Vivons dans la joie pascale

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Homélie du 6e dimanche de Pâques 2014 en la Fête des Mères.

Bien chers amis, nous venons de demander à Dieu la grâce de célébrer avec ferveur le Christ ressuscité afin que le mystère pascal reste présent dans notre vie et la transforme. Célébrons-nous avec ferveur, en ce temps pascal, le Christ ressuscité ? Notre vie est-elle vraiment transformée ? Rayonnons-nous la joie pascale ? Demandons à Notre-Dame des Neiges la grâce de rayonner davantage cette joie pascale et de vivre avec Jésus. Nous serons alors les sentinelles du matin dont parlait Jean-Paul II.

Ces sentinelles qui, joyeusement, sont appelées à annoncer que Jésus ressuscité, Soleil Levant, va resplendir à nouveau sur notre Europe, qui est privée de la Lumière divine du fait de la grave éclipse de Dieu ! Les évêques de Vatican II ont appelé les chrétiens et les hommes de bonne volonté à la Joie et à l’Espérance malgré les tristesses et les angoisses. Aujourd’hui, en communion avec notre Pape François qui est en Terre Sainte, nous devons appeler nos contemporains à la Joie et à l’Espérance. Notre monde n’est pas appelé au chaos mais à la civilisation de l’Amour. Une telle civilisation est possible ! L’Europe a encore une Mission à remplir au service des autres Continents, mais elle ne la remplira que dans la fidélité à ses racines chrétiennes. L’espérance de l’Europe et du monde n’est pas dans l’économie mais en Jésus. Il faut choisir Dieu ou l’Argent. Bien sûr, il est nécessaire qu’il y ait des institutions européennes et mondiales, qui œuvrent pour la justice et la paix. La véritable espérance des hommes ne peut être que Jésus car Lui Seul est le Fils de Dieu fait homme, mort et ressuscité pour sauver les hommes pécheurs. N’ayons pas honte de Jésus et de Son Eglise et rayonnons vraiment la joie de l’évangile !

L’évangile de ce dimanche est un nouvel extrait du discours après la Cène. Jésus nous appelle à être fidèles à ses commandements. Cette fidélité est le signe de notre Amour envers Lui, de la vérité de notre Amour, de notre Amour dans la vérité ! Le disciple bien-aimé de Jésus l’a souligné : on ne peut pas dire que l’on aime Jésus et désobéir à ses commandements ! Religion chrétienne et morale sont intrinsèquement liées. Être chrétien, c’est, bien évidemment, participer à la Liturgie de l’Eglise mais c’est aussi vivre en chrétiens en observant la Loi de Dieu. C’est ainsi que l’on est sel de la terre et lumière du monde ! Tous les baptisés sont appelés à la sainteté parce que, tous, ont reçu l’Esprit-Saint. Jésus avait promis l’Esprit Saint à ses apôtres dans son discours après la Cène. Il nous communique Son Esprit par le baptême et la confirmation ! La première lecture des Actes des apôtres en témoigne : des Samaritains baptisés qui n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit, le reçoivent par l’imposition des mains de Pierre et de Jean.

Saint Pierre, dans la deuxième lecture, nous appelle enfin à toujours être prêts à rendre compte de l’espérance qui est en nous avec douceur et respect. Participons-nous avec joie et détermination à l’évangélisation ? Ne sommes-nous pas trop timides pour témoigner de Jésus ? Nous devons nous poser cette question en ce dimanche d’élections européennes : n’avons-nous pas une responsabilité, du fait de notre tiédeur ou peur, dans l’oubli, le rejet ou le mépris des racines chrétiennes de l’Europe ? Demandons aux Saints de France et d’Europe de nous aider à nous réveiller et à ne pas avoir peur de témoigner des valeurs non négociables qui ont permis l’édification de l’Europe chrétienne. N’ayons pas peur d’aller à contre-courant !

Prions, en ce dimanche de la Fête des Mères, pour toutes les mamans mais aussi pour toutes les femmes auxquelles Jean-Paul II avait adressé son dernier grand message en France, le 15 août 2004 : être les sentinelles de l’invisible. La France et l’Europe ont besoin de nouvelles Saintes Geneviève, Jeanne d’Arc, Thérèse de l’Enfant-Jésus, Marthe Robin et Mère Marie Augusta ! En cette Fête des Mères, n’oublions pas les épouses qui n’ont pas pu avoir d’enfants : qu’elles ne se découragent pas. En offrant leur épreuve à Jésus crucifié, elles pourront, elles aussi, exercer une autre forme de maternité. A la suite de la Vierge Marie, des Saintes ont exercé cette maternité spirituelle. En ce 25 mai, l’Eglise vénère deux de ces Saintes : Sainte Marie Madeleine de Pazzi et Ste Magdeleine Sophie qui ont eu un point commun : leur amour passionné pour Jésus. Ste Magdeleine Sophie, dans son charisme, a compris la mission irremplaçable de l’éducation. Cette urgence de l’éducation est l’une des grandes missions que Dieu confie aux femmes. Jean-Paul II disait que Dieu confie l’homme à la femme. C’est elle qui le porte pendant neuf mois en son sein, c’est elle aussi qui lui apprend à être humain ! Eduquer pour Mère Marie Augusta, c’est faire découvrir que nos modèles parfaits sont Jésus et Marie. L’éducation est comme une pâque, un passage de l’homme terrestre à l’image d’Adam à l’homme spirituel à l’image de Jésus, le nouvel Adam. L’éducation, disait Mère Marie Augusta est un divin métier. Puissent toutes les mamans, aidées par leurs époux, éduquer les cœurs de leurs enfants à l’image et à la ressemblance des Cœurs de Jésus et de Marie ! Puissent toutes les femmes du monde ressembler davantage au Cœur Immaculé de Marie, Notre-Dame des Neiges, et devenir des éducatrices des cœurs !

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