juillet 2013 : Avec ND des Neiges et notre Pape, préparons la rentrée !

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Du 24 au 31 août : avec ND des Neiges et notre Pape, préparons la rentrée !

En cette dernière semaine d’août et pour nous aider à préparer la rentrée, méditons ce que notre Pape François a dit à Rio à des responsables politiques et à des évêques.

« Entre l’indifférence égoïste et la protestation violente il y a une option toujours possible : le dialogue. Le dialogue entre les générations, le dialogue avec le peuple, la capacité de donner et de recevoir, en demeurant ouverts à la vérité. Un pays grandit quand dialoguent de façon constructive ses diverses richesses culturelles : culture populaire, culture universitaire, culture des jeunes, culture artistique et technologique, culture économique et culture familiale, et culture des médias.

Il est impossible d’imaginer un avenir pour la société sans une forte contribution d’énergies morales dans une démocratie qui n’est jamais exempte du fait de demeurer fermée dans la pure logique de représentation des intérêts constitués. La contribution des grandes traditions religieuses, qui exercent un rôle fécond de levain de la vie sociale et d’animation de la démocratie, est fondamentale. La laïcité de l’État, qui, sans assumer comme propre aucune position confessionnelle, mais respecte et valorise la présence du facteur religieux dans la société, en en favorisant ses expressions concrètes, est favorable à la cohabitation entre les diverses religions. Quand les leaders des divers secteurs me demandent un conseil, ma réponse est toujours la même : dialogue, dialogue, dialogue. L’unique façon de grandir pour une personne, une famille, une société, l’unique manière pour faire progresser la vie des peuples est la culture de la rencontre, une culture dans laquelle tous ont quelque chose de bon à donner et tous peuvent recevoir quelque chose de bon en échange. L’autre a toujours quelque chose à me donner, si nous savons nous approcher de lui avec une attitude ouverte et disponible, sans préjugés. C’est seulement ainsi que peut grandir une bonne entente entre les cultures et les religions, l’estime des unes pour les autres sans précompréhensions gratuites et dans le respect des droits de chacun. Aujourd’hui, ou bien on mise sur la culture de la rencontre, ou bien tous perdent ; parcourir la voie juste rend le chemin fécond et sûr. »

« La condition de disciple missionnaire, disait notre Pape François à des évêques, est le chemin que Dieu veut pour aujourd’hui comme vocation qui se donne dans un aujourd'hui mais en tension. Il n’existe pas de condition de disciple missionnaire statique, ni du passé, ni du futur. Une Eglise qui tombe dans le fonctionnalisme et, peu à peu, se transforme en une ONG, d'institution se transforme en œuvre. Elle cesse d’être épouse et finit par être administratrice; de servante elle se transforme en contrôleuse. Aparecida veut une Eglise épouse, mère, servante, une Eglise qui facilite la foi et non pas une Eglise qui la contrôle. Deux catégories pastorales qui émergent de l’originalité même de l’Evangile peuvent aussi nous servir de critère pour évaluer comment nous vivons de manière ecclésiale en disciples missionnaires: la proximité et la rencontre. Les pastorales qui ignorent cela peuvent atteindre tout au plus une dimension de prosélytisme, mais elles ne conduisent jamais ni à l’insertion ecclésiale, ni à l’appartenance ecclésiale. L'évêque est celui qui conduit la pastorale, ce qui n’est pas la même chose que se comporter en maître. Les évêques doivent être pasteurs, proches des gens, pères et frères, avec beaucoup de mansuétude; patients et miséricordieux. Hommes qui aiment la pauvreté, aussi bien la pauvreté intérieure comme liberté devant le Seigneur, que la pauvreté extérieure comme simplicité et austérité de vie. Hommes qui n’aient pas la psychologie des princes. Hommes qui ne soient pas ambitieux mais qui soient époux d’une Eglise locale sans être dans l’attente d’une autre. Hommes capables de veiller sur le troupeau qui leur a été confié et d’avoir soin de tout ce qui le tient uni : veiller sur leur peuple avec attention, sur les éventuels dangers qui le menacent, mais surtout pour faire grandir l’espérance: qu’ils aient du soleil et de la lumière dans leurs cœurs. Hommes capables de soutenir avec amour et patience les pas de Dieu au milieu de son peuple. Et la place de l’évêque pour être avec son peuple est triple : Ou devant pour indiquer le chemin, ou au milieu pour le maintenir uni et neutraliser les dispersions, ou en arrière pour éviter que personne ne reste derrière, mais aussi, et fondamentalement, pour que le troupeau même ait son propre flair pour trouver de nouvelles routes ».

Tous les éducateurs peuvent tirer profit de ces paroles !

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