décembre 2011 : Accueillons la joie de Dieu et témoignons-en sans peur !

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Du 1er au 8 janvier 2012 : Accueillons la joie de Dieu et témoignons-en sans peur !

Notre Pape Benoît XVI voudrait aider les hommes de notre temps à vivre dans la vraie joie. La vie sans Dieu, l’argent, les plaisirs, la gloire humaine n’apportent pas la vraie joie. Jésus, Seul, est le principe de la vraie joie. Notre Saint-Père a été ému, à Madrid, par la joie communicative des jeunes. Il a été aussi marqué, en ce dernier trimestre de l’année, par la joie des chrétiens africains :

« Avec tous les problèmes, les souffrances et les peines qui assurément se rencontrent justement en Afrique, on expérimentait toujours la joie d’être chrétiens, le fait d’être soutenus par le bonheur intérieur de connaître le Christ et d’appartenir à son Église. De cette joie naissent aussi les énergies pour servir le Christ dans les situations opprimantes de souffrance humaine, pour se mettre à sa disposition sans se replier sur son propre bien-être. Rencontrer cette foi prête au sacrifice, et précisément en cela joyeuse, est un grand remède contre la fatigue du fait d’être chrétiens que nous expérimentons en Europe. Un remède contre la fatigue de croire a été aussi la magnifique expérience des Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid. Cela a été une nouvelle évangélisation vécue ».

Puissent ces paroles d’un Pape âgé, au cœur si jeune, nous donner de l’énergie, spirituelle et physique, au début de cette nouvelle année ! Mais attention : la fatigue du fait d’être chrétiens est contagieuse ! Le Malin agit, il cherche à endormir les baptisés et à les rendre « inopérants ».

Secouons-nous, dirait Mère Marie Augusta ! Imitons nos frères et sœurs chrétiens africains. Que la joie des jeunes qui ont vécu les JMJ de Madrid nous stimule. Accueillons la joie que Dieu veut nous donner en ce temps de Noël et soyons les témoins de la Joie de Dieu. Cette Joie est un fruit de l’Esprit Saint.

Cette Joie, c’est évident, ne nous fait pas oublier les inquiétudes, les tristesses et les angoisses des hommes de notre temps, mais elle nous permettra de leur témoigner du vrai Noël chrétien : Dieu est entré dans notre histoire avec la naissance de Jésus. Cette histoire, le Verbe fait chair ne l’a pas désertée au jour de l’Ascension, Il nous a promis qu’Il est avec nous jusqu’à la fin des temps. Les Romains fêtaient le 25 décembre, au lendemain du solstice d’hiver, le Soleil invaincu : « Sol invictus », parce que la nuit n’avait pas pu vaincre l’Astre dont nous avons absolument besoin pour vivre. L’Eglise a fixé la Fête liturgique de la naissance de Jésus en ce jour où l’on célébrait le Soleil invaincu. Jésus, le Verbe incarné, est supérieur au Soleil invaincu. Il est la Lumière éternelle que les ténèbres ne pourront ni éteindre, ni empêcher d’éclairer les hommes de bonne volonté. Soyons les témoins courageux de cette Lumière en ce monde où les fils des ténèbres sont beaucoup plus habiles et agissants que les fils de la Lumière dont un grand nombre est endormi par la fatigue d’être chrétien. Témoignons de la joie !

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