mai 2014 : Partageons la joie du Cœur Immaculé de Marie pendant la vie cachée

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Du 9 au 16 mai : Partageons la joie du Cœur Immaculé de Marie pendant la vie cachée

En cette deuxième semaine du mois de Marie, demandons à l’Esprit-Saint de nous faire partager la joie du Cœur Immaculé de Marie pendant la vie cachée de Jésus. Le sujet de cette joie nous est bien connu : Jésus ! Les évangélistes Matthieu et Luc parlent de la vie cachée. Méditons attentivement - dans la prière - ces évangiles de l’enfance, ainsi nous partagerons la joie du Cœur Immaculé de Marie et la joie du cœur de Saint Joseph.

Jésus est-Il la joie de mon cœur ? Il l’était assurément pour Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ! Goûtons avec un cœur d’enfant ce merveilleux poème de la plus grande sainte des temps modernes :

« Il est des âmes sur la terre qui cherchent en vain le bonheur. Mais pour moi, c’est tout le contraire. La joie se trouve dans mon cœur. Cette joie n’est pas éphémère. Je la possède sans retour. Comme une rose printanière. Elle me sourit chaque jour. Vraiment je suis trop heureuse, Je fais toujours ma volonté… Pourrais-je n’être pas joyeuse et ne pas montrer ma gaieté ?… Ma joie, c’est d’aimer la souffrance, je souris en versant des pleurs. J’accepte avec reconnaissance les épines mêlées aux fleurs. Lorsque le Ciel bleu devient sombre et qu’il semble me délaisser, ma joie, c’est de rester dans l’ombre, de me cacher, de m’abaisser. Ma joie, c’est la Volonté Sainte de Jésus mon unique amour. Ainsi je vis sans nulle crainte, j’aime autant la nuit que le jour. Ma joie, c’est de rester petite, aussi quand je tombe en chemin, je puis me relever bien vite et Jésus me prend par la main. Alors le comblant de caresses, je Lui dis qu’Il est tout pour moi et je redouble de tendresses lorsqu’Il se dérobe à ma foi. Si parfois je verse des larmes, ma joie, c’est de les bien cacher. Oh ! que la souffrance a de charmes quand de fleurs on sait la voiler ! Je veux bien souffrir sans le dire pour que Jésus soit consolé. Ma joie, c’est de le voir sourire lorsque mon cœur est exilé… Ma joie, c’est de lutter sans cesse afin d’enfanter des élus. C’est le cœur brûlant de tendresse de souvent redire à Jésus : pour toi, mon Divin petit Frère, je suis heureuse de souffrir. Ma seule joie sur cette terre, c’est de pouvoir te réjouir. Longtemps encor je veux bien vivre, Seigneur, si c’est là ton désir. Dans le Ciel je voudrais te suivre si cela te faisait plaisir. L’amour, ce feu de la Patrie, ne cesse de me consumer. Que me font la mort ou la vie ? Jésus, ma joie, c’est de t’aimer !

Celle qui écrivait ce poème vivait la « nuit profonde de la Foi » et ressentait les sentiments des athées ! Ce poème inspiré devrait nous aider à mieux comprendre le Cœur immaculé de Marie pendant la vie cachée. La joie profonde qu’elle ressentait se conjuguait avec les épreuves, les tristesses, les angoisses (fuite en Egypte, vie d’émigrés, vie pauvre à Nazareth, incompréhension lors de la perte et du recouvrement de Jésus au Temple). Comprendre la joie du Cœur Immaculé de Marie pendant la vie cachée nous permettra de ne pas nous décourager si nous ressentons des sentiments de découragement ou de tristesse. La Sainte Vierge et Sainte Thérèse ont ressenti de tels sentiments mais elles n’ont jamais perdu leur joie profonde : Jésus était la Source de cette joie ! Redisons souvent en cette semaine : Jésus, ma joie c’est de T’aimer ! Nous vivrons sereinement toutes les tempêtes.

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