janvier 2014 : La douceur de l'amour auprès de tous ceux qui souffrent
Du 8 au 14 février : La douceur de l’amour auprès de tous ceux qui souffrent.
Dans l’homélie du Jeudi Saint 2009, Benoît XVI disait encore :
«Si nous devenons un avec le Christ, nous apprenons à Le reconnaître dans ceux qui souffrent, dans les pauvres, dans les petits de ce monde ; alors nous devenons des personnes qui servent, qui reconnaissent les frères et sœurs du Christ et qui en eux le rencontrent Lui-même ».
En cette deuxième partie de notre consigne de cordée où nous voulons témoigner courageusement et fermement de la Vérité, il est important de rappeler cette vérité : beaucoup de frères et sœurs souffrent en notre monde. L’Eglise doit entendre le cri de tous les souffrants comme Jésus a entendu le cri de Bartimée (Mc 10, 46-52). Et nous ? Saurons-nous entendre le cri des souffrants ?
Dans son message pour la prochaine journée du malade (11 février), notre Pape François écrit :
« Le Fils de Dieu fait homme n’a pas supprimé de l’expérience humaine la maladie et la souffrance, mais en les assumant lui-même, il les a transformées et leur a donné une nouvelle dimension. Une nouvelle dimension, parce qu’elles n’ont plus le dernier mot qui est, au contraire, la vie nouvelle en plénitude ; transformées parce que, en union avec le Christ, elles peuvent, de négatives, devenir positives. Jésus est le chemin et nous pouvons le suivre avec son Esprit. Comme le Père a donné son Fils par amour, et que le Fils s’est donné lui-même avec le même amour, nous pouvons nous aussi aimer les autres comme Dieu nous a aimés, en donnant notre vie pour nos frères. La foi dans le Dieu bon devient bonté, la foi dans le Christ crucifié devient force d’aimer jusqu’au bout, y compris nos ennemis. La preuve d’une foi authentique dans le Christ est le don de soi qui s’exprime dans l’amour du prochain, en particulier de celui qui ne le mérite pas, de celui qui souffre, de celui qui est marginalisé ».
Préparons avec un cœur compatissant la prochaine journée du malade et témoignons, auprès de tous ceux qui souffrent, de la Vérité qu’est Jésus qui n’a pas supprimé la souffrance mais l’a transformée en lui donnant un sens. Ce sens de la souffrance offerte en union avec la souffrance de Jésus, les malades et les souffrants ne peuvent le découvrir qu’en rencontrant des témoins de la Vérité dans la douceur de l’amour et la Miséricorde.