février 2014 : Soulageons la misère matérielle dans et par le Coeur de Jésus
Soulageons la misère matérielle dans et par le Cœur de Jésus.
Les trois œuvres de miséricorde du Peuple de Dieu étaient la prière, le jeûne et l’aumône. Ces trois œuvres, l’Eglise nous appelle à les accomplir en ce temps de carême en mettant en pratique les conseils de Jésus : non pour être bien vus des hommes, mais pour Dieu.
Notre Saint-Père écrit dans son message de carême :
« À l'exemple de notre Maître, nous les chrétiens, nous sommes appelés à regarder la misère de nos frères, à la toucher, à la prendre sur nous et à œuvrer concrètement pour la soulager. La misère ne coïncide pas avec la pauvreté ; la misère est la pauvreté sans confiance, sans solidarité, sans espérance. La misère matérielle est celle qui est appelée communément pauvreté et qui frappe tous ceux qui vivent dans une situation contraire à la dignité de la personne humaine : ceux qui sont privés des droits fondamentaux et des biens de première nécessité comme la nourriture, l'eau et les conditions d'hygiène, le travail, la possibilité de se développer et de croître culturellement. Face à cette misère, l'Église offre son service, sa diakonia, pour répondre aux besoins et soigner ces plaies qui enlaidissent le visage de l'humanité. Nous voyons dans les pauvres et les laissés-pour-compte le visage du Christ ; en aimant et en aidant les pauvres nous aimons et nous servons le Christ. Notre engagement nous pousse aussi à faire en sorte que, dans le monde, cessent les atteintes à la dignité humaine, les discriminations et les abus qui sont si souvent à l'origine de la misère. Lorsque le pouvoir, le luxe et l'argent deviennent des idoles, ils prennent le pas sur l'exigence d'une distribution équitable des richesses. C'est pourquoi il est nécessaire que les consciences se convertissent à la justice, à l'égalité, à la sobriété et au partage ».
Prenons au sérieux cet appel de notre Pape et n’oublions pas le conseil de Benoît XVI dans l’Encyclique Deus Caritas est (36) :
« Celui qui prie ne perd pas son temps, même si la situation apparaît réellement urgente et semble pousser uniquement à l’action. La piété n’affaiblit pas la lutte contre la pauvreté ou même contre la misère du prochain. La bienheureuse Teresa de Calcutta est un exemple particulièrement manifeste que le temps consacré à Dieu dans la prière non seulement ne nuit pas à l’efficacité ni à l’activité de l’amour envers le prochain, mais en est en réalité la source inépuisable. Dans sa lettre pour le Carême 1996, la bienheureuse écrivait à ses collaborateurs laïques: «Nous avons besoin de ce lien intime avec Dieu dans notre vie quotidienne. Et comment pouvons-nous l’obtenir ? À travers la prière».
Depuis le 11 février, nous avons décidé d’augmenter notre temps d’adoration : chaque jour, en tous nos Foyers, le Saint-Sacrement est exposé à partir de 16h30 et jusqu’à la fin des vêpres. Jésus aidera à mieux soulager la misère matérielle !