Ayons confiance en Dieu qui pardonne

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Homélie du 7e dimanche du temps ordinaire, Forum à Sens

Au début de la Messe :

Bien chers amis, nous sommes heureux avec Mère Magdeleine de participer à votre Messe dominicale avec les participants à notre Forum « Foi et raison ». Ce Forum permet de réfléchir sur ce thème cher à nos deux derniers Papes, Jean-Paul II et Benoît XVI. Nous ne devons pas nous contenter de la Foi du charbonnier, mais nous devons être capables de rendre raison de notre Foi et de notre espérance. Les hommes de notre temps ont besoin de recevoir la lumière de la Vérité. Ils ne l’accepteront pas par la contrainte mais par l’adhésion de leur esprit. Comprenons la mission de notre Saint-Père et soutenons-le vraiment par nos prières et nos sacrifices.

En ce dimanche, avec les nouveaux Cardinaux, il célèbre dans la Basilique Saint-Pierre de Rome la Chaire de Saint Pierre qui ne pourra pas être fêtée, ce 22 février, puisque ce sera le mercredi des Cendres. Préparons-nous à la célébration du Saint-Sacrifice de la Messe en reconnaissant notre timidité pour témoigner de la Vérité et de Jésus.

Homélie :

La prophétie d’Isaïe doit nous faire grandir dans l’espérance en ces temps si troublés de notre monde, que Benoît XVI a qualifié de sombre et obscur. Dieu nous révèle qu’Il fait un monde nouveau ! Par nos péchés, nous L’avons traité " comme un esclave, par nos fautes nous l’avons fatigué !." Mais Dieu est Dieu ! Ses pensées ne sont pas nos pensées. Sa miséricorde est plus grande que nos péchés : "Moi, je pardonne tes révoltes, à cause de moi-même et je ne veux plus me souvenir de tes péchés !" Cette prophétie d’Isaïe est-elle valable pour nous aujourd’hui ? Ne concernait-elle pas seulement le Peuple de Dieu ? Benoît XVI ne cesse de nous dire que la Parole de Dieu est toujours actuelle.

Ayons donc une plus grande confiance en Dieu et préparons-nous à entrer dans le saint temps du carême avec les paroles du psaume 40, que nous avons chanté : « Pitié pour moi, Seigneur, guéris-moi, car j’ai péché contre Toi ! » Dieu a répondu à la prière du psalmiste. Il a envoyé son Fils non pour condamner le monde mais pour le sauver.

En ce dimanche, Saint Marc nous rapporte un événement particulièrement important de la vie publique de Jésus : la guérison du paralysé à Capharnaüm. Notre Seigneur a dû être touché par la Foi de ce paralysé et de ceux qui le portent sur son brancard. Il est impossible de s’approcher de Jésus, tant la foule est grande et serrée ! Alors, on fait descendre le paralysé au moyen de cordes en ouvrant le toit. Jésus va répondre à la Foi du paralysé et de ceux qui le portent, mais Il veut profiter du grand miracle qu’Il va réaliser pour montrer qu’Il a le pouvoir de pardonner les péchés. C’est pourquoi, Il ne dit pas, comme pour d’autres miracles : « lève-toi et marche ! », mais : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés ». L’expression « mon fils » révèle l’Amour affectueux du Cœur de Jésus. L’autre expression : « tes péchés sont pardonnés » va susciter la contestation intérieure dans le cœur de quelques scribes. Ils ne comprennent pas, en effet, que Jésus puisse dire : « Tes péchés sont pardonnés », puisque Dieu seul peut les pardonner. Moïse, inspiré par Dieu, a organisé le culte. Des sacrifices sont prescrits pour le pardon des péchés. Le prêtre offre le sacrifice, mais il ne dit jamais : « je te pardonne tes péchés ». Dieu, seul, pardonne. Lorsque le prophète Natan est venu rencontrer David pécheur, il ne lui a pas dit, non plus : « je te pardonne tes péchés », mais : « Dieu a pardonné ton péché ». Jésus connaît les pensées secrètes de ces scribes, Il comprend même, d’une certaine manière, leur scandale ! Il va, d’abord, leur révéler leurs pensées secrètes, puis Il leur donne les raisons de son acte : « Le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre. Pour que vous le sachiez, j’ordonne au paralysé : « lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi ». La foule est stupéfaite devant ce grand miracle qui révèle que Jésus a le pouvoir de pardonner les péchés : « nous n’avons jamais rien vu de pareil ».

Préparons-nous à entrer dans le temps du carême en demandant à Dieu la grâce de grandir dans la foi et l’espérance. Jésus est la Personne divine du Fils de Dieu. Il est venu accomplir la prophétie d’Isaïe : « Moi, je pardonne tes révoltes et tes péchés ! ».

Soyons les témoins de la divine Miséricorde. Jean-Paul II a posé cette question : « Existe-t-il une limite du pouvoir du Mal ? ». Il a donné la réponse : « Oui, la limite du pouvoir du Mal est la Miséricorde divine ! ».

Saint Paul, dans la deuxième lecture, nous invitait à ne pas pactiser avec le père du mensonge : nous ne devons pas être oui et non, mais être « oui » dans le Christ par l’Esprit Saint qui est en nous. L’enseignement de Saint Paul est important pour notre Forum. N’ayons pas peur en ces temps troublés. Ne craignons pas les dictatures du relativisme. Soutenons nos frères chrétiens martyrisés. Ayons confiance, malgré le grand combat de Satan contre le Christ, l’Eglise et tous ceux qui cherchent sincèrement la Vérité. Le Concile Vatican II disait : « La vérité ne s’impose que par la force de la vérité qui “pénètre l’esprit avec autant de douceur que de puissance ». Benoît XVI est notre grand modèle : il est très courageux pour annoncer la Vérité dans la douceur de l’amour.

Prions Notre-Dame des Neiges d’être des témoins de la vérité et des apôtres de la Miséricorde.

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