Vivons en méditant davantage la Passion de Jésus

Jésus n’est-Il pas le Fils Bien-Aimé de Dieu le Père ? Le Sanhédrin L’a condamné à mort, alors qu’il n’a jamais fait de mal ! Nous sommes en présence du mystère du Mal. Comment Jésus va triompher de ce mysterium iniquitatis ? Par le pardon et l’amour : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! » Dieu le Père, qui dirige les événements de l’histoire, se sert même du mal pour faire l’œuvre de son Amour. L’Histoire du Salut nous le révèle : Joseph, vendu par ses frères, sera leur médiateur auprès de Pharaon avec la terrible famine. Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, disait St Paul. Le psaume 104 nous invite à ne pas oublier les merveilles de Dieu. La parabole de Jésus, en ce jour, n’est pas à commenter. Soulignons la leçon que Notre-Seigneur en a tirée : « c’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! » De quelle œuvre parlait-Il ? De l’œuvre de la Rédemption qui est plus merveilleuse encore que l’œuvre de la création. Mais n’opposons pas ces deux œuvres divines : la Rédemption n’existerait pas sans la création ! Mais témoignons de la Puissance de Dieu face au mystère du mal : Il a justifié des pécheurs à la nuque raide ? Rien ne Lui est impossible ! Le Verbe incarné, pierre rejetée par les bâtisseurs, devient par Sa Passion et Sa Résurrection, la pierre angulaire de l’Eglise, Sacrement du Salut de tous les hommes pécheurs ! Vivons bien ce temps de carême en méditant davantage en profondeur la Passion de Jésus, non seulement dans son aspect douloureux, mais aussi dans ce qui en constitue la clé : le grand mystère de l’Amour miséricordieux de Dieu ! Nos Père et Mère désiraient que leurs enfants ne s’habituent jamais à ce mystère douloureux. Nous ne devrions jamais passer devant une croix avec indifférence… mais hélas, nous sommes si absorbés par nos préoccupations ! Jésus est là sur la Croix, souffrant pour nous. Chiara Lubic rappelait souvent qu’Il fallait contempler Jésus abandonné. Chiara Luce a été beaucoup aidée par cette contemplation. Contemplons aussi son Grand Amour : ce n’est pas pour rire qu’Il nous a aimés, rappelait Mère Marie Augusta. Oui, Jésus, Tu nous as aimé jusqu’à la mort de la Croix, Tu nous as aimés jusque-là ! Que Ta Passion soit l’objet de notre pensée en ce Vendredi, qu’elle nous donne courage, force et sérénité avec Saint Dominique Savio, le Saint de la vraie joie en Dieu !