La plus grande mission : le salut des âmes !

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Homélie du dimanche 31 juillet 2016 : conclusion de la colonie à Saint-Pierre-de-Colombier, JMJ, 18e dimanche du temps ordinaire

Bien chers enfants, bien chers parents, bien chers amis, notre Messe dominicale se vit à la même heure que celle qui est célébrée, actuellement, à Cracovie, en présence de plus de 2 millions de jeunes. L’Eglise est bien vivante et jeune ! Nous ne pouvons que nous en réjouir profondément pour vivre dans l’espérance et être, en ce monde marqué par tant de violences, les témoins de Jésus ressuscité et les apôtres de la joie et de l’espérance chrétiennes. Notre colonie 2016 n’a pas été une colonie comme les autres. Après la joie de l’ordination diaconale de frère Jean, en cette église, le 14 juillet à 15 heures, nous avons appris avec consternation, douleur et colère l’horrible attentat de Nice. Nous vous remercions, chers enfants, d’avoir vécu avec sérieux les trois jours de deuil national ! Vous nous avez édifiés ! La joie de l’Esprit Saint et des enfants de Dieu vous a permis de bien vivre, ensuite, votre colonie. Nous en rendons grâce à Jésus et à Notre-Dame des Neiges. Par deux nouvelles épreuves, Satan a essayé de vous enlever votre joie : dans la nuit de samedi dernier, la statue de Notre-Dame des Neiges a été profanée et, trois jours après, était martyrisé le Père Jacques par deux jeunes islamistes. Ce martyre nous a, tous, profondément choqués. Vous avez vécu, avec grand sérieux, la journée de jeûne et de prière, demandée par les évêques de France, ce vendredi. Notre Messe pour le Père Jacques a été particulièrement belle et priante. Ceux qui le veulent peuvent encore la visionner grâce à internet. Merci, chers enfants, du témoignage que vous avez donné et merci aux jeunes du monde entier du témoignage qu’ils sont en train de donner. La barbarie islamiste ne l’emportera pas, mais l’Amour de Dieu sera plus puissant que toutes les forces du Mal. Saint Jean-Paul II, le Pape de la Miséricorde, particulièrement agissant en ce moment avec Sainte Faustine, l’apôtre de la divine Miséricorde, avait cette conviction : le pouvoir du Mal n’est pas illimité. Sa limite est la Miséricorde divine. Oui, avec les jeunes réunis en ce moment à Cracovie, redisons, tous et toutes, avec foi, espérance et charité : Jésus, j’ai confiance en Toi ! La première lecture de ce dimanche nous invite à ne pas travailler pour du vent ! A quoi cela sert-il de gagner beaucoup d’argent, d’avoir beaucoup de biens, s’il nous manque le trésor des trésors : Dieu ? Le Cardinal Robert Sarah a donné, l’année dernière, un livre prophétique : Dieu ou rien ! Bien chers enfants, vous comprenez cela. Soyez dans vos familles et auprès des autres enfants, les témoins de Jésus qui nous révèle le vrai visage de Dieu : la France ne retrouvera la paix et la joie que si elle remet Dieu à la première place ! La France ne doit pas l’oublier : elle est la Fille aînée de l’Eglise ! Dans le psaume 89, nous avons dit à Dieu : reviens, Seigneur, pourquoi tarder ! Vous allez, à présent, continuer vos vacances en famille. Puisse cette prière animer votre prière quotidienne avec vos parents et vos frères et sœurs. Soyez fidèles à la prière du chapelet en famille et, avec Jésus, Marie et Joseph, demandons à Dieu de revenir dans le cœur des hommes afin que la paix revienne en France, en Europe, en Syrie, au Moyen Orient et dans le monde entier. Dans la deuxième lecture, Saint Paul nous a dit : « vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut ! ». Pendant votre colonie, vous avez appris à connaître plusieurs saints. Aujourd’hui, dans l’Eglise universelle, on fête un grand Saint : Saint Ignace. Il a appris à beaucoup à faire le choix du Christ et à rejeter l’étendard de Lucifer. Bien chers enfants, soyez courageux pour dire « non » aux tentations du démon et pour témoigner dans vos familles et auprès de vos amis que le vrai bonheur ne se trouve que dans l’obéissance aux commandements de Dieu. Saint Jean-Paul II, que le Pape François vénère avec les jeunes en ce dimanche à Cracovie, n’a pas cessé d’appeler les jeunes, les enfants et les adultes à ne pas avoir peur d’être des saints. Les évènements qui viennent de bouleverser la France ne doivent pas nous faire baisser les bras : soyons ce que nous devons être et nous mettrons le Feu de l’Amour en France, en Europe et dans le monde ! L’évangile de ce jour n’a pas besoin d’être commenté. Vous l’avez bien compris : à quoi cela sert-il d’être le plus riche du monde ! Notre Père Fondateur et Mère Marie Augusta ont compris l’appel de Jésus. Ils ont été courageux pour fonder notre Famille Missionnaire et vivre l’évangile en professant les conseils évangéliques de pauvreté, chasteté et obéissance. Si vous avez eu la joie de vivre ces trois semaines de colonie, c’est à eux que vous le devez. Le Père rappelait souvent aux enfants que la plus grande mission à laquelle nous devions nous donner sans compter était le salut des âmes. Le plus grand drame pour une âme c’est la damnation éternelle. C’est cela que veut nous faire comprendre Jésus dans l’évangile de ce dimanche. Mais qui ose dire cela en ces temps de grande confusion ? Il faut rappeler que notre premier devoir est de sauver notre âme et que nous devons ensuite aider Jésus et la Vierge Marie à sauver des milliers d’âmes. Tel est le grand message de Fatima que l’Eglise se prépare à célébrer solennellement. Allons de l’avant dans nos découvertes de l’Amour de Dieu, soyons des apôtres et des témoins de l’Amour, et hâtons le triomphe du Cœur Immaculé de Marie. L'homélie à partir de 25:55 :

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