Marie, par la prière, peut toujours faire des miracles pour la France

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Homélie du dimanche 28 septembre 2014, journée Notre Dame des Neiges au Grand Fougeray

Notre journée en l’honneur de Notre-Dame des Neiges se conclut, cette année, par la Messe. Nous venons de confier nos intentions à Notre-Dame des Neiges et de prier pour le monde en danger. En ce mois de septembre, nous avons commémoré le 100e anniversaire de la première guerre mondiale. Nous rappelons aussi, depuis le 6 juin, le 70e anniversaire du débarquement, les actes de bravoure, mais aussi les trahisons et les règlements de compte entre Français. Les derniers Papes, à cause des atrocités des deux dernières guerres mondiales, n’ont pas cessé de dire avec énergie : « plus jamais la guerre ! » Notre Pape François appelle, lui aussi, tous les responsables politiques à tout faire pour que n’éclate pas une nouvelle guerre qui aura des conséquences désastreuses. Notre Saint-Père vient de déclarer que la guerre avait déjà commencé ! Pouvons-nous encore parler de joie et d’espérance ? Non seulement, nous le pouvons, mais encore : nous le devons !

N’oublions ni Pontmain, ni l’Île Bouchard. La Sainte Vierge, à la prière des enfants, a fait des miracles pour sauver la France. Elle en fera encore si nous répondons à ses appels, si nous nous convertissons et si nous prions et faisons prier le rosaire. Le temps n’est ni à la tiédeur, ni au superficiel, mais à la prière, au jeûne, à la charité, au courage. La troisième guerre mondiale peut encore être évitée. Mais priez donc, mes enfants, et Dieu se laissera toucher, nous disait la Vierge Marie à Pontmain ! Hâtons le triomphe du Cœur Immaculé de Marie !

La Parole de Dieu nous invite à avoir une plus grande confiance en Dieu Miséricorde. Ezéchiel nous révèle que notre Dieu ne désire pas la mort du méchant mais sa conversion et sa vie. Notre Pape François ne cesse pas d’appeler les hommes à la confiance en la Miséricorde du Cœur de Dieu. Cette Miséricorde, Jean-Paul II en a été le grand apôtre, à la suite de Sainte Faustine, que nous fêterons dimanche prochain. Ce Grand et Saint Pape a souffert devant l’effrayant déferlement du mystère du Mal en notre vingtième siècle, mais il avait cette conviction : la limite du Mal est la Miséricorde de Dieu. Pour notre Pape François, Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, mais l’homme, lui, peut se fatiguer de Lui demander pardon.

Jésus, dans l’évangile de ce dimanche, nous parle de deux fils. L’un de ces fils est, apparemment, pleinement disposé à accomplir la Volonté de son Père. Mais, selon une expression du Pape François, il est comme un chrétien déguisé. Jésus a été très sévère avec les scribes et les pharisiens qui avaient l’apparence extérieure de gens parfaits, mais dont leur cœur n’était pas pur. Ces gens doubles, Jésus les a traités d’hypocrites ou de sépulcres blanchis. L’autre fils de la parabole, par contre, ressemble au fils prodigue de la parabole. Il dit « non » à son Père, il ne veut pas aller travailler à sa vigne. Puis il se ravise et se convertit. C’est lui, en définitive, qui a accompli la volonté du Père ! La conclusion de Jésus a probablement mis en colère chefs des prêtres et anciens : « les publicains et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de Dieu ». Pourquoi ces pécheurs publics les précèdent-ils ? Parce qu’ils ont écouté la parole de Jean-Baptiste et se sont convertis.

Et nous ? Ecouterons-nous la Parole de Dieu qui nous appelle à la conversion ? Quel enfant de Dieu sommes-nous ? Celui qui se fait passer pour un saint et qui vit dans le péché, ou celui qui, à la suite des Saints, ne cesse de dire à la Vierge Marie : « priez pour moi, pauvre pécheur » et qui ne se fatigue pas de recevoir souvent le sacrement de pénitence ? Notre Pape François a rappelé, cette semaine, que la vie chrétienne n’était pas compliquée : écouter la parole de Dieu et la mettre en pratique ! Dieu ne demande pas de choses impossibles ! Alors, n’ayons pas peur de prendre la décision de marcher sur le chemin de la sainteté !

Saint Paul, dans la deuxième lecture, nous donne un remède infaillible pour cela : ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Cet apôtre nous dit encore : imitons Jésus et partageons les dispositions de son Cœur ! La Vierge Marie l’a parfaite imité. Elle veut nous aider. Recourons plus souvent à son Cœur Immaculé. Saints Michel, Gabriel et Raphaël, que nous fêterons demain, ont aussi parfaitement imité Jésus ! Demandons à Saint Michel, en ces temps troublés, l’humilité pour combattre l’orgueil satanique, à Saint Gabriel, la force de Dieu pour ne jamais nous décourager et à Saint Raphaël la guérison de nos blessures spirituelles ! Le 2 octobre, nous fêterons nos anges gardiens. Prions-les davantage. Dieu leur a confié la garde de nos corps et de nos âmes.

Je voudrais conclure cette homélie en vous parlant du Synode pour la famille qui va commencer, dimanche prochain, à Rome. Notre Saint-Père a demandé à toute l’Eglise de prier pour ce Synode en ce dimanche 28 septembre. Des Médias veulent faire croire que l’Eglise va changer les lois de la famille. L’Eglise ne peut pas les changer ! Mais un esprit de contestation souffle en notre Eglise depuis la non-réception par un grand nombre de baptisés de l’Encyclique prophétique «Humanae Vitae» de Paul VI du 25 juillet 1968 ; depuis le silence coupable d’un grand nombre devant les lois qui ont libéralisé l’avortement ; depuis l’acceptation par des baptisés de la procréation médicalement assistée et enfin du mariage pour tous ! Nous vivons un temps d’apostasie, mais nous devons garder confiance en l’Eglise et en la dévotion aux trois blancheurs. Aussi, en union avec notre Pape, les Cardinaux, les évêques, les prêtres et tous les baptisés, prions en ce dimanche avec cette prière composée par notre Pape François :

Jésus, Marie et Joseph en vous nous contemplons la splendeur de l’amour véritable, à vous nous nous adressons avec confiance. Sainte Famille de Nazareth, fais aussi de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière, des écoles authentiques de l’Évangile et des petites Églises domestiques. Sainte Famille de Nazareth, que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience de la violence, de la fermeture et de la division : que quiconque a été blessé ou scandalisé connaisse rapidement consolation et guérison. Sainte Famille de Nazareth, que le prochain Synode des Évêques puisse réveiller en tous la conscience du caractère sacré et inviolable de la famille, sa beauté dans le projet de Dieu. Jésus, Marie et Joseph, écoutez-nous, exaucez notre prière.

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