Sommes nous libres par rapport au dieu de l'argent?

Sommes-nous vraiment libres par rapport au dieu Mamon ? Si nous vivons la première Béatitude de Jésus, nous resterons libres et Dieu sera à la première place en notre vie. Saint François d’Assise a été conquis par la Béatitude de la pauvreté volontaire. Il a parfaitement imité Jésus et il est devenu le frère universel que notre Pape François a choisi comme Saint Patron de son ministère pétrinien. Notre Saint-Père veut une Eglise pauvre qui aime les pauvres. Jésus vient de nous dire : vous ne pouvez pas servir Dieu et l’Argent ! Demandons à la Vierge Marie de nous aider à répondre à cette question fondamentale : quel Dieu adorons-nous en vérité ? Dieu Trinité ou l’Argent ? Puisse Notre-Dame des Neiges nous aider à faire le bon choix et à imiter les parents de la Sainte Vierge et les Bx Louis et Zélie Martin. Ces deux familles avaient des biens, mais elles ont su les utiliser pour subvenir aux besoins de leur famille, de l’Eglise et des pauvres. La Béatitude du riche est d’aider le pauvre : telle est la leçon que Jésus veut nous donner en ce dimanche ! Saint Jean Chrysostome a été le grand docteur de cette Béatitude. Il a fait comprendre que nous nous enrichissons en aidant les pauvres. Au jour de notre mort, en effet, les pauvres que nous avons aidés nous accueilleront dans le Royaume des Cieux !

La prophétie d’Amos est, hélas, toujours actuelle : que d’injustices, que de pauvres privés de leurs droits et injustement lésés ! Puissent les responsables politiques prendre au sérieux l’avertissement de Dieu. Le psaume 112, comme le Magnificat de la Vierge Marie, révèle que Dieu se fait le défenseur des pauvres : de la poussière Il relève le faible et Il retire le pauvre de la cendre pour le faire siéger parmi les princes ! Avec Notre-Dame des Neiges, vivons le Magnificat et grandissons dans la vertu d’humilité. Plus nous nous abaisserons, plus nous serons élevés par Dieu. Nous connaîtrons alors la vraie joie, celle de St François !

Saint Paul, dans la deuxième lecture, a donné deux enseignements importants pour ce temps de rentrée et l’année de la Foi.

• Il nous appelle d’abord à la prière pour tous les hommes dont les chefs d’Etat. Notre Pape François vent de rappeler la nécessité de cette prière afin qu’ils gouvernent selon les vraies valeurs : les valeurs non négociables. La journée de jeûne et de prière du 7 septembre dernier a porté des fruits. La paix en Syrie et dans le monde, certes, n’est pas encore gagnée, mais les bombardements ont été évités. Ne nous lassons pas de prier pour tous les Chefs d’Etat. Par nos prières, nous pouvons obtenir leur conversion. Saint Pie X et Marthe Robin ont prophétisé la conversion de la France. Prions ardemment pour cela. Nos responsables politiques savent que la France est née bien avant 1789, à la fin du Ve siècle au moment du baptême de Clovis et de ses soldats Francs. Jean-Paul II, en juin 1980, a rappelé à la France qu’elle était la Fille aînée de l’Eglise et qu’elle devait être éducatrice des peuples, du fait de son Alliance avec la Sagesse éternelle. Puissent les lois de la France être à nouveau en accord avec la Loi naturelle dont Dieu est le seul et solide fondement !

• Le deuxième enseignement de Saint Paul concerne la Volonté de Dieu : que tous les hommes soient sauvés en son Fils unique ! Puissent tous les baptisés, en cette année de la Foi, mieux comprendre ce plan divin du Salut. Dans l’Encyclique Lumen Fidei – que vous approfondirez cet après-midi avec frère Etienne – notre Pape François et Benoît XVI, le rédacteur principal, font découvrir ce qu’est la Foi : la réponse de l’homme à l’Amour de Dieu qui l’appelle au Salut. La Foi naît de la rencontre avec l’Amour de Dieu. Elle est, certes, «lumière» qui éclaire nos pas en ce monde, mais elle vient de l’Amour. Notre Pape François vient d’écrire à un incroyant :

« puisque la vérité dont témoigne la foi est celle de l’amour, il résulte alors clairement que la foi n’est pas intransigeante, mais elle grandit dans une cohabitation qui respecte l’autre. Le croyant n’est pas arrogant ; au contraire, la vérité le rend humble, sachant que ce n’est pas lui qui la possède, mais c’est elle qui l’embrasse et le possède. Loin de le raidir, la sécurité de la foi le met en route, et rend possible le témoignage et le dialogue avec tous ».

Avec Notre-Dame des Neiges, en cette année de la Foi, partageons le désir ardent de Dieu : le Salut de tous les hommes et comprenons l’urgence de la Mission et la nécessité de la proclamation courageuse de la Foi : « malheur à moi si je n’évangélise pas », disait Saint Paul. La mission, pour Jean-Paul II, est la mesure de notre Foi. Comment, en effet, garderions-nous pour nous seuls le trésor de la Foi ? Un tel trésor, nous ne pouvons que vouloir le communiquer aux autres ! Benoît XVI a ouvert l’année de la Foi le jour du 50e anniversaire du Concile Vatican II, le 11 octobre, et pendant le Synode sur la nouvelle évangélisation. Il voulait, à la suite de Jean-Paul II, que nous avancions au large avec la boussole du Concile Vatican II et que nous jetions les filets avec Foi. Mère Marie Augusta, en ce cinquantième anniversaire de son décès, nous a fait comprendre que seul l’apostolat de l’amour est irrésistible ! Que Notre-Dame des Neiges, en ce jour, nous fasse grandir dans la joie et l’espérance. Les temps sont difficiles, c’est vrai, mais ne doutons pas : Jésus a dit à Ste Marguerite-Marie qu’Il règnerait malgré Satan et ses suppôts. La Vierge Marie a prophétisé à Fatima sur le triomphe de son Cœur Immaculé et le temps de paix qui serait donné au monde. Nous en parlerons dans la Conférence après la Messe. Que rien ne nous trouble, Dieu notre Père est Tout Puissant, ayons une foi inébranlable en Lui. Il nous aime à la folie.