Chercher Jésus d'un coeur ardent !

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Homélie du mardi 2 avril 2013, octave de Pâques.

En ce 2 avril, nous ne pouvons pas oublier le samedi 2 avril 2005 et le dimanche 2 avril 2006 qui sont gravés à jamais en nos mémoires. En ce mardi de l’Octave de Pâques, nous voulons surtout méditer sur l’action actuelle du bien-aimé Jean-Paul II et de notre Père très aimé dans le jamais rien l’un sans l’autre avec notre Mère. Le Père nous a tellement répété qu’au Ciel on ne serait pas inactif et que l’on ne se tournerait pas les pouces que nous ne pouvons pas imaginer qu’il ne soit pas actif ! Il s’appuyait beaucoup sur une parabole de Jésus pour dire que Dieu nous confierait de plus grandes missions au Ciel : « Tu as été fidèle en de petites choses, je vais t’en confier de plus grandes ».

Il avait aussi, ainsi que notre Mère, l’ambition spirituelle de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : passer son Ciel à faire du bien sur la terre ! Comment Dieu, aujourd’hui, pourrait-Il ne pas exaucer ses grands désirs et ceux de notre Mère ? Et si la divine Providence a permis que le Père meure le même jour que Jean-Paul II, un 2 avril, une année plus tard, il ne nous est pas interdit de penser qu’ils puissent collaborer ensemble aujourd’hui pour aider l’Eglise dans la nouvelle évangélisation. Nous confions donc à Dieu, en cette Messe, la grande neuvaine que nous allons commencer et nous Lui demandons, comme nous l’avons déjà demandé en ce Triduum, qu’Il permette que notre Mère soit davantage connue et aimée afin d’exercer dans sa mission céleste son irrésistible apostolat de l’amour.

En ce mardi de Pâques, la Liturgie de la Parole nous fait méditer la première grande homélie de Saint Pierre au jour de Pentecôte. Soulignons cette expression : par la Résurrection, Dieu a fait de Jésus, crucifié par les Juifs, le Seigneur et le Christ. La Foi de l’Eglise est bien établie ! Jésus, cet homme avec qui ils ont vécu pendant trois années, cet homme que les Juifs ont crucifié, n’est pas un homme comme les autres, Il est aussi le Seigneur, c’est-à-dire : Yahvé, Dieu ! Il est encore le Christ, le Messie, Celui que tous les Prophètes ont annoncé. Ceux qui entendent Pierre ne peuvent pas ne pas être remués au plus profond d’eux-mêmes par cette Révélation ! Que devons-nous faire ? Convertissez-vous et recevez le baptême ! Détournez-vous de cette génération égarée et vous serez sauvés. L’avertissement de Pierre vaut pour nous aujourd’hui et pour tous les hommes de bonne volonté en cette année de la Foi. N’ayons pas peur de prêcher Jésus. Il est le Seul Sauveur des hommes pécheurs ! Désirons Le faire connaître comme Jean-Paul II et notre Père L’ont fait connaître. Nous avons médité sur l’évangile de ce jour au cours de notre Retraite. Je vous cite à nouveau ce que j’avais dit aux membres de la Communauté en citant d’abord St Grégoire le Grand :

«Quand les disciples eux-mêmes quittaient le tombeau du Christ, elle ne le quitta pas : Celui qu’elle n'avait pas trouvé, elle ne renonçait pas à le chercher ; en cherchant, elle pleurait : et le feu de son amour rendait plus vif l'ardent désir du Seigneur disparu. Si elle fut alors seule à le voir, c’est quelle avait persévéré à le chercher. Elle s'obstina dans sa recherche ; et c'est pourquoi elle trouva : son désir même, à force de grandir, obtint de trouver et saisir son objet. Pensant au même Époux, l'Église épouse chante, dans le Cantique des cantiques : Sur ma couche, durant les nuits, j'ai cherché Celui qu'aime mon âme ».

J’ai été très heureux de constater que beaucoup d’exégètes ont constaté des affinités de cette apparition avec le Cantique. Non seulement le thème chercher-trouver, mais du jardin et du jardinier avec le jardin de l'Époux. Nous pouvons développer tout cela dans notre méditation personnelle. Saint Bernard aimait beaucoup le Cantique des cantiques. Mère Marie-Augusta avait l’ardeur d’amour de l’âme passionnée de Marie Magdeleine. Demandons-lui de faire de notre vie une vie continuelle de recherche du Bien-Aimé. Le Père nous en a donné, bien souvent, le témoignage : dès que Mère Marie Augusta avait fini son devoir d’état, quel était son désir ardent ? Chercher et trouver Jésus ! Oui, cherchons celui que notre cœur aime et cherchons-le dans la consolation ou la désolation ! L’épouse du Cantique, Marie Magdeleine sont là pour nous aider à ne pas nous décourager de ne rien sentir ! Conchita, la Fondatrice des Missionnaires du Saint Esprit, disait que la Sainte Vierge ne sentait absolument rien. Elle vivait de la Foi pure, mais mieux que Marie Magdeleine, elle cherchait Celui que son Cœur aimait et, avec l’Assomption, elle L’a trouvé pour l’éternité et elle ne Le perdra jamais plus ! Il en sera de même pour nous, alors : patience, persévérance et confiance !

Puisse Dieu nous permettre de mieux chercher et trouver Jésus le Bien-Aimé de nos âmes et de conquérir beaucoup d’âmes à l’Amour de Jésus et au Bel Amour !

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