L'Assomption de la Sainte Vierge : La mort est un passage de la vie terrestre à la vie du Ciel !

Jésus, dans l’évangile, nous révèle que sa Sainte Mère n’est pas grande parce qu’elle L’a porté dans son sein et allaité, mais parce qu’elle a toujours écouté et mis en pratique la Parole de Dieu. Eve avait été créée dans la grâce de Dieu, mais elle a préféré écouter la voix du serpent et désobéir au commandement de Dieu. La Vierge Marie, fille d’Eve, n’a jamais consenti à la tentation et n’a jamais péché. Le Pape Pie XII, en proclamant le dogme de l’Assomption, a rappelé la Tradition : le corps de l’Immaculée Conception et de la Mère de Dieu ne pouvait pas connaître la corruption du tombeau ! La nouvelle Eve, en outre, devait être associée à la victoire totale du nouvel Adam sur le péché et la mort en participant à la Résurrection de son Fils par la glorification de son corps virginal.

En cette Fête de l’Assomption 2012, nous voudrions davantage méditer en ces vigiles sur le mystère de la mort chrétienne, qui est une pâque, un passage de cette vie terrestre à la vie éternelle. La pâque qu’est la mort d’un chrétien n’en demeure pas moins une épreuve. Nous ne pourrons jamais nous habituer à la mort, parce que Dieu ne voulait pas la mort de l’homme. Dieu est la Vie éternelle. Il ne se réjouit pas de la mort de ceux qu’Il a créés pour la vie éternelle. Jésus a pleuré devant le tombeau de son ami Lazare ! Mais si la mort est pour tous une épreuve, une grande épreuve, elle est aussi un temps de grâce, car nous n’avons pas été créés pour vivre éternellement sur cette terre mais pour nous préparer à vivre éternellement dans le Royaume des Cieux.

Revenons au mystère de l’Assomption : la Sainte Vierge a éprouvé, après l’Ascension de Jésus, une très grande souffrance, pratiquement inconnue de l’Eglise et que Jésus a révélé à Conchita, une mystique mexicaine, mère de 8 enfants et fondatrice des missionnaires du Saint-Esprit après son veuvage dans la première moitié du vingtième siècle : la solitude. Cette solitude physique, morale et spirituelle, la Vierge Marie l’a vécue dans la foi, l’espérance et la charité avec un immense désir du Ciel qui ne faisait que croître. La divine Providence, selon la Tradition, a permis que les apôtres puissent se rassembler autour de la Mère de l’Eglise pour recevoir ses dernières recommandations maternelles et l’entourer dans les derniers moments de sa vie terrestre. Sa mort d’amour a été vraiment une vraie pâque, un passage de cette vie à la vie éternelle. En ces vigiles, n’ayons pas peur de penser à notre propre mort. Un jour, nous vivrons nous aussi notre pâque. Notre nature humaine redoute la mort, mais nous savons dans la foi et l’espérance qu’elle ne sera pas la fin de notre vie mais le passage à la vie éternelle. Développons les vertus et notre vie intérieure et demandons à la Vierge Marie la grâce de vivre avec un désir de plus en plus grand du Ciel. Le Père et Mère Marie Augusta étaient très enthousiastes lorsqu’ils parlaient du Ciel. Ils désiraient le Ciel. L’Assomption est la Fête de l’espérance qui nous fait lever nos regards vers le Ciel : ne soyons pas esclaves du matériel, du superficiel, du mondain. Notre âme spirituelle ne peut que crier en nous : plus haut, plus haut, Tu es fait pour Dieu et pour la vie éternelle !

Le 15 août 1997, la Vierge Marie disait par Don Gobbi :

« Fils de prédilection, regardez aujourd’hui avec confiance et espérance assurée vers votre Maman du Ciel lors de son Assomption dans la gloire du Paradis, avec son âme et son corps. A la droite du Fils, Je prie pour vous, J’intercède en votre faveur, Je vous assiste et vous aide dans la terrible lutte contre Satan, contre le mal et le péché, pour qu’un jour le Christ puisse vaincre le pouvoir que la mort a encore sur vous. Ainsi, à la fin du monde, quand Jésus vous ressuscitera pour son dernier et universel jugement, vous aussi, mes fils, vous pourrez monter ici, là-haut, au Paradis, et alors vous serez placés à la droite du Fils et de votre Maman du Ciel, pour jouir avec eux pour toujours du bonheur parfait et éternel.