Soutenons la mission de l'Eglise en faisant avec Amour toutes nos petites actions quotidiennes !

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Homélie du dimanche des missions.

Benoît XVI, en ce dimanche des missions, donne à l’Eglise ce message :

« La célébration de la Journée Missionnaire mondiale se charge cette année d'une signification toute particulière. Le 50ème anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II, l'ouverture de l'Année de la Foi et le Synode des Évêques sur la nouvelle évangélisation concourent à réaffirmer la volonté de l'Église de s'engager avec plus de courage et d'ardeur dans la missio ad gentes afin que l'Évangile parvienne jusqu'aux extrémités de la terre… en convoquant l'Année de la Foi, j'ai écrit que le Christ « aujourd'hui comme alors, nous envoie par les routes du monde pour proclamer son Évangile à tous les peuples de la terre »… Nous Pasteurs, religieux et religieuses ainsi que tous les fidèles dans le Christ, nous devons nous mettre sur les traces de l'apôtre Paul, qui, « prisonnier du Christ à cause de vous, païens... » (Ep 3, 1) a travaillé, souffert et lutté pour porter l'Évangile parmi les païens (Col 1, 24-29) sans économiser énergie, temps et moyens pour faire connaître le Message du Christ. L'un des obstacles à l'élan de l'évangélisation est, en effet, la crise de la foi non seulement du monde occidental mais d'une grande partie de l'humanité qui a pourtant faim et soif de Dieu et doit être invitée et conduite au pain de vie et à l'eau vive comme la Samaritaine qui se rend au puits de Jacob et dialogue avec le Christ. «Malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile !», disait l'Apôtre Paul (1 Co 9, 16). Cette parole résonne avec force pour tout chrétien et pour toute communauté chrétienne sur tous les continents ».

Puisse le message de notre Saint-Père toucher le cœur de tous les baptisés, en ce dimanche, plus particulièrement celui des jeunes, appelés par Jésus à tout laisser pour se donner totalement à la Mission ! La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux, a dit Jésus, priez donc le Maître de la Moisson d’envoyer des ouvriers à sa Moisson. Soyons plus déterminés et confiants pour obtenir du Cœur de Dieu les prêtres et les consacrés selon le Cœur de Jésus.

Les lectures de ce dimanche révèlent, d’une part, que le carriérisme devrait être exclu dans la Mission de l’Eglise : Jacques et Jean, comme les autres apôtres, désiraient les premières places dans le Royaume de Jésus, le Christ Roi. Notre-Seigneur leur a dit : « vous ne savez pas ce que vous demandez ». Jésus va alors leur révéler le mystère de la Rédemption qu’ils sont encore incapables de comprendre : la Mission de Jésus trouvera son accomplissement dans la mort de la Croix ! Les apôtres, eux aussi, connaîtront le martyre. Comprenons en ce dimanche des missions que celui qui veut être grand dans l’Eglise de Jésus doit être serviteur de ses frères et de ses sœurs. Jésus règne, disait Jean-Paul II, en servant ! Il a accompli parfaitement la prophétie du Serviteur souffrant d’Isaïe en justifiant des multitudes par ses souffrances rédemptrices. La lettre aux Hébreux dit qu’Il est notre Grand Prêtre. Il nous a réconciliés avec Son Père. Nous pouvons nous avancer avec pleine assurance vers notre Dieu Tout-Puissant, nous recevrons la grâce et la Miséricorde. Faisons découvrir Jésus aux hommes de notre temps !

En cette année de la Foi, nous reprendrons, chaque dimanche, des extraits du discours du mercredi de Benoît XVI. Ce premier mercredi de l’année de la Foi, il nous a dit :

« Dès l'origine de l’Eglise s'est posé le problème des règles de foi, de la fidélité à l'Evangile, à la vérité salvifique de Dieu. Dans la profession de foi, nous nous rattachons à la personne de Jésus et à son historicité. "Dans le credo réside la vie morale du chrétien, qui y trouve fondement et justification. Nous vivons dans un monde en mutation profonde où la sécularisation et le relativisme marquent fortement la mentalité générale. L'enquête menée en vue du synode sur la nouvelle évangélisation a montré certains dangers : une foi vécue passivement et de manière trop personnelle, le refus de l'éducation à la foi ou la fracture entre foi et vie. Souvent le chrétien ne connaît même pas le cœur de la foi catholique contenu dans le credo, mais se laisse gagner par un certain syncrétisme ou relativisme religieux, dénué de clarté quant à la vérité de croire et au caractère salvifique du christianisme. Il nous faut revenir à Dieu, au Dieu de Jésus-Christ, redécouvrir le message évangélique et le faire plus profondément entrer dans notre conscience et dans notre mode de vie. Par mes catéchèses de l'Année de la foi, j'entends aider qui entreprend cette démarche d'approfondissement des vérités de la foi, relatives à Dieu, à l'homme, à l'Eglise.et de réflexion sur les affirmations du credo. Je voudrais qu'on voie clairement que les vérités de foi intéressent directement notre vécu, qu'elles réclament une conversion de vie, qu'elles engendrent un mode nouveau d'envisager et de croire en Dieu".

Prenons au sérieux ce que notre Saint-Père nous dit et prions la Vierge Marie pour que l’ensemble des baptisés ouvrent leur cœur en cette année de la Foi. Benoît XVI, au début du Synode, a souligné les fléaux qui gangrène notre Eglise en Occident : la tiédeur et l’indifférence. Ne baissons pas les bras, ne nous décourageons pas. La France, fille aînée de l’Eglise, et l’Europe aux racines chrétiennes ne sont pas obligées de perdre complètement leur âme ! Le réveil est possible, la conversion est envisageable parce que la grâce de Dieu est toute puissante. Mais Jésus a besoin d’instruments, humbles, zélés, généreux et courageux. Voulons-nous être du nombre de ces instruments ? Voulons-nous dire « oui » à Jésus pour tout ce qu’Il nous demandera pour L’aider à sauver les âmes et à édifier un monde meilleur, la civilisation de l’Amour ? N’ayons pas peur : Jésus ne nous demande pas de choses extraordinaires, Il ne nous appelle pas à faire des exploits, à supporter de grandes pénitences, mais à faire les plus petites choses de notre vie quotidienne en y mettant beaucoup d’amour en imitant la co-patronne des Missions : Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus !

Avec la Vierge Marie, dont la mission maternelle précède la mission de tous les apôtres et missionnaires, désirons ardemment la fécondité de la Mission de l’Eglise : que Jésus puisse conquérir le cœur de beaucoup d’hommes à Son Amour

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