Notre pape François n'est pas en contradiction avec ses prédecesseurs !

Publié le par

Homélie du mercredi 25 sept 2013.

Comment ne pas faire nôtre la prière du scribe Esdras en ce temps de grande apostasie ? Oui, depuis les jours de nos pères et aujourd’hui encore nous sommes gravement coupables ! Esdras reconnaît que le châtiment de l’exil à Babylone était pleinement mérité. Ne mériterions-nous pas un châtiment plus grand encore alors que notre Nation, Fille aînée de l’Eglise, a voté de nombreuses lois, gravement contraires à la Loi de Dieu ? Ne mériterions-nous pas un plus grave châtiment alors que nos églises se sont vidées et que l’on vit comme si Dieu n’existait pas ? Mais Dieu est Dieu ! Il n’agit pas comme les hommes pécheurs. Il est Amour Miséricordieux !

Notre Pape François, ce samedi, a encore reparlé de ce regard de Jésus qui l’a marqué au plus profond de son être et qui lui permet aujourd’hui de croire envers et contre tout que la limite du Mal est la Miséricorde divine. Je vous cite ce passage si émouvant :

« Le regard de Jésus nous lève toujours. Un regard qui t’élève, ne te laisse jamais là, n’est-ce pas ? Jamais. Jamais il ne t’abaisse, jamais il ne t’humilie. Il t’invite à te lever. Un regard qui t’amène à grandir, à avancer, qui t’encourage, parce qu’il t’aime. Il te fait sentir que Lui t’aime. Et c’est ça qui donne le courage de le suivre. Et les pécheurs entendaient mais Jésus les avait regardés et ce regard de Jésus sur eux, a été je crois comme un souffle sur la braise, et ils ont senti en eux comme un feu intérieur, encore, et que Jésus les élevait, leur redonnait leur dignité. Le regard de Jésus fait toujours de nous des êtres dignes, nous donne la dignité. C’est un regard généreux. ‘Mais regardez quel Maître: il déjeune avec la saleté de la ville!’: mais sous cette saleté il y avait les braises du désir de Dieu, les braises de l’image de Dieu qui voulaient que quelqu’un les aide à s’enflammer. C’est ça que faisait le regard de Jésus ».

Esdras ne pouvait pas, bien évidemment, parler du regard de Jésus, mais l’expérience du retour des exilés était une préparation à cette grande révélation. Dieu ne nous a pas abandonnés, dit Esdras ! Nous étions esclaves et Il nous a rendu la vie. Le cantique du livre de Tobie nous a invités à rendre grâce au Seigneur qui est grand et éternel : « revenez, pécheurs, et agissez selon ce qui est juste devant lui, qui ne le sait : Il vous aime et vous fera grâce ! » Les consignes de Jésus aux apôtres pour leur première mission demeurent les mêmes pour nous aujourd’hui en ce temps de nouvelle évangélisation. N’ayons pas peur ! Notre Pape François n’est pas en contradiction avec Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI. Les Médias veulent, bien évidemment, exploiter son interview paru dans Etudes, la revue des Jésuites. Notre Saint-Père a dit très clairement : « je suis fils de l’Eglise » ! Il est bien évident qu’il adhère à tout ce qui est enseigné dans le CEC mais il faut aussi comprendre qu’il veut appeler tous les pécheurs en les aidant à se laisser regarder par Jésus. Lorsque Notre-Seigneur a rencontré la Samaritaine, Il ne lui a pas fait un cours de morale mais Il lui a demandé à boire. Il est, ensuite, entré en dialogue avec elle. La Samaritaine a croisé le regard de Jésus, elle a compris que Notre-Seigneur l’aimait en vérité ! Mère Marie Augusta, comme nous l’avons dit et redit en cette année, nous appelle à l’apostolat de l’Amour qui est irrésistible, mais cet apostolat ne peut pas se faire contre la Vérité, c’est évident ! Amour et Vérité se rencontrent , Justice et Paix s’embrassent !

Que voulez-vous faire ?
Consulter la consigne spitrituelle
Juillet 2024 : Notre-Dame de Licheń
Prier en direct avec les offices
S'informer de nos actualités
S'inscrire à nos activités
Se former grâce à nos dossiers