Une femme résolue et courageuse !

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4 Février 2017 : Sainte Véronique (Frère Xavier)

Aujourd’hui, nous avons la joie de fêter sainte Véronique, une sainte femme au cœur généreux, compatissant et fort qui a essuyé le visage de Jésus sur le chemin du calvaire. Sur son linge fut imprimé le visage souffrant de Jésus. Le souvenir de cette rencontre de Véronique et du Christ souffrant est à jamais conservé dans la VIème station du Chemin de Croix.

Les visions de la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich nous confirment ce geste gardé en mémoire par la tradition. Elles nous apprennent qu’elle s’appelait Séraphia (= brûlant) mais ensuite elle fut appelée du nom du linge qu’elle appliqua sur le visage de Jésus ‘veron ‘ikon’ = vraie image. Elle était cousine de Jean-Baptiste et du vieillard Siméon. Elle assista au mariage de saint Joseph et de la sainte Vierge. Ayant environ 20 ans, elle put aider Jésus à se nourrir quand il resta à Jérusalem à 12 ans.

Elle assista aussi aux noces de Cana. Elle fut admise dans la cellule de Jean-Baptiste après que celui-ci eut la tête coupée et découvrit aussi la tête de Saint Jean-Baptiste. Comme on peut le voir, elle était d’un tempérament résolue, farouche et courageux. Elle travailla pour le groupe des disciples en pourvoyant à leur nourriture et au service des pauvres. Son mari, Sirach, d’abord opposé à Jésus, fut attiré à Lui par Joseph d’Arimathie et Nicodème. Aussi, il cessa d’empêcher sa femme de fréquenter Jésus et de l’aider.

Environ 3 ans après l’Ascension de Jésus, l’empereur Tibère cherchait des renseignements sur ce Jésus dont on parlait encore et dont  les disciples se multipliaient. Il fit venir Véronique avec Nicodème et Epaphras. Véronique déploya devant Tibère le linge sacré. L’empereur qui était alors gravement malade fut immédiatement guéri. Des traditions confirment cette guérison. Véronique revint ensuite à Jérusalem. Lors de la persécution contre Saint Lazare, quelques années après l’Ascension, sainte Véronique fut aussi arrêtée puis enfermée dans un cachot où elle mourut de faim.

La bienheureuse Anne-Catherine Emmerich nous dit encore que sainte Véronique était une tendre amie de la Vierge Marie. En ce premier samedi du mois, demandons à sainte Véronique de nous aider à devenir nous aussi de  tendres amis de la Sainte Vierge. Quelle enflamme nos cœurs de compassion pour réparer les outrages que le cœur Immaculé de Marie reçoit de manière incessante ! En cette année du centenaire des apparitions de Fatima, nous voulons être particulièrement ardents pour consoler son cœur si pur et ainsi hâter son triomphe. Rappelons que la dévotion des premiers samedi du mois est le grand moyen que Dieu nous a donné pour hâter le triomphe du cœur Immaculé de Marie.

Aujourd’hui, sainte Véronique et la sainte Vierge veulent nous aider à vivre les temps de plus en plus difficiles que nous avons à vivre. L’Eglise vit son calvaire, elle vit le chemin de la passion et sa purification. Comme elles, ne nous laissons pas impressionner par la violence de la tempête ; comme elles, ne désertons pas. Sainte Véronique et la Sainte Vierge nous rappellent qu’après la Passion est venu soudain le triomphe de la Résurrection.

Nous voulons terminer cette homélie par la prière avec laquelle le cardinal Ratzinger en 2005 concluait sa méditation de la 6ème station du chemin de croix : « Seigneur, donne-nous l’inquiétude du cœur qui cherche ton visage. Protège-nous de l’obscurcissement du cœur qui ne voit que l’apparence des choses. Donne-nous la sincérité et la pureté qui nous rendent capables de voir ta présence dans le monde. Quand nous n’avons pas la capacité de faire de grandes choses, donne-nous le courage d’une humble bonté. Imprime ton visage dans nos cœurs, afin que nous puissions te rencontrer et montrer au monde ton image ».

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