Devenons des enfants humbles et confiants !
Homélie du 14e dimanche ordinaire, 8 juillet 2012.
Bien chers amis, nous nous préparons dans la joie à accueillir ici les enfants de la colonie et en Vendée les adolescents et adolescentes. Le Père et Mère Marie Augusta aimaient beaucoup les enfants et se réjouissaient de les accueillir. Jésus nous a dit que, pour entrer dans le Royaume de son Père, il fallait ressembler aux petits enfants. Les enfants de la colonie font du bien à la Communauté, aux habitants de Saint-Pierre-de-Colombier et à nos amis : ils nous rajeunissent en nous apportant la joie, la fraîcheur de leur cœur pur, l’innocence de Dieu. Oui, merci Seigneur, merci Notre-Dame des Neiges, de pouvoir à nouveau accueillir ces enfants pendant trois semaines ! Ce soir, nous les confierons spécialement à Jésus au cours de l’adoration du Saint-Sacrement et nous les consacrerons au Cœur Immaculé de Marie afin qu’ils veillent sur eux pendant ces trois semaines. Nous avons bien besoin de la protection du Ciel, mais nous avons la conviction que le Ciel agira parce que cette colonie est la colonie de Notre-Dame des Neiges.
La première lecture révèle la difficulté de la mission du prophète. Il doit parler au nom de Dieu et reprocher les péchés des membres du Peuple de Dieu. Le prophète ne doit pas chercher à plaire aux hommes mais à accomplir la Volonté de Dieu. Il est alors en bute aux contradictions et persécutions. Jésus, comme les prophètes, n’a pas été accueilli à Nazareth. Ses compatriotes, comme nous l’avons entendu dans l’évangile, n’ont pas accepté sa mission. Pendant les longues années de Sa vie cachée, Il n’avait jamais pris la parole à la Synagogue et Il participait humblement aux prières officielles en étant au milieu des hommes de Nazareth. Ses compatriotes, en ce jour, sont frappés d’étonnement après l’avoir entendu : « D’où cela lui vient-il ? D’où lui vient sa Sagesse ? Comment peut-Il faire tous ces miracles ? N’est-Il pas le charpentier, le fils de Marie, ses cousins et cousines ne sont-elles pas de chez nous ? » Rappelons, tout d’abord, que les « frères et sœurs » de Jésus dont parle Saint Marc sont, de fait, ses cousins. Dans la coutume du temps de Jésus, les cousins étaient appelés frères et sœurs ! C’est un fait historique certain que la Vierge Marie n’a eu qu’un Fils : Jésus. Ce Fils, dit la Foi de l’Eglise, a été engendré par l’opération du Saint Esprit. La Mère de Jésus est donc vénéré comme Vierge : elle est la Sainte Vierge ! Ne nous laissons pas troubler par ceux qui interprètent mal l’évangile ! Reprenons notre commentaire : Jésus a souffert, c’est évident, de l’attitude des habitants de Nazareth qu’Il aimait. Il a dû leur dire : « un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison ». A cause leur manque de Foi, il ne put faire aucun miracle à Nazareth, chez Lui ! Ne soyons pas étonnés de ne pas être toujours écoutés dans notre propre famille et dans notre village. Le disciple n’est pas au-dessus du Maître ! N’en cessons pas pour autant d’évangéliser ! Dieu ne nous envoie pas pour avoir beaucoup de succès humains, beaucoup de compliments, mais pour annoncer la Vérité et être coopérateurs de la Vérité. Benoît XVI est notre modèle : il n’a jamais cherché le succès humain et a toujours été très courageux pour témoigner de la Vérité. Imitons-le, prions beaucoup pour lui et aimons-le comme Jésus l’aime ! Il a besoin de notre prière.
La deuxième lecture de ce dimanche est très réconfortante. Elle révèle que Jésus n’a pas besoin d’apôtres orgueilleux et forts, mais humbles et faibles ! La Foi de l’Eglise nous enseigne que les anges les plus doués, les plus intelligents, les plus puissants se sont rebellés contre Dieu en suivant Lucifer. Les bons anges, par contre, ont servi humblement à la suite de Saint Michel. Il en est de même dans la mission de l’Eglise. Les Pharisiens orgueilleux ont refusé Jésus et l’ont fait condamner à mort. Le Pharisien Saul, homme juste et humble, a rencontré Jésus ressuscité sur le chemin de Damas et il est devenu le plus grand apôtre missionnaire de l’Eglise. Dieu, cependant, pour le maintenir dans l’humilité a permis à un envoyé de Satan d’éprouver l’apôtre Paul. Ce dernier, comme il le dit dans sa deuxième lettre aux Corinthiens, a demandé à Jésus d’être délivré de cette épreuve. Mais Notre-Seigneur ne l’a pas exaucé : « Ma grâce te suffit, ma puissance se déploie dans la faiblesse ». Saint Paul en a tiré cette leçon : c’est lorsque nous sommes faibles qu’alors nous sommes forts, parce que nous sommes forts de la Puissance de Jésus. N’oublions pas ce que le Cœur de Jésus avait dit à Ste Marguerite-Marie : « si tu crois, tu verras la Puissance de mon Cœur ». Pensons à David ! Gardons en nos cœurs le premier grand appel de Jean-Paul II : « n’ayez pas peur ! » Allons de l’avant, disait Mère Marie-Augusta, et devenons des apôtres ou des témoins de l’Amour ! Ne soyons plus timides pour témoigner de l’évangile et de l’Amour de Dieu.
Nous invitons ceux qui le désirent à notre Session de Sens sur Deus Caritas est = Dieu est Amour. Nous confions cette Session à vos prières. Elle est très importante. Elle permettra de découvrir la première Encyclique du Grand Pape Benoît XVI. Le seul et vrai remède aux maux de notre monde actuel est l’Amour de Dieu. Puisse Notre-Dame des Neiges le faire comprendre à tous nos amis, aux enfants et aux adolescents que nous accueillons ! Oui, l’Amour de Dieu est si merveilleux !