Emerveillons nous devant la beauté de notre Dieu Trinité

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Homélie de la Solennité de la Sainte Trinité, dimanche 15 juin 2014

Le dimanche après Pentecôte, l’Eglise fête solennellement la Sainte Trinité. Soyons enthousiastes et reconnaissants pour dire, en ce dimanche, un grand merci à notre Dieu Père, Fils et Esprit-Saint ! Aimons affectueusement notre Père céleste dont Jésus nous a révélé le vrai visage. Jésus, le Fils unique et bien-aimé du Père, est devenu notre frère et nous permet de devenir en Lui fils et filles de ce Père qui nous aime avec des entrailles de Mère. L’Esprit-Saint, qui nous habite depuis notre baptême et notre confirmation, nous pousse intérieurement à l’appeler « Papa ». Réfléchissons en ce dimanche et comprenons que sans Dieu, nous n’existerions pas ! Sans Dieu, nous n’aurions pas les éléments nécessaires à notre vie : l’eau, l’air, le soleil, la nourriture et toute cette création merveilleuse ! Sans Dieu, la beauté, la bonté, la Vérité, l’Amour, la Paix, la Justice, la liberté, n’existeraient pas.

L’étonnant est que, malgré le progrès des sciences et de la connaissance, des hommes et des femmes continuent à penser que Dieu n’existe pas ou vivent comme s’Il n’existait pas ! Toute la création, pourtant, « crie » l’existence de Dieu ! Aidons nos contemporains à regarder avec un cœur d’enfant émerveillé la beauté, la grandeur et l’ordre de la création. Qu’ils puissent entendre ce cri des créatures : « C’est Dieu qui nous a faits ! » Notre monde n’est pas le produit du hasard et de la nécessité, mais il a été pensé par une Intelligence supérieure et créé par une Puissance divine, qui est Dieu en Trois Personnes. Jean-Paul II, à Czestochowa, le 14 août 1991, disait : « Homme, peux-tu exister si Dieu n’existe pas ? » Comment est-il possible qu’en notre humanité qui a fait de tels progrès dans les sciences et les techniques, des hommes puissent encore dire que Dieu n’existe pas ?

La première lecture de ce dimanche nous rappelle que notre Dieu s’est révélé dans notre histoire humaine. Dieu s’était déjà manifesté à Moïse sur la montagne de l’Horeb. Il lui avait révélé Son Nom : Yahvé = Je Suis et lui avait confié une mission : celle de faire sortir son peuple d’Egypte. Le texte de ce dimanche rapporte une nouvelle manifestation du Seigneur sur le Mont Sinaï après la sortie d’Egypte. Dieu se révèle aussi comme Yahvé, tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de fidélité. Pourquoi cette nouvelle révélation ? Le Peuple a gravement péché contre Dieu. Il a adoré le veau d’or. Dieu a dit à Moïse qu’Il veut supprimer ce Peuple et créer une nouvelle Nation avec les descendants de Moïse. Ce dernier s’est interposé entre le Peuple pécheur et Dieu et a supplié Dieu de pardonner à son Peuple. Moïse est allé jusqu’à demander d’être effacé du livre de vie ! Dieu a exaucé la prière de Moïse : Il a pardonné les péchés de Son Peuple et S’est révélé comme Dieu Miséricordieux. A la suite de notre Pape François, ne nous fatiguons pas de parler de Dieu Miséricorde ! On ne peut craindre un tel Dieu Amour et Miséricorde ! Aimons notre Dieu !

Saint Paul, dans la 2ème lecture, nous invite à être dans la joie. C’est dans cette même lettre que l’apôtre des Nations a cité une expression que nous utilisons au début de chacune de nos Messes : « que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion de l’Esprit Saint soient avec vous tous ». Soulignons le premier mot utilisé par Saint Paul : la grâce. L’apôtre des Nations parle de la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Cette grâce est la grâce sanctifiante, qui élève la nature humaine et lui permet d’être comme divinisée. Dans son humanité, Jésus l’a possédée en plénitude tant que Tête du Corps mystique qu’est l’Eglise. Cette grâce est communiquée de la Tête à tous les membres du Corps. Remercions Dieu le Père de nous avoir communiqué la grâce sanctifiante au jour de notre baptême. Désirons demeurer dans la grâce de Dieu et vivre de la grâce de Dieu ! Sommes-nous conscients du trésor que nous portons en des vases d’argile ? Saint Augustin a été le grand docteur de la grâce. Il était conscient que, sans la grâce, nous ne pouvons rien faire en vue du Ciel ! La grâce nous est communiquée avec l’Amour de Dieu. Saint Paul rattache l’Amour à Dieu le Père. Il est, en effet, la Source de l’Amour. Quêtons Son Amour et vivons en Son Amour. Nous serons jugés sur l’Amour ! Le troisième mot important de Saint Paul est la communion de l’Esprit-Saint. C’est l’Esprit, en effet, qui a permis à l’Eglise primitive d’être un seul cœur et une seule âme. L’unanimité des premiers chrétiens – qui n’est pas uniformité, précisons-le ! - est le fruit de la première Pentecôte. Demandons à ce même Esprit de nous obtenir ce don de la communion ! Notre Eglise est Communion, les familles sont appelées à vivre dans la communion. La communion est source de paix et de joie !

L’évangile de cette solennité est très bref mais tellement important. Saint Jean nous rappelle les raisons de l’Incarnation : Dieu a tellement aimé le monde qu’Il donne Son Fils unique. Il ne nous l’envoie pas pour nous juger et condamner mais pour nous sauver. Ayons confiance en Dieu le Père. Obéissons-Lui en écoutant les paroles que Jésus nous a révélées et en croyant en Lui. Benoît XVI a souvent rappelé que Jésus, Seul, révélait le vrai visage de Dieu. Puisse Notre-Dame des Neiges nous aider à contempler notre Dieu Trinité et à L’adorer en L’aimant de tout notre cœur !

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