mars 2012 : L'attention aux autres et le don de la réciprocité !

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Du 17 au 25 mars : L’attention aux autres et le don de la réciprocité !

En cette troisième consigne de mars, nous voudrions souligner davantage l’appel de notre Saint-Père à mieux vivre le « nous » de l’Eglise et le « nous » de la famille humaine :

« Les disciples du Seigneur, unis au Christ par l’Eucharistie, vivent dans une communion qui les lie les uns aux autres comme membres d’un seul corps. Cela veut dire que l’autre m’est uni de manière particulière, sa vie, son salut, concernent ma vie et mon salut. Nous abordons ici un élément très profond de la communion : notre existence est liée à celle des autres, dans le bien comme dans le mal ; le péché comme les œuvres d’amour ont aussi une dimension sociale ».

Joseph Ratzinger a été très marqué, au début de ses études théologiques, par le livre « Catholicisme » du Père de Lubac. Son cœur a été ouvert pour toujours sur la réalité du mystère de l’Eglise, « Corps du Christ » mais aussi sur le mystère de l’humanité, appelée à devenir une grande famille, grâce à la mission de l’Eglise, « sacrement » de l’union à Dieu et de l’unité de tout le genre humain. Les responsables des communautés religieuses réfléchissent actuellement sur le grand danger de « l’individualisme » qui menace aussi les baptisés et les consacrés. Pour combattre victorieusement ce fléau actuel, vivons en vérité et en action de grâce le mystère du « nous » de l'Eglise et de l’humanité. La construction du monde et de l’Eglise nous concerne tous. Notre Saint-Père nous invite à la réciprocité : nous avons besoin des autres et les autres ont besoin de nous.

« Dans l’Église, corps mystique du Christ, cette réciprocité se vérifie : la communauté ne cesse de faire pénitence et d’invoquer le pardon des péchés de ses enfants, mais elle se réjouit aussi constamment et exulte pour les témoignages de vertu et de charité qui adviennent en son sein. « Que les membres se témoignent une mutuelle sollicitude » (cf.1 Co 12, 25), affirme saint Paul, afin qu’ils soient un même corps. La charité envers les frères, dont l’aumône – une pratique caractéristique du carême avec la prière et le jeûne – est une expression, s’enracine dans cette appartenance commune. En se souciant concrètement des plus pauvres, le chrétien peut exprimer sa participation à l’unique corps qu’est l’Église. Faire attention aux autres dans la réciprocité, c’est aussi reconnaître le bien que le Seigneur accomplit en eux et le remercier avec eux des prodiges de grâce que le Dieu bon et tout-puissant continue de réaliser dans ses enfants. Quand un chrétien perçoit dans l’autre l’action du Saint Esprit, il ne peut que s’en réjouir et rendre gloire au Père céleste (cf. Mt 5, 16) ».

Puissent ces conseils de Benoît XVI nous aider à nous réjouir des charismes différents de nos frères et sœurs dans notre Eglise. Reconnaissons le bien que Jésus réalise chez nos frères, qui n’ont pas le même charisme que nous et cessons de nous critiquer !

Fêtons bien le grand et bon Saint Joseph, en ce 19 mars, confions-lui l’Eglise et les familles.

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