les deux étudiants. Ils sont pourtant si différents ! Saint Basile est fougueux, il a un vrai tempérament de chef tandis que Grégoire est d’une nature très sensible, intérieure, voire craintive.

Après leurs études, de retour en Cappadoce, Saint Basile et Saint Grégoire font des projets monastiques, mais l’Eglise a besoin d'évêques dynamiques en cette période troublée par les hérésies. Basile devient évêque de Césarée. La forte personnalité de Basile en fait un évêque de premier plan qui défend la foi trinitaire. Il est appelé Grand pour sa doctrine et sa sagesse, il enseigna aux moines la méditation des Écritures, le labeur de l’obéissance et la charité fraternelle. Il organisa leur vie par des règles qu’il a lui-même rédigées. Ces règles monastiques sont encore en vigueur dans les monastères "basiliens". Par ses écrits excellents, il instruisit les fidèles et se distingua par son souci pastoral des pauvres et des malades. Il mourut le 1er janvier 379. Saint Grégoire fut évêque successivement de Sasimes, de Constantinople et de Nazianze où en ce dernier lieu il succéda à son père ! Il défendit avec beaucoup d’ardeur la divinité du Verbe, ce qui lui valut d’être appelé le Théologien. Comme orateur, il sera très écouté, on aimera en lui le père des humbles, néanmoins les cabales contre lui ne manquèrent pas. A vrai dire, en raison de sa grande sensibilité (il était impressionnable à l’excès), il ne put jamais vraiment s’accommoder des charges épiscopales qu’on lui imposa. Il termina sa vie dans la prière en écrivant des poèmes que la liturgie utilise encore. Il mourut le 25 janvier 390.

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