Dieu ne se lasse jamais de pardonner

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Homélie du dimanche 15 septembre 2013

La Liturgie du 24e dimanche prime sur la mémoire de Notre-Dame des douleurs en ce dimanche 15 septembre. Nous n’oublierons pas, cependant, de remercier Jésus de nous avoir aimés jusqu’à la folie de la Croix. Nous chanterons de tout notre cœur à la fin de cette Messe : « Victoire Tu règneras, ô Croix, Tu nous sauveras ». Nous prierons aussi Notre-Dame des douleurs avec le grand désir de la consoler et de collaborer avec elle au salut des âmes et à la vraie paix. Notre Pape François fait tout ce qu’il peut pour gagner la paix. Son grand appel a été entendu par beaucoup d’hommes de bonne volonté qui, ce 7 septembre dernier, ont prié et jeûné pour la paix. Dieu a entendu et accueilli cette prière mondiale.

Les bombardements de la Syrie par les Etats-Unis et la France sont suspendus, mais pas encore définitivement écartés. Ne cessons pas de prier, de souffrir et d’offrir afin que la paix fondée sur la vérité, la justice, l’amour et la liberté puisse voir le jour en Syrie et dans toutes les Nations du monde. Une telle paix est-elle possible ? Oui, parce que Jésus, le Fils de Dieu s’est fait homme en adhérant pleinement à la Volonté de son Père et en accomplissant l’œuvre de notre Rédemption. Par Sa mort sur la Croix et sa Résurrection il a détruit le mur de la haine qui divise les hommes. N’ayons pas peur, comme l’Eglise nous y invitait, hier 14 septembre, à témoigner de la Croix de Jésus, à exalter cette Croix et à l’adorer. Cet instrument de torture et de malédiction est devenu le signe du plus grand Amour depuis que Jésus est mort par Amour sur ce bois ! Notre Fondateur ne passait jamais devant la Croix de l’église sans dire : Ô Crux, Ave, Spes unica, Salut, Ô Croix, mon unique espérance !

La première lecture de ce dimanche est bien d’actualité ! Le Peuple de Dieu a apostasié et s’est fabriqué un veau d’or pour l’adorer. Dieu révèle à Moïse son intention : détruire ce Peuple et refaire avec lui une grande Nation. Mais Moïse supplie le Seigneur de faire miséricorde ! Dieu écoute sa prière. Au lendemain de la Fête de la Croix glorieuse, contemplons et admirons la générosité du nouveau Moïse qu’a été Jésus. Sur le Calvaire, cloué sur la Croix, Il supplie son Père de faire miséricorde aux hommes pécheurs : « pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! » Notre Pape François imite vraiment Moïse et Jésus et il veut nous entraîner : par notre prière et nos petits sacrifices, nous pouvons changer le cours de l’histoire. Dieu ne nous demande pas l’impossible. Il nous invite, en ce 15 septembre, à imiter la Vierge Marie au pied de la Croix et à Lui offrir les mérites de Jésus pour le salut de beaucoup d’âmes et la paix du monde ! Dieu fera miséricorde, car Il ne se fatigue jamais de pardonner. En cette année de la Foi, nous devons le croire plus fermement !

Le chapitre 15 de l’évangile selon Saint Luc que nous venons d’entendre révèle bien cette conviction de notre Pape François : Dieu ne se fatigue jamais de pardonner ! Sachons-nous émerveiller devant la parabole du Père miséricordieux, n’ayons pas un cœur blasé, mais un cœur jeune et enthousiaste ! Dans cette parabole, Jésus révèle une grande vérité : tous les hommes sont pécheurs et ont besoin de recevoir la miséricorde. A tous, Dieu propose sa Miséricorde. Il la propose à l’enfant prodigue, bien sûr, mais aussi au fils aîné, qui en a bien besoin ! Jésus, le Fils unique du Père riche en Miséricorde, est ce berger de la première parabole de ce dimanche, qui laisse les 99 brebis bien portantes pour aller à la recherche de la brebis perdue. Quelle joie, pour Lui, de la ramener au bercail au jour de l’Ascension ! Quelle joie au Ciel ! Et nous ? Allons-nous à la recherche des brebis perdues ? Désirons-nous leur conversion ? Nous réjouissons-nous ensuite de leur conversion ? Notre Pape François actualise ainsi la parabole de Jésus : aujourd’hui, une seule brebis reste au bercail, 99 se sont perdues au-dehors ! Nous ne pouvons pas nous contenter de nous occupe de la seule brebis présente au bercail. Il faut sortir, aller aux frontières de l’existence et ramener les 99 brebis perdues ! Voilà la nouvelle évangélisation ! C’est une tâche écrasante qui dépasse nos forces humaines ! Si nous ne comptions que sur nos pauvres forces humaines, nous pourrions nous décourager. L’acteur principal de la nouvelle évangélisation est Jésus ressuscité. Il a promis, avant de monter au Ciel qu’Il serait avec nous, tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

Alors, plus de timidité, témoignons sans peur de Jésus ! Imitons Saint Paul qui disait dans la deuxième lecture :

« je suis plein de reconnaissance pour celui qui me donne la force, Jésus-Christ Notre Seigneur, car Il m’a fait confiance en me chargeant du ministère, moi qui autrefois ne savais que blasphémer, persécuter, insulter » !

C’est dans notre faiblesse que se déploiera la puissance de la Grâce de Jésus. Ayons confiance : si Jésus a été capable de convertir le persécuteur Saul et d’en faire le grand apôtre Paul, Il est capable, aujourd’hui, de nous transformer, mais aussi de convertir ceux qui persécutent l’Eglise et combattent la Vérité. Prions et offrons pour ces nouvelles conversions de persécuteurs en apôtres et croyons fermement que Jésus, par sa Croix et sa Résurrection, a vaincu toutes les forces du Mal. N’oublions pas, en ce 15 septembre, de méditer à nouveau l’inoubliable homélie de Benoît XVI à Lourdes, le 15 sept 2008, sur le sourire de Marie.

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