avril 2013 : L'Assomption de Notre-Dame éclaire notre propre destinée
Du 17 au 23 : L’Assomption de Notre-Dame éclaire notre propre destinée.
Le guide de lecture du CEC dit encore :
« dans le même regard de foi qui conduit à établir entre les vérités de la Révélation les liens et connexions qui font l’unité du mystère chrétien, la conscience croyante, depuis les origines, a grandi dans la connaissance du mystère de Marie. Entre l’Assomption, la maternité virginale et l’Immaculée Conception, il y a comme une sorte d’harmonie commune : en son corps et en son âme, la Vierge est affranchie du péché. Comment son destin terrestre ne pourrait-il recevoir par l’Assomption son parfait achèvement (CEC 967) ? »
Méditons plus attentivement encore le mystère de l’Assomption de Notre-Dame dans sa relation à l’Ascension de Jésus. Nous comprendrons mieux alors le « sens » de notre existence.
Beaucoup aujourd’hui recherchent le sens de leur vie. Le livre «le meilleur des mondes » de Huxley a bien décrit par anticipation la civilisation dans laquelle nous sommes plongés. Mais cette civilisation est, de fait, l’anti-civilisation. Elle rejette la Loi naturelle et son fondement : Dieu. Elle veut donner libre cours aux plus bas instincts de l’homme et l’endormir par la drogue. Le spirituel est exclu du « meilleur des mondes » ! En cette année de la Foi, soyons les vrais veilleurs, les vraies sentinelles du matin, les vraies sentinelles de l’invisible qui témoignent auprès de nos frères « déboussolés » le sens de leur existence : nous sommes faits pour le Ciel, notre Patrie définitive ! L’Assomption de la Vierge Marie révèle encore la parfaite victoire du Rédempteur sur la mort, le péché et Satan. Elle est la première créature qui n’a pas connu la corruption dans son corps virginal et son âme immaculée. La corruption de la mort, le péché et Satan n’ont eu aucune emprise sur elle ! Réjouissons-nous en contemplant dans la Foi la splendeur de la gloire céleste de la Mère de Dieu et notre Mère. Un jour, avec les anges et les saints, nous aurons la grande joie de contempler cette gloire : « Au Ciel, au Ciel, au Ciel, j’irai la voir un jour... » Un jour, avec notre corps, nous participerons nous aussi à la victoire de Jésus sur la mort, le péché et Satan.
Puisse cette perspective nous faire entrer dans la joie de Dieu, la vraie joie et que notre joie soit communicative. Rayonnons cette joie auprès de tous !