février 2011 : Prions pour les malades et faisons pénitence !

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Consigne spirituelle du 8 au 14 février 2011 :

En cette deuxième partie de notre Consigne spirituelle, nous penserons davantage aux malades et au message de Lourdes. Le Pape Jean-Paul II a institué la journée du malade, célébrée chaque année le 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes, la Cité du malade.

Jésus a guéri beaucoup de malades. Il a pris du temps pour les visiter, les encourager, les fortifier par sa grâce. L’Eglise doit continuer sa mission et entourer les malades de beaucoup d’affection et de compassion. Imitons Notre-Seigneur, qui a entendu le cri de Bartimée (Mc 10, 46-52), l’ardent désir de l’hémorroïsse (Mt 9, 20-22) et de l’aveugle-né (Jn 9). Devant le tombeau de son ami Lazare, Jésus a pleuré, Il a aussi « frémi ». Que signifie ce « frémissement » de Jésus dont Saint Jean a témoigné ? Les traductions ne rendent pas la force du verbe grec. Ce frémissement ne révèlerait-Il pas la « colère » de Dieu devant la mort de l’homme qu’Il n’avait pas voulue ? Dieu n’a pas créé l’homme pour la mort, mais pour la vie éternelle. Jean-Paul II a écrit, le 11 février 1984, une lettre apostolique lumineuse « Salvifici doloris » sur le sens chrétien de la souffrance humaine. Nous vous invitons à l’approfondir. Ce Grand Pape a analysé tous les aspects de la souffrance humaine. Il a parlé de « la descente », avec le Christ, jusqu'aux limites de la faiblesse et de l'impuissance humaines. Il ne s’est pas contenté de parler de l’évangile supérieur de la souffrance, il l’a vécu d’une manière héroïque dans les dernières années de sa vie. Mais ne pas parlons pas à la légère du sens chrétien de la souffrance ! Jean-Paul II comprenait l’homme qui souffre. Il compatissait à ses souffrances, il prenait son temps avec les souffrants, il les aimait dans le Coeur de Jésus. Imitons- le : aimons les malades, visitons les personnes âgées ou seules qui souffrent de solitude !

Méditons à nouveau l’inoubliable homélie de Benoît XVI, le 15 septembre 2008 à Lourdes, sur le sourire de Marie. La Vierge Marie, à Lourdes, la Cité des malades, ne guérit pas tous les malades, mais son sourire maternel, chargé de compassion et d’affection, les aide à vivre leurs épreuves, les yeux et le coeur tournés vers Jésus crucifié. Avec la Vierge Marie, sachons entendre le cri de tous ceux qui souffrent. Nous ne supprimerons pas toutes les souffrances en ce monde, dur et violent, mais nous pourrons, par une présence souvent silencieuse et un sourire chargé d’affection et de compassion, aider ceux qui souffrent. N’ayons pas peur d’inviter les malades à se tourner vers la Croix de Jésus et vers leur Mère du Ciel.

N’oublions pas, enfin, le grand message de l’Immaculée Conception à Lourdes : pénitence, pénitence, pénitence ! Cet appel actualise l’évangile : « convertissez-vous car le Royaume de Dieu s'est approché » (Mc 1, 15). L'appel maternel de notre Mère ne serait-il pas une invitation à prendre plus au sérieux l’Évangile ? Tous les membres de l’Église sont appelés à la pénitence. Jésus a dit aux Églises d’Éphèse et de Pergame : “Repens-toi !” (Ap 2, 5, 16). Ne nous sommes-nous pas affaiblis ou attiédis par l’oubli ou le mépris de la pénitence ? N’avons- nous pas perdu notre ferveur première ? Soyons-en convaincus : la pénitence est nécessaire à la sainteté et à la mission des membres de l’Église. Préparons-nous à un saint carême de vraie pénitence et de conversion. A Lourdes, l’Immaculée, la toute sainte, la toute pure, se penche avec tendresse et miséricorde sur les enfants pécheurs que nous sommes. Elle nous invite maternellement à ne pas endurcir notre coeur, mais à demander pardon de nos péchés en faisant pénitence. Répondons à son appel et aimons Jésus de tout notre coeur !

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