Sachons reconnaître notre péché et nous ouvrir à la Miséricorde !
Homélie jeudi 23 août. Ste Rose de Lima.
Dans la prophétie d’Ezéchiel que nous venons d’entendre, Dieu ne cache pas à son Peuple son péché : Tu as profané mon Nom au milieu des Nations ! Comment les membres du Peuple l’ont-ils profané ? Par leur désobéissance à la Loi de Dieu et par leur compromission avec les faux dieux et les idoles. Dieu ne cesse pas d’aimer son Peuple, Il est Miséricorde ! Par Ezéchiel, Il annonce la purification, le cœur nouveau, le don de l’Esprit. Cette prophétie sera réalisée par la mort de Jésus sur la Croix, Sa Résurrection et la Pentecôte.
Les paroles de Dieu par Ezéchiel s’adressent également à nous. Nous n’avons pas toujours été les témoins de la sainteté de Dieu. Sachons le reconnaître en vérité et en toute humilité, mais ouvrons-nous également à notre Dieu Miséricorde : Il veut nous purifier, Il veut nous donner un cœur nouveau et un esprit nouveau ! On ne retient souvent de la parabole de Jésus que l’invité qui est exclu du festin parce qu’il n’a pas le vêtement de noce. On ne doit pas, bien sûr, passer sous silence ce que Jésus a voulu dire, mais je voudrais insister, ce matin, sur l’actualisation de la parabole : combien il est difficile d’inviter nos contemporains, pourtant baptisés, à participer au repas de noce ! Nous faisons la même expérience que celle des serviteurs du roi. Nous avons souvent l’impression de crier dans le désert. Mais nous ne devons pas nous décourager, comme Jésus ne s’est pas découragé. La salle de noce sera remplie de convives et de convives que nous n’attendions pas ! Autre est celui qui sème, autre est celui qui moissonne. Qu’attend de nous Jésus ? Non que nous ayons beaucoup de succès, mais que nous soyons fidèles ! L’Eglise nous invite aujourd’hui à prier et à imiter Sainte Rose de Lima, la première sainte de l’Amérique latine. Elle a vraiment imité Sainte Catherine de Sienne, elle était passionné de Jésus et passionné du salut des Indiens. Soyons passionnés comme elle du salut des âmes. Je voudrais conclure en disant un mot de Mr Gérard Soulages qui a 100 ans aujourd’hui. Au Ciel, on doit fêter son anniversaire. La Messe est offerte à son intention. Les derniers mots qu’il m’a adressés, quelques jours avant sa mort, ont été : la Foi, la Foi, la Foi ! Puisse son exemple et sa grande estime pour notre Fondateur nous aider à bien vivre cette Retraite avec le désir ardent de bien préparer l’année de la Foi et d’aider nos amis à vivre de la Foi et à la transmettre fidèlement.