décembre 2011 : Viens Jésus, viens en nos coeurs, viens en notre monde !
Du 25 au 31 déc. : Viens Jésus, viens en nos cœurs, viens en notre monde !
Nous vous invitons à prolonger, en cette semaine, la méditation de la semaine avant Noël, mais aussi à chercher à mieux comprendre le sens de la prière des premiers chrétiens : "Marana tha ! Amen, viens Seigneur Jésus ! " Cette prière, pour Oscar Cullmann, n’était pas nécessairement la prière demandant la venue de Jésus dans la Gloire, mais très probablement la prière pour demander sa venue au milieu de ses disciples réunis en Son Nom. Saint Bernard parlait d’une venue intermédiaire de Jésus, située entre sa première venue et sa venue dans la Gloire. Qu’est cette venue intermédiaire ? Tout simplement sa venue dans le cœur de ses disciples en ce temps de l’Eglise.
Avec la Sainte Famille, désirons ardemment cette venue de Jésus en nos cœurs. La Sainte Vierge, depuis sa présentation au Temple, priait avec ardeur pour la venue du Sauveur. Elle partageait vraiment les sentiments de l’épouse passionnée du Cantique des cantiques ! Demandons-lui de nous aider à chercher Celui que notre cœur aime. Désirons-Le pour Le trouver et jouir de sa présence avec la bien-aimée du Cantique : « mon Bien-Aimé est à moi et je suis à mon Bien-Aimé ! » Je viens de terminer la lecture du livre du Père Raymond Perret : Marthe Robin, l’offrande d’une vie, Salvator/Peuple libre, novembre 2007 Si vous cherchez des idées de cadeaux de Noël, je ne peux que vous conseiller d’offrir ce livre. Il vous permettra de découvrir la vie admirable de cette petite « paysanne » de Châteauneuf de Galaure, que nos Père et Mère ont beaucoup aimée et qui nous a beaucoup aidés. Voici ce qu’elle disait pour décrire la joie de son cœur, après avoir reçu Jésus dans la communion:
«Oh ! Les délices de cette journée ! Oh ! La joie de mon cœur rempli d’allégresse en Dieu ! Je l’ai reçu. Il est en moi. Quand l’aube apparaît, mon cœur peureux, tout tremblant, impatient, murmure : « que Dieu arrive et qu’aussitôt ses ennemis soient dissipés ». Mon roi vient prendre possession de son home qui est mon cœur et je suis si heureuse qu’au lieu de n’être qu’humble, tendre, tremblante comme je voudrais rester, je ne sens plus en moi que sentiment de joie, d’amour, de reconnaissance. Que mon défenseur, mon soutien, ma force en ce monde et mon salut pour l’éternité vienne à moi. Mon âme est toute transportée, mon cœur déborde d’une ferveur si grande ! Pourrait-il en être autrement ? Je possède un trésor incomparable. Il m’est fait un plus grand honneur qu’il en fut accordé au Roi Prophète… Je sens avec bonheur que toutes les puissances de ma petite âme sont intimement unies, étroitement enlacées à Celui qui est venu en moi avec tant de miséricorde. C’est en Maître Souverain qu’il a pressé sur son cœur sa petite servante et pris possession de son petit royaume. Douce est la présence de Jésus, consolante pour l’âme, accablée et souffrante; elle lui apporte une soudaine paix, un pur et céleste bonheur. Délices qu’aucune parole ne peut exprimer. Dans ces heures toujours trop courtes au gré de l’âme, le Divin Maître à qui l’on a tout immolé, tout livré, suscite toujours de nouvelles vigueurs pour l’aider à traverser chaque nouvelle épreuve. Tout ce courage, cette ultime ardeur, sont puisés à la source même. Il n’en ressort aucun mérite personnel, tout est don de Dieu et lui appartient. Bien malheureuse serait l’âme s’il lui venait de penser qu’elle y est pour quelque chose ».
Ce témoignage de Marthe Robin ne signifie pas qu’elle recevait toujours Jésus dans la consolation sensible. Mais il doit nous aider à mieux préparer le don qu’est la communion sacramentelle. Marthe Robin nous avertit : « Une communion sans préparation et sans action de grâce est de bien peu d’utilité pour l’âme! ». Nous avons la grâce d’être membres de l’Eglise catholique. Nous pouvons recevoir Jésus dans le sacrement de l’Eucharistie aussi souvent que nous le voulons. Le désirons-nous vraiment ? Avons-nous faim et soif de sa venue dans notre âme ? Comprenons-le en profondeur : lorsque Jésus règnera en vérité dans le cœur de tous les baptisés par le sacrement de l’Eucharistie, Il pourra rayonner d’une manière que nous ne pouvons pas imaginer sur beaucoup d’hommes de bonne volonté. Alors, prions-Le en cette dernière semaine de l’année pour qu’Il vienne établir son Règne d’amour, de justice, de paix, de vérité et de liberté dans les cœurs des hommes et que vienne la civilisation de l’amour. L’enfer redoute une telle civilisation. L’enfer redoute une telle venue de Jésus dans le cœur des hommes. C’est peut-être la raison de la christianophobie actuelle ! Mais n’ayons pas peur : le triomphe du Cœur immaculé viendra et le Cœur de Jésus règnera malgré Satan et ses suppôts, comme l’a annoncé Jésus à Sainte Marguerite Marie.