Sainte Marie Madeleine et la fête de la colonie

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Homélie du dimanche 22 juillet 2012, fête de sainte Marie Magdeleine et de la Colonie.

Bien chers enfants, bien chers amis, la Fête de la colonie se déroule, cette année, un dimanche, le Jour du Seigneur. De ce fait, nous ne pouvons pas célébrer la Messe de Sainte Marie-Magdeleine mais celle du dimanche. Cela ne nous empêche pas de bien prier celle qui a le plus aimé Jésus après la Sainte Vierge ! Les lectures de ce dimanche insistent sur la mission du Berger ou du Pasteur.

Dieu, d’abord, a reproché aux misérables bergers de ne pas aimer leurs brebis, de ne pas les soigner, de ne pas se fatiguer pour elles. A cause de ces mauvais bergers, les brebis se sont égarées et dispersées. Dieu a donc décidé de S’occuper Lui-même de ces brebis égarées pour les ramener à la bergerie et leur donner de bons pâturages. Ce Bon Berger que Dieu avait promis de nous donner est Jésus. Avec le psaume 22, nous avons chanté notre joie et notre confiance : le Seigneur est mon Berger, rien ne saurait me manquer ! Nous avons commencé la colonie en vous confiant à Jésus et à Notre-Dame des Neiges et nous avons dit que nous savions qu’Ils veilleraient bien sur vous et qu’Ils veilleront bien sur vous en cette troisième semaine. Oui, lorsque vous retournerez chez vous et lorsque vous serez dans vos écoles, soyez les témoins de Jésus et dites à vos parents et amis : Jésus est mon Berger je ne manque de rien ! Dans la deuxième lecture de ce dimanche, Saint Paul nous a expliqué comment Jésus avait exercé sa Mission de Bon Berger : en donnant sa vie pour ses brebis. C’est pour nous qu’Il est mort sur la Croix afin de nous unir en un seul troupeau. Les mauvais bergers fuient devant les loups et laissent les brebis sans défense. Le Bon Berger, lui, défend ses brebis et préfèrent mourir pour elles plutôt que de les voir attaquer par les loups ! Que pouvons-nous craindre avec un tel Bon Berger ? Aimons Jésus de tout notre cœur et remercions-Le beaucoup, beaucoup ! Le danger qui menace les brebis ne vient pas seulement des loups, il vient surtout d’un personnage plus dangereux encore : le démon ou Satan. Jésus, le Bon Berger, est surtout venu pour nous arracher des filets du démon. Saint Marc, dans l’évangile de ce dimanche, nous dit que Jésus voulait que ses apôtres se reposent. Ils étaient allés dans un lieu désert pour cela, mais une grande foule a suivi Jésus et ses apôtres. Notre-Seigneur ne s’est pas fâché, mais pouvait-Il se fâcher Lui, le Bon Berger, en voyant cette grande foule qui était comme des brebis sans berger. Qu’a fait Jésus ? Il fut saisi de pitié pour eux et s’est mis à les instruire longuement. Ses apôtres qui étaient venus là pour se reposer, ne se sont pas reposés ! Jésus va leur demander de donner à manger à toute cette grande foule ! C’est impossible, diront-ils ! Alors Jésus va multiplier les pains et les poissons pour que tous puissent manger à leur faim. Oui, Il est le Bon Berger ! Dans une parabole, Jésus avait parlé du Bon Berger qui laissait les brebis en bonne santé pour aller chercher la brebis égarée. Il voulait nous faire comprendre qu’Il était ce Bon Berger à la recherche des grands pécheurs. Nous fêtons en ce 22 juillet la brebis égarée qu’Il est allée chercher et qu’Il a ramené dans la bergerie de Son Père : Marie Magdeleine. Elle était la sœur de Marthe et de Lazare, les amis de Jésus. Mais elle s’était éloignée de son frère et de sa sœur. Elle avait préféré choisir la vie de péché. Elle était devenue une très grande pécheresse. La Sainte Vierge, Marthe, Lazare priaient beaucoup pour elle, mais elle ne voulait pas changer de vie. Elle accepta, une fois, de venir écouter Jésus. Notre-Seigneur pria alors son Père. Il parla avec beaucoup de flamme. Ses paroles touchèrent profondément le cœur de Marie Magdeleine qui se convertit. Elle fut délivrée du démon qui la possédait, mais 7 autres démons vinrent la posséder et elle retomba dans ses péchés. Elle n’était pas heureuse dans sa vie de péché ! Elle rencontra à nouveau Jésus et elle désirait encore se convertir. Elle demanda à Notre Sauveur si c’était encore possible. Jésus lui dit, bien sûr, que c’était possible, mais il fallait qu’elle imiter la Sainte Vierge et qu’elle soit aidée par elle. Jésus, le Bon Berger, la délivra de ses sept démons. Quelle joie pour Lui ! Il y a plus de joie au Ciel pour un pécheur qui se convertit que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion a dit Jésus ! Oui, la conversion de Marie Magdeleine a donné une très grande joie à Jésus. Judas, lui, était jaloux, ainsi que d’autres Pharisiens qui méprisaient celle qui avait été une grande pécheresse. Ils critiquèrent le geste de Marie-Magdeleine qui acheta un parfum très précieux pour répandre sur les pieds mais aussi sur la tête de Jésus. Notre-Seigneur dit alors : il lui a été beaucoup pardonné parce qu’elle a beaucoup aimé ! Marie Magdeleine était aux côtés de la Sainte Vierge pendant la Passion de Jésus. Elle était là au pied de la Croix. Elle a été beaucoup plus courageuse que les apôtres et disciples ! C’est à Marie Magdeleine que Jésus est apparu en premier après sa Résurrection. La divine Providence a conduit ensuite cette grande Sainte dans le Sud de la France à la Sainte Baume où elle a vécu dans la pénitence et l’amour de Jésus pendant plus de vingt années. Demandons à la Sainte Vierge et à Sainte Marie Magdeleine de nous apprendre à aimer Jésus amoureusement ! Il suffit d’aimer !

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