Offrons à Dieu, par Jésus, notre vie en sacrifice de louange

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Homélie samedi 9 février 2013. WE Foyers au Grand Fougeray

Bien chers amis, nous venons d’écouter la conclusion de la Lettre aux Hébreux, écrite par un proche de Saint Paul, dont le contenu est si important que l’Eglise nous l’a fait méditer pendant 4 semaines. Jésus est le Grand Prêtre de l’Alliance nouvelle et éternelle qui a offert le sacrifice parfait par sa mort sur la croix, sacrifice capable de sauver tous les hommes. Jésus, notre Grand Prêtre est le Fils de Dieu. A présent, avec son Corps ressuscité, Il vit au Ciel et intercède sans cesse pour nous. La conclusion de ce samedi est un appel à vivre notre vie chrétienne dans la confiance et la fidélité.

En cette année de la Foi, demandons à Notre-Dame des Neiges d’offrir à Dieu, par Jésus, notre vie en sacrifice de louange. « Que le Dieu de la paix, qui a ramené de chez les morts celui qui est devenu par le sang d'une alliance éternelle le grand Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, nous rende aptes à accomplir sa volonté en toute sorte de bien. » Oui, réjouissons-nous : par la grâce de Jésus, nous sommes devenus aptes à accomplir la Volonté de Dieu, aptes à marcher sur le chemin de la sainteté. Ce n’est pas une folie de désirer la sainteté. La Sainte Vierge nous y appelle : « soyez saints, vite saints, grands saints ! » Ne pas vouloir devenir saints pourrait signifier, de fait : ne pas avoir confiance en la grâce de Dieu ! Puisse Notre-Dame des Neiges, en cette récollection, nous faire grandir dans la Foi et l’espérance !

Le psaume 22 était un nouvel appel à la confiance : le Seigneur me conduit, je ne manque de rien. L’évangile, enfin, nous a, une nouvelle fois, révélé le Cœur infiniment pénétrant et miséricordieux de Jésus : Il conduit à l’écart ses apôtres afin qu’ils se reposent un peu, mais la foule les suit. Jésus ne se fâche pas, Il est saisi de pitié envers ces brebis sans berger et Il les instruit longuement ! Que Jésus soit notre grand modèle ! Ayons le souci du repos de notre conjoint et de nos enfants et soyons aussi compatissants pour les brebis sans berger de notre temps. Le Cardinal de Lubac avait parlé du drame de l’humanisme athée. Benoît XVI, ce mercredi, en parlant du péché, faisait découvrir la cause de ce drame : le péché originel.

« Le péché, disait le Saint Père, est la privation ou la destruction de la relation avec Dieu en se mettant soi-même à la place de Dieu, ce qui détruit ou compromet ce rapport fondamental. Le péché détruit tout cela».

Le combat actuel contre la famille révèle la vérité des paroles du Saint-Père. Les débats au sujet du soi-disant mariage homosexuel sont marqués par l’éclipse de Dieu, qui empêche beaucoup de nos contemporains de comprendre la nature humaine, l’amour humain, le caractère sacré de la vie, le mariage et la famille. Si l’on écarte Dieu de l’horizon de l’homme, quel monde allons-nous édifier ? Comme nous l’avons déjà dit, en plusieurs occasions, ce rejet de Dieu, ce rejet de la morale, ce rejet du plan de Dieu sur la famille et le caractère sacré de la vie font partie d’un plan maçonnique, révélé par Pierre Simon, dans son livre « de la vie avant toute chose ».

Que devons-nous faire pour mener le bon combat ? Imiter Jésus ! Benoît XVI disait, samedi :

« Jésus accomplit le parcours inverse de celui d'Adam. Alors qu'Adam ne reconnaît pas son statut d'être créé et entend prendre la place de Dieu, Jésus, le Fils de Dieu, est en parfaite harmonie filiale avec le Père. En s'abaissant il est devenu le serviteur et a parcouru la voie de l'amour en s'humiliant jusqu'à la mort sur la croix. Ainsi a-t-il pu rétablir l'ordre et le juste rapport de l'homme avec Dieu ».

Appliquons ces paroles de Benoît XVI au combat que nous devons mener pour que la France redevienne fidèle aux promesses de son baptême et à sa mission de Fille aînée de l’Eglise. Le plan de Pierre Simon était de dissocier la sexualité de la procréation et la procréation de la sexualité pour rompre l’ordre de la création voulu par Dieu. Son but : la vie humaine doit perdre son caractère sacré pour n’être qu’une production humaine. Dieu n’est plus le Maître de la Vie. Pour faire triompher le plan de Dieu Créateur, nous devons, à la suite de Jésus, rétablir l’ordre de la nature et de la Loi naturelle. La famille est fondée par le mariage d’un homme et d’une femme. La famille, seule, est sanctuaire de la vie. La vie doit être le fruit de l’acte d’amour conjugal de l’époux et de l’épouse et non la production en éprouvette sous la domination d’un scientifique. A la suite de Jean-Paul II et de Mère Térésa, soyons déterminés pour faire abolir la loi légalisant l’avortement et, ensuite, soyons courageux pour témoigner du caractère prophétique de l’Encyclique Humanae Vitae de Paul VI. La dissociation de la sexualité et de l’ouverture à la vie, voulue par Pierre Simon, a ouvert la voie à une grande démoralisation et à la banalisation de l’exercice de la sexualité. N’ayons pas peur du combat à mener, ayons confiance dans les grâces d’état du Magistère, ne rougissons pas de Jésus et de son Eglise. C’est le vrai bonheur de l’homme qui est en jeu.

N’oublions pas, cependant, que nous vivons l’année de la Foi ! Benoît XVI concluait ainsi, mercredi : « Vivre de la foi signifie reconnaître la grandeur de Dieu et admettre notre petitesse, notre condition de créatures, en laissant Dieu nous envelopper de son amour ». La Vierge Marie nous précède dans le pèlerinage de la Foi. Laissons-nous guider par elle !

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