In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

Un choc thermique de 150°C, ça vous tente 

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 111)

Bonjour à tous et bienvenue sur la toile de Jips. Préparez-vous à un formidable chaud et froid parce qu’aujourd’hui, nous faisons dans l’extrême. Nous nous rendons en effet dans les déserts les plus hostiles ! Quand on pense « désert », on pense « Sahara », mais il y a aussi des déserts de glace…

En Antarctique, il neige très peu, avec des précipitations de 2 à 5cm chaque année en moyenne. Le record de température est de -89°C (normalement vêtu, on meurt alors en moins de deux minutes). Y a-t-il âme qui vive dans ces conditions ? Oui, bien sûr ! Divers baleines et phoques vivent en Antarctique, ainsi que des oiseaux. Le grand secret de cette vie de surgelés ? La richesse extraordinaire des eaux australes.

Dans le grand froid, les techniques de survie varient : tandis que de petits animaux se laissent carrément geler, tout en maîtrisant le phénomène afin que ne se forment pas de cristaux de glace, d’autres sécrètent des substances antigel leur permettant de maintenir liquides les fluides corporels même sous 0°C. Mais pour les plus grands, pas question de se laisser geler ! Il faut alors prévoir des doudounes de couches de graisse superposées. Il existe enfin une dernière technique : se serrer les coudes en se serrant très fort les uns contre les autres. Ainsi, les manchots empereurs forment-ils de gigantesques tortues au centre desquelles la température peut monter à +15°C (ils sont fous ces R…) !

D’autres contrées sont beaucoup moins froides, mais ça reste compliqué de sortir en hiver… Les hyperactifs se calment jusqu’à arriver à une tension très très faible… On dort alors comme un loir, quand on passe d’un pouls de cinq cents à cinq battements par minute, soit un moins d’un toutes les dix secondes !

Et quand il fait beaucoup trop chaud pour réguler la température de son corps et rester hydraté, comment faire ? D’abord, sortir de nuit, comme les scorpions par exemple. Mais on peut faire preuve de plus d’ingéniosité. Ainsi, un scarabée du désert de Namibie, où il ne pleut jamais, capte les brouillards à l’aide de ses pattes arrières, qu’il dresse pour que les plus fines gouttes s’y condensent et s’accumulent en une grosse qui descende jusque dans sa petite bouche. Et si on ne trouve pas du tout d’eau ? Qu’à cela ne tienne, on en produira ! C’est le cas du dromadaire dont la graisse de la bosse fond peu à peu.

Plus remarquable encore est le cas de la gerboise, espèce de Scrat du désert. Cette dernière creuse des trous très profonds où la température est un peu supérieure à 20°C, ne sort que la nuit, et parcourt de longues distances pour se nourrir de plantes salées. L’urée et les sels sont évacués moyennant une perte minimum en eau. Chimiste devant l’Éternel, elle dispose de la même science de combiner l’hydrogène tiré des graisses, avec l’oxygène de la respiration, pour produire… de l’eau et survivre plusieurs mois sans boire une goutte ! Malheureusement pour elle, le fennec, renard du désert, les chouettes et les chats des sables ne sont pas au même régime…

Pas si désert que ça le désert ! Même sous une tente ou dans un igloo, Jips peut élire domicile !

Allez, à + sur In Altum !

Jipsou.

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