Rayonnons la joie pascale !

Publié le par

Au début de la Messe de Pâques: Bien chers amis, nous voudrions avec vous remercier infiniment Jésus et Dieu notre Père en ce matin de Pâques. N’oublions pas de remercier la Vierge Marie autour de laquelle sont réunis les Saintes Femmes, les apôtres et les disciples en ce dimanche matin. Demandons à la Mère de l’Eglise de nous aider à être les témoins, zélés et courageux, de Son Fils et préparons-nous à la célébration du Saint-Sacrifice de cette Messe de Pâques en reconnaissant une nouvelle fois que nous sommes pécheurs.

Homélie : « Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ. Recherchez donc les réalités d’en-haut ». Puissent ces mots de Saint Paul nous faire comprendre en profondeur le mystère de notre être chrétien ! Être chrétien, c’est être ressuscités avec le Christ !

Que cette perspective nous fasse entrer dans la vraie joie, la joie de Dieu ! Un saint triste, ne l’oublions pas, est un triste saint. Soyons de joyeux ressuscités avec le Christ et rayonnons la joie pascale en ce monde marqué par l’oubli ou le mépris de la Loi de Dieu. Témoignons des réalités d’en-haut dont parle Saint Paul. Ce témoignage est difficile, mais non impossible. Nous devons croire plus résolument que rien n’est impossible à Dieu. Jésus ressuscité, au terme ce Triduum, veut nous donner force et confiance pour témoigner sans peur des valeurs non négociables que sont les réalités d’en-haut ! La première et la plus importante de ces valeurs est Dieu Lui-même. La christianophobie actuelle ne doit pas nous faire peur. Jésus est plus puissant que Satan et toutes les forces du Mal ! Pour Benoît XVI, la première mission de l’Eglise est le retour de Dieu dans le cœur des hommes de notre temps. Dieu n’est pas une menace pour nos démocraties occidentales, Il est au contraire le remède à la grave crise actuelle. Annonçons à nos contemporains que Dieu, Créateur et Rédempteur, a tellement aimé le monde qu’Il nous a envoyé son Fils pour nous sauver. N’ayons pas honte de Notre-Seigneur, disait Benoît XVI aux jeunes à Madrid, n’ayons pas peur d’être catholiques ! La grave faute des Nations européennes apostates est d’avoir oublié, méprisé, voire rejeté leurs racines chrétiennes en s’émancipant de la Loi de Dieu. Mais le mépris de Dieu et de Sa Loi a entraîné le mépris de la vie de l’homme. Sans Dieu, les Droits de l’homme ont perdu leur fondement ! Entendons encore le dernier message de Jean-Paul II : « Levez-vous ! Allons ! Courage ! Soyons les témoins de Jésus qui révèle le vrai visage de Dieu.

Les autres valeurs non négociables sont la famille, constituée par l’union stable d’un homme et d’une femme, qui ont scellé par leur mariage une alliance indissoluble, le respect de la vie de sa conception à son terme naturel, la pureté, la vérité, la vraie justice. L’Eglise nous appelle à témoigner sans peur de ces valeurs non négociables et de ne pas nous compromettre avec le Mal. Ces réalités d’en haut sont les seuls fondements de la seule civilisation digne de l’homme, créé à l’image de Dieu : la civilisation de l’amour.

La première lecture de ce dimanche de Pâques est un extrait de la prédication de Saint Pierre dans la maison d’un païen. Le chef des apôtres ne voulait pas entrer dans cette maison, parce que la Loi interdisait à un Juif d’entrer dans la maison d’un païen. C’est l’Esprit Saint qui a poussé Pierre à franchir le seuil de la maison d’un centurion romain pour y annoncer l’évangile et la Résurrection de Jésus. Il a alors proclamé que tout homme qui croit en Jésus reçoit par Lui le pardon de ses péchés. Pourquoi résister à l’Esprit Saint ? Imitons Saint Pierre et annonçons avec audace l’évangile et la résurrection de Jésus.

