La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche !

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Homélie du 1er dimanche de l’Avent

Bien chers amis, l’année sainte de la Miséricorde vient de se terminer et, avec ce premier dimanche de l’Avent, nous entrons dans une nouvelle année liturgique, dont le sommet sera le centenaire des apparitions de Fatima. Le temps de l’Avent est un temps marial. Nous allons fêter solennellement, les samedis 10 et 17 novembre le 70e anniversaire de la bénédiction de la statue de Notre-Dame des Neiges à Saint-Pierre-de-Colombier. Préparons nos cœurs à ce pèlerinage jubilaire et désirons ardemment le développement de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Notre monde, qui a été consacré à la divine Miséricorde par St Jean-Paul II est toujours marqué par les injustices, la haine, la violence. Hier soir, ont eu lieu, en plusieurs églises, des veillées pour la vie. Nous n’avons pas fait de veillées, hier soir, mais nous participerons, comme chaque année, à la marche pour la vie à Paris, le dimanche 22 janvier 2017. L’avortement et l’euthanasie sont des péchés graves. L’Eglise ne doit pas cesser d’annoncer courageusement et fidèlement l’évangile de la vie. Peu importe s’il faut aller à contre-courant. Nous devons être les témoins de Jésus, qui est la Vérité, la Voie et la Vie.

Les lectures de ce premier dimanche de l’Avent nous appellent à la joie et à l’espérance. Isaïe fait une prophétie enthousiasmante : toutes les Nations afflueront vers Jérusalem et monteront sur la montagne du Seigneur pour écouter Sa Parole et obéir à Sa Loi. Mais nous sommes encore bien loin de la réalisation d’une telle prophétie ! Isaïe prophétise aussi la paix entre les Nations : les armes de guerre seront transformées en outils de travail. Ces prophéties se réaliseront-elles un jour ? Oui, nous pouvons l’espérer, mais nous devons prier avec confiance et patience pour que le Règne du Christ Roi advienne. Avec le psaume 121, nous avons chanté avec enthousiasme : « nous irons dans la joie vers la maison de Dieu ». Notre maison, sur cette terre, est l’Eglise, sacrement du Salut et germe du Royaume des Cieux, notre Patrie éternelle. Entrons en ce temps de l’Avent en participant à la joie des habitants du Ciel et en désirant plus ardemment le Ciel !

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            Saint Paul a voulu nous faire entrer dans la seule et vraie espérance : le Seigneur Jésus-Christ. Ne nous décourageons pas en ces temps difficiles : la nuit est bientôt finie, le jour est tout proche, nous dit Saint Paul. Tous les hommes n’ont pas encore accueilli la Lumière qu’est Jésus. Beaucoup préfèrent leurs ténèbres. Aidons nos frères en humanité à rejeter les activités des ténèbres et à se revêtir pour le combat de la lumière. Ce que dit l’apôtre des Nations devrait nous aider à mettre en œuvre la conversion pastorale dont parle notre Pape François dans sa lettre apostolique, qu’il vient de donner en clôturant l’année jubilaire de la Miséricorde. Saint Paul, dans sa lettre aux Romains, a donné le fondement de la lettre apostolique du Pape François, misericordia et misera. Tous sont pécheurs, disait-il, tous ont besoin de recevoir la Miséricorde. Les mots, misère et miséricorde, sont tirés d’un texte de Saint Augustin, commentant la rencontre entre Jésus et la femme adultère. Notre-Seigneur n’a pas condamné cette femme, mais Il l’a sauvée. Sa Miséricorde a été plus grande que la misère de son péché. La conclusion du passage évangélique doit animer notre conversion pastorale : « va et ne pèche plus ! ». Voilà la route de la nouvelle évangélisation : allez sans peur à la rencontre de tous et les aider à se revêtir du Seigneur Jésus-Christ, selon l’expression de Saint Paul. Nous avons décidé qu’après cette année de la Miséricorde, nous vivrions l’année de la Justice Sainteté. La justification des pécheurs, disait Saint Augustin, est une œuvre plus grande que la création de l’univers. Permettre à un pécheur de devenir un saint, quelle grande œuvre de Miséricorde ! Faisons découvrir à tous l’évangile de la Splendeur de la Vérité en puisant dans le Cœur de Jésus, porte toujours ouverte de la Miséricorde divine.

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            L’évangile de ce dimanche, selon St Matthieu, est un appel à la prière et à la vigilance. Jésus nous appelle à nous préparer à son retour. Il rappelle un évènement historique : le déluge du temps de Noé. Les contemporains de Noé vivaient dans l’insouciance et l’indifférence. Notre monde d’aujourd’hui ne ressemble-t-il pas au monde du temps de Noé ? Au début du vingtième siècle, Nietzche avait dit : nous avons tué Dieu. Jean-Paul II et Benoît XVI ont beaucoup parlé de l’absence de Dieu. Beaucoup de nos contemporains vivent comme si Dieu n’existait pas. Le Cardinal Sarah, qui a reçu sa Foi grâce à des missionnaires français parcourt notre pays pour réveiller ses habitants et leur dire : Dieu ou rien ! La conversion pastorale à laquelle nous appelle notre Pape François pourrait aussi être ce changement profond de notre vie de chrétien : vivre enfin l’évangile en étant des disciples qui attendent le retour du Seigneur. Pouvons-nous dire que nous attendons en vérité ce retour ? Puisse ce temps de l’Avent, qui nous prépare à entrer dans l’année 2017, être un temps de vraie conversion à la vigilance et à la prière. N’ayons pas honte d’être chrétiens, ne rougissons pas de Jésus et de Son Eglise, développons notre dévotion mariale et, en cette prochaine Fête de Notre-Dame des Neiges, renouvelons notre consécration au Cœur Immaculé de Marie et désirons faire partie de la cohorte des petits instruments de la Vierge Marie pour hâter le triomphe de Son Cœur Immaculé, qui permettra la civilisation de l’Amour. N’oublions pas, enfin, de rayonner la joie de l’évangile, comme nous y appelle notre Pape François en témoignant du bel Amour selon le Cœur de Jésus.

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