Homélie du dimanche 13 novembre 2011

La première lecture, choisie par l’Eglise en ce dimanche, nous parle de la femme vaillante. Jean-Paul II a donné une très belle lettre sur la dignité de la femme. Il sera important, en notre temps de crise économique et de graves conflits en divers pays du monde, de revaloriser le travail des épouses, des mamans et de toutes les femmes de ce monde. Que serait notre monde sans le génie féminin ? Rendons grâce à Dieu d’avoir donné Eve à Adam, pour qu’elle soit sa collaboratrice. Puisse l’homme tenir davantage compte des conseils de la femme afin d’établir un monde plus humaine.

Nous aimons rappeler aux époux, à la suite de notre Père Fondateur et de Mère Marie-Augusta, qu’ils doivent vivre le « jamais rien l’un sans l’autre ». Vivons cette devise dans nos familles et invitons les responsables sociaux et politiques à la vivre dans les difficiles et importantes décisions qu’ils doivent prendre pour le bien de l’humanité. Jean-Paul II disait que Dieu avait confié l’homme à la femme. Elle a une mission importante pour humaniser notre monde !

Avec le Psaume 127, nous avons rappelé cette importante vérité : celui qui adore le Seigneur et observe ses commandements est heureux. Il jouit de Sa bénédiction ! Sommes-nous convaincus par cet enseignement inspiré ? Demandons la grâce à la Sainte Famille de vivre notre vie de famille en imitant la vie de Jésus, Marie et Joseph.

Si nous cherchons d’abord le Royaume de Dieu et la Justice Sainteté de Dieu, nous savons que se réalisera pour chacun de nous la prophétie du chapitre 6 de Saint Matthieu : Dieu le Père s’occupera beaucoup mieux de nous que des fleurs des champs et des oiseaux du Ciel !

Notre Fondateur rappelait souvent aux Foyers ce passage de l’évangile et il leur disait de ne pas avoir peur du lendemain : Dieu s’occupe de nous, Il s’occupera de vous ! Mais il faut Le prier et vivre dans la confiance.

L’évangile de ce dimanche nous est bien connu : la parabole des talents. Il est important de souligner le temps dans lequel a été donnée cette parabole : les derniers jours de la vie publique de Jésus, peu avant sa Passion. Le contexte de l’évangile est aussi important : les discours de Jésus sur la fin des temps et le retour du Fils de l’Homme. Jésus ne veut donc pas nous faire réfléchir seulement sur la manière dont nous faisons ou non fructifier nos talents, mais aussi et surtout sur la manière dont nous gérons les biens qu’Il nous a transmis entre sa première venue et sa venue dans la Gloire.

Nous pourrions actualiser cette parabole en reprenant la question que Jean-Paul II nous a posée lors de son premier voyage apostolique en France : « France, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Être fidèle, dans l’esprit de la parabole d’aujourd’hui c’est tout simplement faire fructifier les 5, les 2 ou le talent que Dieu nous a confiés au jour de notre baptême. N’imitons pas celui qui n’a reçu qu’un seul talent. Il a accusé Dieu d’être dur et injuste. Mais Dieu n’a pas été injuste avec lui ! Un talent était une grande fortune. La grâce sanctifiante que Dieu nous a donnée au jour de notre baptême est bien supérieure à tous les trésors du monde ! Ne jalousons donc pas ceux qui ont reçu 5 ou 2 talents, mais faisons fructifier celui que nous avons reçu et prions pour que ceux qui ont reçu plus que nous rendent davantage, car il sera demandé davantage à ceux qui ont reçu davantage ! Si tous les baptisés se décidaient, enfin, à faire fructifier la grâce de leur baptême, Jésus pourrait conquérir le cœur de millions d’autres hommes !

L’apôtre Saint Paul, enfin, dans la deuxième lecture, parlait de la venue du Seigneur. Il nous rappelle, d’abord, que nul ne connaît ni le jour ni l’heure. Donc, ne nous laissons pas troubler par ceux qui annoncent la prochaine fin du monde. Soyons, cependant, vigilants et priants en imitant Saint Louis de Gonzague qui était prêt à paraître devant Dieu à tout instant.

Nous vous invitons à prier plus particulièrement pour nos frères chrétiens martyrisés actuellement au Moyen Orient et en d’autres pays du monde. Leur sang, certes, comme celui des premiers chrétiens, sera semence de chrétiens. Mais les familles de ces martyrs vivent de grandes souffrances.

Prions aussi en réparation pour ceux qui, sous prétexte de liberté de la culture, souillent le visage du Christ. Comprenons la demande de Benoît XVI aux jeunes à Madrid : n’ayez pas honte du Seigneur, n’ayez pas peur d’être catholiques.

En cette semaine préparons bien la solennité du Christ Roi de dimanche prochain : le seul remède à la grave crise économique, morale et spirituelle de notre temps est le retour de Dieu dans le cœur des hommes. Ce retour est possible par la nouvelle évangélisation et l’action du Cœur immaculé de Marie. En ce dimanche et en ces deux prochaines semaines, ne cessons pas d’utiliser la prière des premiers chrétiens : Marana Tha, oui, viens Seigneur Jésus, viens établir ton Règne de justice, de vérité et d’amour. Viens, Jésus, viens régner en notre monde, viens transformer nos cœurs, brûle-les au feu de Ton Amour. Que les cœurs des hommes du monde entier s’ouvrent à Ta Royauté. Que puisse enfin advenir sur notre terre la civilisation de l’Amour prophétisée par le Padre Pio et Marthe Robin et annoncée par les derniers Papes. Ton Règne, Jésus, et la civilisation de l’Amour seront précédés par le triomphe du Cœur immaculé de Marie. A Paray-le-Monial, Tu as révélé que Tu règnerais malgré Satan et ses suppôts. A Fatima, Ta Sainte Mère a prophétisé le triomphe de son Cœur immaculé de Marie. Benoît XVI, l’année dernière, a demandé à l’Eglise de prier et d’agir pour hâter ce triomphe.

Nous vous invitons à ne pas avoir peur de participer à notre prochaine Grande Fête de Notre-Dame des Neiges à St Pierre de Colombier, le 10 décembre prochain. Deux cars partiront du Grand-Fougeray, et d'autres depuis toutes les régions de France. Notre-Dame des Neiges vous donnera beaucoup de grâces.