Un mercredi des cendres en union avec le Saint Père et en priant pour la France

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Messe du mercredi des cendres 2013 en communion avec Benoît XVI

Ce mercredi des cendres de l’année de la Foi est marquée par la décision de notre très aimé Pape Benoît XVI que nous avons commentée hier. Nous participerons en direct, grâce à KTO, à sa dernière Messe publique en tant que Pape ( aujourd'hui à 17h ). Il va introduire l’Eglise universelle, une dernière fois, en tant que Successeur de Saint Pierre dans le temps de grâces qu’est le carême. Nous écouterons avec émotion l’humble commentaire qu’il nous donnera, ce soir, sur les lectures que nous venons d’écouter. Par le prophète Joël, Dieu nous demande de revenir à Lui de tout notre cœur. Saint Paul nous supplie : « Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu » !

Le psaume 50 nous invite à demander à Dieu la grâce d’une vraie contrition dont le fruit sera la vraie joie. Jésus, dans l’évangile, rappelle les trois œuvres que nous avons à accomplir davantage encore pendant le carême : l’aumône, la prière et le jeûne. Il nous met en garde, cependant : agissons non pour plaire aux hommes, mais à Dieu qui voit dans le secret ! Vivons un saint carême dans l’humilité et l’amour.Nous ne pouvons pas, c’est évident, ne pas revenir sur l’évènement mondial qu’est la renonciation de Benoît XVI à son ministère pétrinien. Cette information fait la une des informations mondiales. La personne du Pape ne rend personne indifférent. La grande majorité loue son courage et son humilité. Beaucoup de catholiques comprennent l’importance d’organiser des temps de prière pour lui et pour son successeur. L’Eglise, en ce carême de l’année de la Foi, va vivre un nouveau Cénacle avec les Cardinaux qui seront en Conclave. Comprenons-en l’enjeu et la gravité ! Nous avons été blessés, hier, avec tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté par la provocation scandaleuse et haineuse de 8 femmes qui se sont dénudées dans la Cathédrale de Notre-Dame de Paris en injuriant notre Saint-Père. Cette nouvelle manifestation christianophobe révèle ce que nous ne cessons de dire, depuis des mois : le combat s’intensifie entre la Femme et le Dragon, entre le Ciel et l’Enfer.

Quelle souffrance pour les fils et filles chrétiens de la France, Fille aînée de l’Eglise, devant le vote favorable de la majorité des députés français sur le projet de loi du mariage homosexuel ! La voix de la raison n’a pas été entendue. Le Sénat doit encore se prononcer. Nous devons continuer à nous mobiliser pour obtenir que la raison l’emporte enfin sur la passion et que notre Président ne promulgue pas une loi qui serait en grave contradiction avec la Loi naturelle. Les générations Jean-Paul II et Benoît XVI sont déterminées, nous nous en réjouissons. Puisse ce saint temps du carême et ce temps de préparation du prochain Conclave susciter une prière plus fervente encore et une plus grande générosité dans le sacrifice et le combat spirituel pour obtenir les grâces de conversion nécessaires en vue de la conversion de la France et de son renouveau. Ne baissons pas les bras, ne nous décourageons pas et ayons une confiance plus grande encore en ces mots de l’archange Gabriel : « Rien n’est impossible à Dieu » !

Dieu nous a donné, à la suite de Paul VI, deux très grands Papes : Jean-Paul II et Benoît XVI. Il nous donnera encore un Pape selon son Cœur, si nous Le lui demandons avec confiance et humilité. Mais ne soyons pas superficiels. Le temps que nous vivons est un temps grave. Nous ne devons pas le prendre à la légère. L’enfer s’agite, vise et combine. Le Ciel, c’est évident, ne reste pas inactif, mais nous devons beaucoup prier, souffrir et offrir et entraîner les membres de nos familles et nos amis à la prière et au combat spirituel contre nos propres péchés et contre la déchristianisation de l’Europe et de la France. Comprenons la souffrance du Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie et soyons leurs petits instruments en imitant le très doux et humble serviteur des serviteurs qu’est Benoît XVI. Avec Jésus au désert et avec celui qui demeure son doux Vicaire sur la terre jusqu’au 28 février, vivons ce carême en combattant énergiquement et avec détermination nos péchés et nos défauts et en ne nous laissant pas égarer par les tentations subtiles du démon.

Nous allons recevoir l’imposition des cendres. Les cendres sont un symbole de deuil et de pénitence. Le prêtre qui nous les imposera tracera sur notre front une croix avec ces cendres en disant : « souviens-toi, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière ». Cette phrase nous rappelle ce que disait Abraham : moi qui ne suis que poussière et cendre (Gn XVIII, 27). Ainsi est exprimée la fragilité de notre nature humaine. L’imposition des cendres peut aussi se faire en utilisant la phrase évangélique : « convertissez-vous et croyez à l’évangile », qui indique davantage le but du carême : la conversion. Préparons nos cœurs à recevoir le sacramental des cendres avec le désir de recevoir de Jésus la grâce de vivre un carême d’humilité et d’amour.

Soyons plus unis encore à notre grand Pape Benoît XVI qui se prépare à présider sa dernière Liturgie dans la Basilique Saint-Pierre en tant que Successeur de Saint Pierre. Redisons-lui encore ce que nous lui avons dit, hier : très Saint-Père, nous vous aimons et nous sommes profondément unis à vous !

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