Offrons et prions pour l'unité !

Notre Pape Benoît XVI a dit à nos évêques lors de la visite ad limina : la conversion qui est la grâce de l’année de la Foi n’est pas seulement la conversion des autres, chacun est appelé à la conversion. Il en est de même pour l’unité des chrétiens. Jésus nous appelle tous à la conversion, à l’humilité, à la demande de pardon pour les péchés qui ont blessé l’unité de son Eglise. Donc, vivons cette semaine en priant ardemment pour que la prière de Jésus soit enfin réalisée : qu’ils soient UN pour que le monde croie ! On ne peut pas se satisfaire de petits élans, de dialogue, de se retrouver entre chrétiens divisés une fois par an et de ne rien faire de concret pour restaurer l’unité ! Il faut des gestes concrets et le premier qui ne serait pas si difficile que cela à réaliser si tous les chrétiens le voulaient serait l’unification de la date de Pâques ! Mais, de fait, le voulons-nous vraiment ? Si un tel geste concret était réalisé, d’autres suivraient. Il est bien évident que l’unité ne peut pas se faire en-dehors de la Vérité. Mais cette unité des esprits dans la Vérité ne peut qu’être le fruit de l’union des cœurs dans la charité et la réunion des personnes dans l’humilité. Si l’humilité n’est pas à la base de notre œcuménisme, le don de l’unité n’est pas encore pour aujourd’hui ! La semaine de prière se conclura par la fête de la conversion de Saint Paul qui sera, cette année, une journée de pèlerinage pour nous, diffusée en direct sur Radio espérance. Ce que Jésus a réalisé dans l’âme du persécuteur, Saul, ne peut-Il pas le réaliser en notre âme et dans l’âme de nos frères ? Oui, Jésus peut et veut donner l’unité à Son Eglise. Alors, à nous de le demander avec plus de détermination !

La méditation de la lettre aux Hébreux nous fait encore aujourd’hui mieux comprendre le psaume 94 que nous chantons tous les matins. Les versets de ce jour révèlent la colère de Dieu envers le Peuple indocile dans le désert : j’ai juré dans ma colère : ils n’entreront pas dans mon repos. Le sens littéral est facile à comprendre. De fait, la quasi-totalité du Peuple qui est sorti d’Egypte n’est pas entrée dans le repos de la Terre promise, y compris Moïse ! Est-ce à dire que tous ont été damnés ? Non, bien sûr ! La Miséricorde de Dieu est grande ! Moïse, c’est évident, a une belle place dans le Royaume de Dieu. La colère de Dieu était en vue de la conversion des membres pécheurs de Son Peuple.

L’évangile de ce jour révèle la grande Miséricorde de Dieu. Jésus n’est pas venu pour nous condamner mais pour nous sauver. La guérison miraculeuse du paralysé de Capharnaüm révèle le Cœur, doux et miséricordieux, de Jésus : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés ! » Puisse l’Eglise, en cette année de la Foi, avoir la joie d’accorder à beaucoup de pécheurs la grâce du pardon ! Demandons à la Vierge Marie et aux saints du Ciel des grâces de conversion et d’unité pour l’Eglise qui obtiendront à beaucoup de non croyants des grâces de Foi pour goûter la joie de croire !