Appelés à être, dans notre devoir d'état, des évangélisateurs !

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Homélie samedi 27 octobre 2012

Bien chers Foyers amis, c’est avec joie que nous vous accueillons pour le rassemblement des Foyers amis. Il sera marqué par deux évènements marquants de l’Eglise : l’année de la Foi et le synode sur la nouvelle évangélisation. Jean-Paul II nous a donné un exemple admirable. Benoît XVI témoigne d’un courage impressionnant. Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, demeure à son poste au risque de sa vie. Nous sommes appelés à être avec Notre-Dame des Neiges, nous aussi, dans la fidélité à nos devoirs d’état, des apôtres véritables. La nouvelle évangélisation est à ce prix !

Oui, Jésus, aujourd’hui, en ces temps troublés et violents, a des apôtres véritables qui sauvent le monde du naufrage. En reprenant la conviction du Cardinal Diaz, nous devons dire : résister aux attaques démoniaques ne suffit plus, il faut à présent s’engager activement dans la nouvelle évangélisation et ne plus avoir peur de proclamer la Vérité qu’est Jésus !

Saint Paul, dans la première lecture, nous invitait à ne plus être des enfants qui se laissent secouer et mener à la dérive par tous les courants d’idée. Mais comment rester fermes dans la Vérité révélée ? Comme faire front dans les tempêtes ? En nous attachant à Jésus et en étant membres de Son Eglise qui est Son Corps. Cette Eglise, nous dit Saint Paul, est organisée par le Saint Esprit pour remplir la mission que Jésus lui a donnée. Notre-Seigneur lui fait don des apôtres, des prophètes, des missionnaires, des pasteurs et nous pouvons ajouter : des saints ! Nous ne devons pas avoir peur : malgré les péchés des membres de l’Eglise, le Corps du Christ se construit et il atteindra sa plénitude dans la Jérusalem céleste !

Avec le psaume 121, nous avons prié Dieu en disant : nous irons dans la joie vers la maison du Seigneur ! Jésus, dans l’évangile, nous a appelés à la patience et à la persévérance. Beaucoup de chrétiens sont endormis, Jésus, Lui-même, semble dormir dans le navire qu’est l’Eglise pendant que les tempêtes font rage. Mais nous devons avoir confiance en la grâce de Dieu comme le vigneron de la parabole : « peut-être donneront-ils du fruit à l’avenir ». L’année de la Foi, si nous prions, souffrons, offrons et agissons, devrait porter beaucoup de fruits de conversion.

Benoît XVI disait, ce mercredi :

« Le désert spirituel s'étend... Malgré les importantes avancées de la science et de la technique, l'homme n'apparaît pas vraiment plus libre. Il subsiste de multiples formes d'exploitation, de manipulation, de violence et d'injustice... Parallèlement croît également le nombre des personnes désorientées, désireuses de dépasser l'horizontalité du réel, disposées à croire à tout et n'importe quoi. C'est devant cette réalité que des questions fondamentales se font jour... L'homme a-t-il un avenir?... Comment nous orienter dans la vie?... Qu'y a-t-il après la mort?". Face à ces interrogations, "bien qu'importante pour la vie de l'homme, la science ne suffit pas". "Outre le pain matériel, nous avons besoin d'amour, de sens et d'espérance, d'une base sûre...pour nous aider à vivre vraiment, y compris les moments difficiles. Or ceci nous est offert par la foi. S'abandonner au toi qu'est Dieu, qui procure espoir et confiance. Certes, cette adhésion à Dieu doit avoir un contenu, c'est à dire la certitude que Dieu s'est manifesté à nous dans le Christ... Il nous faudrait plus souvent méditer...sur ce qui soutient nos vies et ce monde, sur le sens que nous ne saurions nous attribuer par nous mêmes mais qui nous est offert afin de vivre sans peur. Nous devons annoncer en parole et en vivant en chrétiens cette assurance libératoire et rassurante de la foi".

Prenons l’habitude en cette année de la Foi, comme nous l’a recommandé le Cardinal Sarah, de méditer le discours donné par Benoit XVI tous les mercredis. L’enseignement de notre Pape est lumineux. Il est à la portée de tous et il nous apprend à évangéliser l’homme d’aujourd’hui. Les modèles de la nouvelle évangélisation ne sont pas les théologiens ou les exégètes qui enseignent les dernières modes en contradiction avec la Tradition et la Foi de l’Eglise, mais les Saints qui ont été comme Saint Claude la Colombière : les serviteurs fidèles et les parfaits amis de Jésus ! Demandons à Notre-Dame des Neiges, au début de ce rassemblement la grâce d’être ces serviteurs fidèles et ces parfaits amis!

Puisse ce rassemblement de l’année de la Foi être pour chacun de vous source de grâces et de joie spirituelle. Cette joie n’est pas une joie superficielle mais une joie spirituelle, la joie de savoir que cette vie terrestre n’est qu’une étape, qu’un noviciat en vue de la vraie vie, la vie éternelle !

Rendons grâces à Dieu de tous ses bienfaits et vivons avec le Ciel !

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