Le vrai visage de Mère Teresa

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Bienheureuse Mère Térésa homélie du 5 septembre 2014

Mère Térésa est, pourrions-nous dire, la sœur universelle des pauvres. Elle est née en 1910 à Skopje en Macédoine. Jean-Paul II, en béatifiant Mère Térésa, six ans après sa mort, le 19 octobre 2003, disait :

« Mère Teresa a partagé la passion du Crucifié, de manière particulière au cours de longues années d'obscurité intérieure. Ce fut une épreuve parfois lancinante, accueillie comme un don et un privilège singuliers. Lors des heures les plus sombres, elle s'accrochait avec plus de ténacité à la prière devant le Saint-Sacrement. Ce dur travail spirituel l'a conduite à s'identifier toujours plus avec ceux qu'elle servait chaque jour, faisant l'expérience de leur peine et parfois même du rejet. Elle aimait répéter que la plus grande pauvreté est celle d'être indésirables, de n'avoir personne qui prenne soin de soi. Combien de fois Mère Teresa a répété à son Seigneur, dans les moments de désespoir intérieur : En Toi, en Toi j'espère, mon Dieu ! Rendons louange à cette petite femme qui aimait Dieu, humble messagère de l'Évangile et inlassable bienfaitrice de l'humanité. Nous honorons en elle l'une des personnalités les plus importantes de notre époque. Accueillons-en le message et suivons-en l'exemple ».

Ces paroles de Jean-Paul II doivent nous aider à ne pas déformer le vrai visage de Mère Térésa. Elle est bien, c’est vrai, cette petite religieuse qui s’est donnée sans compter pour les pauvres en Inde et en d’autres pays du monde, mais elle est aussi cette femme énergique qui a accompli la mission que Jean-Paul II lui avait donnée : être sa voix dans le monde pour défendre les enfants dans le sein de leur maman et pour parler avec énergie contre l’avortement. En recevant son prix Nobel de la paix, Mère Térésa n’a pas eu peur de dire aux dirigeants des Nations : ne tuez pas vos enfants et de souvent affirmer : l'avortement est ce qui détruit le plus la paix du monde aujourd'hui ! Elle a eu le courage d’affronter les lobbies homosexuels :

« Ceux qui nient la beauté des différences entre l'homme et la femme ne s'acceptent pas tels que Dieu les a faits, et ne peuvent donc pas aimer leur prochain. Ils ne peuvent apporter avec eux que division et malheur et détruire la paix du monde.».

Elle a défendu avec énergie l’irremplaçable mission de la famille :

« Nous savons que l'endroit où l'enfant peut le mieux apprendre à aimer et à prier est la famille, en étant témoin de l'amour et de la prière de son père et de sa mère. Lorsqu'il y a rupture ou désunion dans la famille, les enfants, en grand nombre, grandissent sans savoir ce que c'est que d'aimer et de prier ». Elle a vécu à la perfection le combat de la Foi et elle est aujourd’hui modèle pour tous les baptisés. Benoît XVI a dit à des jeunes à Lorette qu’elle avait beaucoup souffert du silence de Dieu. Comme Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, elle a vécu héroïquement la nuit spirituelle décrite par Saint Jean de la Croix pendant 50 ans. Mais avant cette très éprouvante nuit spirituelle, elle avait reçu une grâce sensible très particulière de Jésus le 10 septembre 1946 : « Soudain, j'entendis avec certitude la voix de Dieu. Le message était clair : je devais sortir du couvent et aider les pauvres en vivant avec eux. C'était un ordre, un devoir, une certitude. Je savais ce que je devais faire mais je ne savais comment ». Mère Teresa a parlé de cette journée comme du « jour de l'inspiration ».

Cette expérience a été pour elle celle de l'amour de Dieu, qui veut aimer mais aussi être aimé. Elle n’a exprimé cette expérience que beaucoup plus tard dans une lettre de 1993 où elle affirmait que Dieu a soif de nous.“J'ai Soif” est bien plus profond que Jésus vous disant “Je vous aime”. Tant que vous ne savez pas au plus profond de vous que Jésus a soif de vous, vous ne pouvez pas savoir qui il veut être pour vous. Ou qui il veut que vous soyez pour lui ». Mère Térésa aimait beaucoup la Vierge Marie :

« Je veux seulement être une vraie missionnaire de la charité comme l'était notre Dame. » « Je veux devenir une véritable esclave de Notre Dame - ne boire que de son calice de douleur et donner de vrais saints à notre mère l'Eglise». Elle demandait à ses fils spirituels : Jamais dans les bidonvilles sans avoir récité les louanges de la Mère (le chapelet):« On nous apprend à aimer et à dire le chapelet avec une grande dévotion : restons fidèles à ce premier amour qui est le nôtre, car il nous rapprochera de notre Mère céleste. Accrochez-vous au chapelet comme la plante grimpante s'accroche à l'arbre car sans Notre Dame, nous ne pouvons pas tenir. » Citons encore ces deux phrases de Mère Térésa : « La sainteté consiste à exécuter la volonté de Dieu dans la joie ». « Être heureux, cela veut dire : aimer comme Jésus aime, aider comme Il aide, donner comme Il donne, servir comme Il sert ».

Puisse la Bse Mère Térésa aider nos sœurs Claude et Ursule dans leur ultime préparation et donner aux postulants et postulantes que nous accueillons le grand désir de conquérir des cœurs à l’Amour de Jésus, encordés à ND des Neiges.

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