Demeurons en Jésus

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Homélie du cinquième dimanche de Pâques 2015

L’Eglise, en ce 5e dimanche de Pâques, nous invite à méditer un extrait du discours de Jésus après la Cène concernant la Vigne. Le thème de la vigne est très présent dans l’Ecriture Sainte. Il est très parlant pour les pays viticoles. Dans l’AT, Dieu se présente comme le vigneron qui prend un soin jaloux de la Vigne qu’Il a plantée. Cette Vigne est le Peuple de Dieu. Il en attendait de bons et beaux fruits, mais, hélas, la vigne n’a donné que de mauvais raisins ! Qu’a fait Dieu ? Détruire sa Vigne et en replanter une autre ? Non ! Il a voulu greffer sur cette Vigne son propre Fils afin qu’elle porte enfin les fruits attendus ! Après avoir institué l’Eucharistie, Jésus peut dire en vérité : « Je suis la Vraie Vigne et mon Père est le Vigneron ».

Jésus leur révèle ensuite un mystère inouï : vous êtes les sarments de la Vigne que Je suis ! Les apôtres ont compris la révélation de Jésus. Après la Pentecôte, ils se sont efforcés de demeurer attacher à la Vigne qu’est Jésus. Ils n’ont plus renié Jésus ! Ils ont été des sarments vivants jusqu’au martyre. Et nous ? Nous avons été greffés par le Saint-Esprit sur la Vigne qu’est Jésus au jour de notre baptême. Jésus nous dit en ce dimanche : demeurez en moi afin de ne pas être un sarment sec. Si nous sommes devenus des sarments secs, nous pouvons encore être à nouveau greffés à la Vigne qu’est Jésus par le sacrement de pénitence. Alors, n’attendons pas ! Dieu ne se lasse jamais de pardonner ne cesse de nous dire notre Pape François. Soyons des sarments vivants de la Vigne qu’est Jésus, nous donnerons ainsi beaucoup de fruits. Jésus nous dit encore : si vous demeurez en moi, tout ce que vous demanderez, vous l’obtiendrez ! Croyons-nous en ces paroles de Jésus ? Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, le Saint Padre Pio, Marthe Robin, St Jean-Paul II, nos Fondateurs y ont cru ! En ces temps très troublés, développons notre union à Jésus par la prière et l’adoration eucharistique. Nous vivrons alors dans la paix du cœur et nous rayonnerons la joie de l’évangile.

Saint Jean, dans la deuxième lecture, nous parle du fruit que nous devons porter : le fruit de l’amour. La semaine dernière, au Gd Fg, nous avons cité Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et Mère Marie-Augusta pour mieux comprendre ce qu’était l’amour selon Jésus : aimer c’est tout donner et se donner soi-même ! Don de Dieu, c’est Ton, mon Seigneur, c’est aussi Ton histoire, Se donner, c’est le Besoin de Ton Amour. Apprenons de Jésus et de la Vierge Marie le secret du véritable et bel amour : le don de soi à nos frères et sœurs. Tant que l’on n’a pas tout donné, on n’a encore rien donné. Cette conviction a permis à Marthe Robin de franchir l’étape décisive de sa vie, qui lui a permis d’être identifiée à Jésus et de Le laisser agir totalement en elle pendant 50 ans. Quelle fécondité ! Quels fruits spirituels !

La première lecture racontait la conversion du grand persécuteur des chrétiens : Saul. Les chrétiens de Jérusalem avaient peur de lui, mais Barnabé leur donne confiance ! Saul va devenir le plus grand apôtre missionnaire de Jésus et il prendra un nom qui révèle sa grande humilité : Paulus, le petit ! Oui, la Puissance de Jésus ressuscité s’est déployée dans la faiblesse de son apôtre. Cette Puissance s’est aussi déployée dans la faiblesse des deux apôtres que nous fêtons en ce dimanche : Philippe et Jacques le mineur, appelé le frère du Seigneur. Puissent ces deux apôtres nous obtenir un grand zèle missionnaire. Ils ont été conquis par la grâce de Jésus et sont devenus ses disciples malgré leurs grandes faiblesses. Ils n’ont pas bien compris ses paroles pendant sa vie publique, mais Jésus ressuscité a ouvert leur esprit à la juste compréhension et, après la Pentecôte, le Saint Esprit les a inspirés et leur a permis de témoigner de Jésus jusqu’au martyre. Ils ont confirmé leur prédication en s’appuyant sur les miracles de Jésus dont ils avaient été les témoins et ils ont parlé avec enthousiasme de la sainteté de Jésus. Le plus grand miracle de Jésus est Sa propre Résurrection. Rien n’a pu arrêter leur témoignage sur ce mystère essentiel de notre Foi chrétienne. Ceux qui avaient condamné à mort Jésus voulaient les empêcher de témoigner de Sa Résurrection. Avec Saint Pierre, ils ont dit : il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ils sont allés ensuite courageusement annoncer l’évangile aux païens et ils ont scellé leur témoignage par le martyre.

Je voudrais conclure cette homélie en parlant du mois de Marie. Il est très important de répondre aux appels du Cœur Immaculé de Marie et de prier le rosaire pour gagner la paix. Chaque jour, vous pouvez venir prier le chapelet avec nous à 18 heures. Vous pouvez aussi prier le rosaire avec nous grâce à Internet. En priant le rosaire nous comprendrons mieux la mission maternelle de Marie, qui selon Jean-Paul II, précède la mission apostolique de tous les apôtres et donc celle de Philippe et Jacques. Sans le « oui » de Marie, il n’y aurait pas eu l’Incarnation ! La mission maternelle de Marie précédait aussi la mission des apôtres parce que, pendant qu’ils prêchaient l’évangile dans le monde, à Ephèse, elle priait, souffrait et offrait et fécondait la mission des apôtres. Tous, nous pouvons participer à cette mission maternelle. Alors en avant, vivons avec ardeur, conviction et détermination ce mois de Marie, soyons les apôtres du rosaire et de la joie !

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