Benoît XVI a décidé, pour commémorer le cinquantième anniversaire du Concile Vatican II, de décréter une année de la Foi. Pourquoi une telle année de la Foi ? Notre Pape souffre, c’est évident, de la grave crise de la Foi ! Déjà, en l’an 2000, à la demande de Jean-Paul II, il avait donné une instruction très importante « Dominus Jesus », le Seigneur Jésus, pour affirmer avec autorité que toutes les religions ne se valaient pas, mais que, seule l’Eglise a été fondée par le Fils de Dieu incarné, Jésus, l’unique Rédempteur des hommes. Ne nous laissons ni troubler, ni égarer par les idéologies relativistes. Puisse cette année de la Foi obtenir aux membres de l’Eglise catholique des grâces de lumière et de fidélité.

Les Actes des apôtres témoignent de la Mission de Pierre, le Rocher, qui a ouvert l’évangélisation auprès des païens. Portons davantage son successeur, qui guide aujourd’hui la Mission de l’Eglise. N’acceptons aucune critique contre lui et ne nous laissons influencer ni par la tendance progressiste moderniste, ni par la tendance intégriste traditionnaliste. Exerçons notre mission dans le véritable esprit du Concile Vatican II, dans la continuité et dans la Foi de l’Eglise. Le Père, en cette église, a si souvent parlé de la Foi et de la fidélité à l’Eglise et à Pierre. Soyons fermes à notre Foi et fidèles. Le fondement de la Foi chrétienne est l’Incarnation du Verbe, la Passion et la Résurrection de Jésus.

En ce jour, nous célébrons solennellement cette Résurrection, qui n’est pas un mythe mais un fait historique. L’évangile de ce dimanche en témoigne. Marie Magdeleine a été la première à constater le tombeau vide, puis elle sera la première à bénéficier d’une apparition de Jésus ressuscité et à être apôtre de la Résurrection auprès des apôtres. Demandons-lui de nous faire partager sa joie profonde lorsqu’elle a vu de ses yeux le Bien-Aimé de son âme ressuscité ! Aimons Jésus comme elle L’a aimé, ayons confiance en la puissance de sa grâce : Il peut changer le cœur de nombreuses Marie Magdeleine et de nombreux Augustin en notre temps, soyons-en convaincus ! La découverte du tombeau vide a permis au disciple bien-aimé, Saint Jean, de croire.

On ne parle pas dans les évangiles de l’apparition de Jésus à la Sainte Vierge. Mais, par la tradition de l’Eglise, rapportée par Saint Ignace, nous savons que Jésus est apparu en premier à Sa Mère. Comment en aurait-il pu être autrement ? Demandons à la Vierge Marie, au terme de notre Triduum, de nous faire participer à la Joie de la Résurrection. Il est bien évident, comme le Père l’a si souvent rappelé en cette église, que la Sainte Vierge ne pouvait pas oublier, en ce jour de Pâques, la Croix de Son Fils et la transfixion de Son Cœur immaculé. Mais la Mère de Jésus et notre Mère ne se repliait pas sur elle. Elle priait, en ce dimanche de Pâques, pour que tous les disciples et les apôtres croient à la Résurrection de Jésus et accueillent la joie pascale. En cette Fête de Pâques 2012, la Vierge Marie, nous ne pouvons pas en douter, prie pour chacun de nous et désire que nous accueillons la joie pascale en mettant en pratique le message donné par Benoît XVI aux jeunes, dimanche dernier : soyons donc dans la joie et rayonnons la joie de Dieu !

Conclusion de la Messe : Avant de recevoir la bénédiction solennelle de cette Messe pascale, nous voulons nous tourner vers la Vierge Marie et la remercier en chantant le Regina Caeli. Après le Regina Caeli, nous voulons, dans l’esprit de nos Père et Mère, redire avec confiance notre prière de consécration à la Vierge Marie pour lui confier nos vies et nos familles et lui demander d’être des témoins de la joie pascale : Ô Notre-Dame...

Que voulez-vous faire ?
Consulter la consigne spitrituelle
Juillet 2024 : Notre-Dame de Licheń
Prier en direct avec les offices
S'informer de nos actualités
S'inscrire à nos activités
Se former grâce à nos dossiers