Aimons Jésus, parlons avec Jésus, adorons Jésus, témoignons de Jésus !

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Homélie du dimanche 27 janvier 2013.

En ce troisième dimanche du temps ordinaire, l’évangile est comme une nouvelle manifestation ou épiphanie du Seigneur à Nazareth, la ville dans laquelle Jésus a vécu la plus grande partie de sa vie cachée avec Saint Joseph et la Sainte Vierge. Cette manifestation ne sera pas acceptée par les habitants de Nazareth. Ils avaient, en effet, tellement pris l’habitude de voir Jésus, assis à la synagogue du côté des fidèles laïcs, et non du côté du chef de la synagogue qu’ils n’ont pas accepté ce que Jésus leur a dit, pour la première fois, avec autorité : « cette parole de l’Ecriture c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit ». Jésus révélait clairement qu’Il était le Messie et que l’Esprit du Seigneur était sur Lui ! Pour les gens de Nazareth, il était impossible qu’Il soit le Messie. Leurs raisons sont compréhensibles : Jésus a vécu si pauvrement parmi eux, Il n’était que le fils du pauvre charpentier Joseph et de Marie. Comment pourrait-Il être le Messie, le Fils de David, le Roi ! En cette année de la Foi, combien de baptisés en notre France, Fille aînée de l’Eglise, professent la vraie Foi dans le mystère de Jésus ?

Posons-nous d’abord cette question : qui est Jésus pour moi ? Suis-je vraiment convaincu qu’Il est le Fils de Dieu, le Sauveur ?Demandons à Notre-Dame des Neiges la grâce de vivre une vraie relation de foi et d’amour avec Lui. Puisse le Nom de Jésus ne jamais quitter nos lèvres et notre cœur. Aimons Jésus, parlons avec Jésus, adorons Jésus, témoignons de Jésus !

La première lecture et le psaume responsorial parlent de la Loi de Dieu. Tout le Peuple pleurait en entendant les paroles de la Loi, lues par Esdras. Le Psaume 18 proclame que la Loi du Seigneur réjouit le cœur. Puissions-nous, en ce dimanche, Jour du Seigneur, participer à la joie de Dieu ! Que la joie du Seigneur soit vraiment notre rempart !

Dans le combat actuel en France pour la défense de la famille, de la vie et du bel amour, nous devons être, comme nous le disions hier soir, les courageux témoins de la Loi naturelle. Mais n’ayons pas peur : l’homme post-moderne est capable de comprendre que l’homme ne se réduit pas à son corps, qu’il a une âme spirituelle, capable de connaître et d’aimer Dieu et la Loi de sa nature. L’homme est doué de liberté. Il est bien supérieur aux animaux. Mais il peut très mal user de sa liberté. La vraie liberté n’est pas dans le choix du mal, mais dans le choix du bien et du bel amour. C’est pour protéger cette liberté que Dieu nous fait don des 10 commandements. La Loi de Dieu n’est pas un fardeau, elle nous permet de tendre à la sainteté. Faisons découvrir aux hommes de notre temps que l’Eglise ne veut pas leur malheur, mais leur vrai bonheur en leur rappelant la Loi naturelle dont le fondement est Dieu. Par l’observance des trois premiers commandements, l’homme met Dieu à la première place dans sa vie et lui donne le culte qui lui est dû. Par le quatrième commandement, nous honorons notre père et notre mère et défendons la famille, institution divine, formée d’un père, d’une mère et des enfants ! Le cinquième commandement nous commande de respecter toute vie humaine de sa conception à son terme naturel. Par le sixième commandement, nous menons le combat olympique de la pureté. Par les septième et huitième commandements, nous nous interdisons le vol et le mensonge. Les deux derniers commandements nous aident à purifier nos intentions. En observant la Loi de Dieu, on demeure dans la liberté des enfants de Dieu ! La Vierge Marie est notre parfait modèle : elle a toujours obéi humblement à Dieu, elle a atteint la parfaite liberté !

La deuxième lecture de Saint Paul nous invitait à mieux comprendre que dans le Corps du Christ qu’est l’Eglise, tous les membres sont importants, personne n’est inutile. La semaine de prière pour l’unité des chrétiens vient de se vivre, l’Eglise n’a pas encore recouvré sa pleine unité. Continuons à prier, souffrir et offrir pour que la prière de Jésus soit enfin réalisée : « qu’ils soient UN pour que le monde croie ! » Aimons l’Eglise, donnons-nous pour sa mission, imitons l’ardeur et le courage de notre Pape Benoît XVI. Le renouveau de la France, le renouveau de l’Europe, le renouveau du monde sont possibles ! Il n’est pas écrit que tout doit aller de mal en pis. Il n’est pas écrit que la crise économique, morale et spirituelle doive encore s’aggraver. Dieu veut la conversion de ce monde, Dieu veut, en cette année de la Foi, donner des grâces de Foi. Benoît XVI a été vraiment inspiré à la fin de son voyage en France : les temps sont propices à un retour à Dieu.

Oui, levons-nous et allons, l’Eglise a besoin de chacun de nous pour entreprendre la nouvelle évangélisation. Le 13 janvier 2013 ne sera pas un feu de paille, un baroud d’honneur, le chant du cygne mais une date historique qui marque le réveil de l’Eglise de France, le réveil de la France en tant que Nation, Fille aînée de l’Eglise, éducatrice des peuples ! Rien n’est impossible à Dieu.

Avec la Vierge Marie que nous honorons à la suite de notre Père Fondateur et de Mère Marie Augusta sous le titre de Notre-Dame des Neiges, nous croyons au triomphe prochain de son Cœur immaculé, parce que Dieu veut ce triomphe et avec ce triomphe viendra la civilisation de l’Amour par le rayonnement eucharistique du Cœur de Jésus ! Alors, en avant, n’ayons pas peur, Jésus est avec nous !

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