Comme l'enfant de l'Evangile, donnons tout à Jésus !

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Homélie du dernier dimanche de la colonie, 29 juillet 2012

Début de la Messe :

Bien chers enfants, bien chers parents, bien chers amis, nous rendons grâce à Dieu d’être réunis autour des enfants et de leurs familles pour cette Messe, qui ne doit pas être la fin de la colonie mais son Sommet. Remercions Jésus, Dieu notre Père, le Saint-Esprit, Notre-Dame des Neiges et Saint Joseph ainsi que nos Père et Mère pour tout ce que nous avons vécu pendant ces trois semaines et confions nos familles et nos amis. Préparons-nous à présent à la célébration de notre Messe en reconnaissant que nous sommes pécheurs.

Homélie :

Vous souvenez-vous de l’homélie de dimanche dernier ? Nous avons parlé de Jésus, notre Bon Berger, qui avait été pris de pitié pour la grande foule qui le suivait et qui ressemblait à des brebis sans berger. Il l’avait longuement enseignée. Mais la Parole de Dieu qui nourrit les âmes ne nourrit pas les corps !

Jésus, aujourd’hui, veut que l’on donne à manger à plus de 10000 personnes. Un jeune garçon a bien cinq pains et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? Admirons la générosité de ce jeune garçon : il donne à Jésus ses cinq pains et ses deux poissons. Il ne se soucie pas de savoir ce qu’il mangera, il donne tout ! Je pense qu’à la fin de cette colonie, bien chers enfants, votre grand désir est d’imiter ce garçon généreux en donnant à Jésus vos prières et petits sacrifices, qui sont vos cinq pains et vos deux poissons. Il les multipliera à l’infini, le monde changera et deviendra civilisation de l’Amour !

Contemplons Jésus : Il fait asseoir la foule, prend les pains, rend grâce et les distribue à chacun. Tous mangent à leur faim et il reste douze paniers de pains ! Quel grand miracle ! Elisée, le prophète, avait multiplié des pains pour faire manger 100 personnes. Jésus, le Fils de Dieu, a multiplié 5 pains et 2 poissons pour faire manger plus de 10 000 personnes. Les enfants et ceux qui ont un esprit d’enfance ne sont absolument pas étonnés que Jésus ait pu faire un tel miracle : Il est le Fils de Dieu !

Bien chers enfants, bien chers parents, bien chers amis, je vous répète ce que disait Benoît XVI aux jeunes, l’année dernière à Madrid : n’ayez pas honte du Seigneur Jésus, n’ayez pas peur d’être catholiques ! Que Jésus soit pour chacun de nous, ce qu’il était pour Mère Marie-Augusta : le Bien-Aimé de nos âmes ! Comprenons-le en profondeur : nous ne trouverons le vrai bonheur et la vraie joie ni dans l’argent, ni dans les plaisirs, ni dans le pouvoir, ni dans la gloire humaine éphémère, mais seulement en Jésus, Notre-Seigneur et Notre Dieu ! La manière dont Il a accompli le grand miracle de la multiplication des pains révèle que Jésus ne cherche ni la gloire humaine, ni le pouvoir, ni le succès superficiel, mais la Volonté de Son Père et le salut de nos âmes ! La foule le cherche pour en faire son Roi, il fuit dans la montagne pour y prier son Père !

Saint Paul, dans la deuxième lecture, nous dit : ayez beaucoup d’humilité, de douceur, de patience. Pendant la colonie, vous avez appris à développer ces vertus. Continuez vos efforts à la maison, vous imiterez ainsi Jésus et la Vierge Marie et vous entraînerez vos frères et sœurs, ainsi que vos amis. Désirons tous être des saints à l’école de Jésus ! L’Eglise et le monde seront changés par la sainteté et la prière des enfants. L’archevêque de Damas vous remercie d’avoir beaucoup prié pour lui et pour la Syrie. Continuons à prier et offrir ! Nous avons commencé notre colonie avec Jésus et Notre-Dame des Neiges et nous leur avons demandé de vous donner la joie. Ils vous l’ont donnée, vous la rayonnez. Gardez cette joie en vos cœurs purs et là où vous passerez, Dieu passera avec vous ! Soyez les jeunes apôtres de la joie de Dieu, voilà votre mission !

Je voudrais aussi m’adresser en ce dimanche à vous, bien chers parents. Dieu vous a confié ses enfants pour les éduquer en vue du Ciel. Notre Père Fondateur et Mère Marie Augusta disaient : l’éducation est un divin métier. Mais pour être éducateurs selon les Cœurs de Jésus et de Marie, il faut souffrir en aimant et aimer en souffrant. Ne vous découragez pas devant vos difficultés. Votre mission n’est pas facile. Mais Dieu vous récompensera de ne pas avoir eu peur de donner la vie. Notre monde est marqué par beaucoup de violences, d’immoralités, d’injustices. Le démon se déchaîne pour entraîner au Mal. Comment les parents ne seraient-ils pas angoissés devant les dangers qui menacent l’âme de leurs enfants ? Nos Père et Mère, conscients de vos souffrances d’éducateurs, désiraient que leur Famille Domini vous aide dans votre difficile, belle, grande et irremplaçable mission d’éducation. C’est la raison de notre colonie et de nos activités. Nos Père et Mère, j’en suis convaincu, désirent que je vous encourage : mettez toute votre confiance dans les Cœur de Jésus et de Marie et n’ayez pas peur ! Si vos familles prient et imitent la Sainte Famille et la famille de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vous vivrez une vraie vie de famille selon le Cœur de Dieu. Les Bienheureux Louis et Zélie Martin avaient fait le choix de la primauté de Dieu : chaque matin, ils participaient en famille à la Messe et, chaque jour, ils priaient le chapelet en famille. Ne croyez pas qu’il soit impossible de les imiter. Demandez-en la grâce et organisez bien votre vie de famille : rien n’est impossible à Dieu.

N’oublions pas, en ce 29 juillet, la fête de Sainte Marthe, sœur de Sainte Marie-Magdeleine et Lazare. Jésus était toujours bien accueilli dans sa maison. En ce dimanche, nous voudrions, au nom de Jésus, remercier toutes les Marthe, qui accomplissent un travail ingrat et caché au service de vos familles, de nos communautés et de la société. Le dernier grand message de Jean-Paul II en France vous a été particulièrement adressé : « soyez les sentinelles de l’invisible ». Que voulait dire ce bienheureux Pape ? Tout simplement ceci : Dieu a confié l’homme à la femme. C’est elle qui le porte pendant 9 mois et c’est elle qui doit l’éduquer à s’ouvrir à Dieu, que l’on ne voit pas, et à aimer ses frères et sœurs. Nous prions Sainte Marthe et la Vierge Marie afin que vous soyez ces sentinelles de l’invisible.

Je conclus en m’adressant à vous, bien chers enfants : merci de nous avoir permis de vivre trois semaines de joie dans l’Amour de Dieu ! Je vous confie une dernière intention : priez pour que Jésus nous envoie de nouveaux apôtres de l’Amour afin que nous puissions remplir la Mission que Dieu nous confie.

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