Centenaire de la mort d'Anne de Guigné
Dans notre Foyer de Cannes, nous fêtons Anne de Guigné (1911 - 1922)
Il y a 100 ans mourrait la Vénérable Anne de Guigné...
C'est dans notre actuel Foyer de Cannes, sa maison familiale, qu'Anne de Guigné a rendu son âme à Dieu il y a 100 ans, le 14 janvier 1922... Petit-compte rendu des évènements qui ont eu lieu pour fêter ce centenaire...
Depuis ce dernier 14 janvier 2022, s’est ouvert le centenaire de l’entrée au Ciel de la vénérable Anne de Guigné.
Chaque évènement s’est déroulé dans la simplicité mais avec ferveur et joie.
Tout d’abord, comme chaque année après la messe de 8h30, les personnes le désirant eurent la possibilité de venir se recueillir dans la chambre où Anne a vécu sa dernière maladie, une méningite, qui la conduisit rapidement à partir avec les anges du Ciel. Elle n’avait pas onze ans.
A 17h00, tous étaient conviés à venir à la Villa saint Benoît où vécurent Anne de Guigné et sa famille et où la Famille Missionnaire de Notre-Dame a la grâce d’exercer sa mission depuis 20 ans. Les premiers arrivés regardèrent le DVD reportage (La conversion d’une enfant de Marc Jeanson).Pendant ce temps, les autres personnes ont pu se recueillir près de la petite Anne dans sa chambre et prendre un moment à la chapelle, devant le Saint-Sacrement exposé. Pour soutenir la prière, quelques dizaines de chapelet et/ou méditations étaient proposées avec des paroles et écrits d’Anne.
Après la fin du documentaire sur Anne, tous pouvaient poser des questions, d’autant plus qu’une nièce d’Anne, Mme Catherine de la Tour du Pin, était là. Quelques personnes venaient pour la première fois, grâce aux affiches déposées dans les différentes églises de Cannes ou à l’annonce dans les feuilles de la paroisse. Parmi ces nouveaux-venus, une dame désirait savoir qui nous étions. Sr Marie-Thérèse a pu alors faire une petite présentation de la communauté.
Un couple dit en partant sa joie d’avoir découvert ce lieu (ce sont pourtant des cannois). Madame exprima combien elle avait ressenti une présence dans la chambre d’Anne.
A 20h30, rendez-vous à l’église du Sacré-Cœur du Prado, paroisse d’Anne. Avec un petit nombre, une vingtaine de personnes, plus le curé de Cannes, le Père Guy Largillière, nous avons eu une «paraliturgie» pour y introniser un buste d’Anne. Nous avons commencé par rappeler les différentes parties de la vie de la vénérable. Puis, lecture de l’évangile nous invitant à accueillir les enfants dont les anges contemplent la face dans les Cieux. Monsieur le Curé, pris au dépourvu, commenta cet évangile, ce qu’il fit très bien. C’est ainsi que nous avons su que le matin même sur RCF, il y avait eu l’évocation de la figure d’Anne, après celle de sainte Nina, fêtée le 14 janvier (cf. ci-dessous !)
Le buste d’Anne, reposant sur un support, était en place avant la cérémonie. Le voile blanc le recouvrant fut enlevé.
Mais pourquoi cette célébration dans cette église ? Anne, décédée le 14 janvier 1922 à la Villa saint Benoît, eut sa messe de funérailles le lendemain 15 janvier 1922, dans cette église du Sacré-Cœur. Six mois plus tard, son corps était transféré au caveau familial du cimetière d’Annecy-le-Vieux. C’est grâce aux archives de la paroisse conservées maintenant aux archives de l’évêché, que l’on a pu connaître la date de la cérémonie religieuse.
Dimanche 16 janvier, journée pour tous, spécialement pour les familles. Messe, pique-nique, visite dans la chambre et…petite pièce de théâtre interprétée par les Ancelles de Notre-Dame des Neiges. Ces jeunes adolescentes se sont données de tout leur cœur pour commémorer les derniers jours de la vie d’Anne de Guigné. Les moyens étaient pauvres, juste quelques déguisements et ustensiles. Celle qui interpréta le rôle d’Anne et qui avait le plus de paroles à apprendre par cœur, exécuta fort bien son jeu et a reçu la grâce de mémoriser son texte sans hésitation, alors qu’aux dires de sa maman, elle n’a jamais réussi à apprendre une poésie en classe.
Merci aux Ancelles et merci vénérable Anne de Guigné ! Nous désirons ta béatification. Nous commençons à nous impatienter... entraîne-nous sur le chemin de la conversion, de l’acquisition des vertus, de la sainteté !