février 2012 : « Voir » nos frères et soeurs avec le regard de Jésus !

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Du 1er au 8 mars : « Voir » nos frères et sœurs avec le regard de Jésus !

Notre consigne spirituelle voudrait vous aider à approfondir et vivre le riche message de carême donné par notre Pape. Jésus est notre grand modèle d’attention au prochain. Si nous prenons le temps de lire - en lecture continue - l’évangile selon Saint Marc, nous serons émerveillés par l’attention délicate, pénétrante et affectueuse de Jésus envers les souffrants et les pécheurs. La foule veut faire taire Bartimée, le mendiant aveugle, le « trouble-fête ». Jésus entend le cri de ce pauvre homme et le guérit (Mc 10, 46-52). Les Bartimée sont légion aujourd’hui, les entendons-nous, les regardons-nous du regard d’amour de Jésus ?

Mère Marie-Augusta était très attentive à chacune de ses filles et aux personnes qu’elle rencontrait. Elles ont été touchées en profondeur par son regard d’amour et sa pénétration de leur cœur. Imitons-la ! Benoît XVI nous invite à

« voir dans l’autre un véritable alter ego, aimé infiniment par le Seigneur. Si nous cultivons ce regard de fraternité, la solidarité, la justice ainsi que la miséricorde et la compassion jailliront naturellement de notre cœur. Paul VI affirmait qu’aujourd’hui le monde souffre surtout d’un manque de fraternité : « Le monde est malade. Son mal réside moins dans la stérilisation des ressources ou dans leur accaparement par quelques-uns, que dans le manque de fraternité entre les hommes et entre les peuples » (Populorum progressio, n. 66). Cultivons la fraternité et témoignons de Jésus, qui est le fondement de la vraie fraternité dont la source est l’Amour de charité qui jaillit de Son Cœur. Vivons vraiment avec Jésus au désert et aimons avec son Cœur.

Le carême est un temps de combat spirituel, ne l’oublions pas. Benoît XVI nous appelle à la vigilance par rapport à l’anesthésie spirituelle

« qui rend aveugles aux souffrances des autres ». Le prêtre et le lévite de la parabole du Bon Samaritain « passent outre », avec indifférence, devant l’homme dépouillé et roué de coups par les brigands (cf. Lc 10, 30-32). Le mauvais riche, cet homme repu de biens, ne s’aperçoit pas de la condition du pauvre Lazare qui meurt de faim devant sa porte (cf. Lc 16, 19). Dans les deux cas, écrit Benoît XVI, nous avons à faire au contraire du « prêter attention », du regarder avec amour et compassion. Qu’est-ce qui empêche ce regard humain et affectueux envers le frère ? Ce sont souvent la richesse matérielle et la satiété, mais c’est aussi le fait de faire passer avant tout nos intérêts et nos préoccupations personnels. Jamais, nous ne devons nous montrer incapables de « faire preuve de miséricorde » à l’égard de celui qui souffre ; jamais notre cœur ne doit être pris par nos propres intérêts et par nos problèmes au point d’être sourds au cri du pauvre ».

Puissent ces paroles de notre Saint-Père nous aider à sortir de notre « moi » et de nos intérêts personnels pour « prêter attention » à ceux qui souffrent et qui « crient ». Entendons-les, aimons-les.

Benoît XVI nous donne, enfin, deux remèdes pour ouvrir notre cœur : « l’humilité de cœur et l’expérience personnelle de la souffrance. Nous comprenons ainsi la béatitude de « ceux qui sont affligés » (Mt 5, 4), c’est-à-dire de ceux qui sont en mesure de sortir d’eux-mêmes pour se laisser apitoyer par la souffrance des autres. Rencontrer l’autre et ouvrir son cœur à ce dont il a besoin sont une occasion de salut et de béatitude ».

En ce 2e dimanche de carême, nous méditerons l’évangile de la Transfiguration selon Saint Marc : qu’il nous aide à contempler la Personne divine de Jésus, Notre Sauveur.

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