mars 2012 : La Passion d'Amour de Jésus nous rétablit dans la Vérité
Du 1er au 7 avril : La Passion d’Amour de Jésus nous rétablit dans la Vérité.
Vivons intensément cette Semaine Sainte, unis à Jésus dans sa Passion d’Amour, qui est aussi, ne l’oublions jamais, une Passion très douloureuse. Jésus a sué du sang et de l’eau au Jardin des Oliviers et a demandé à son Père que ce Calice de la Passion passe loin de Lui. Il a ensuite dit : « non pas ma volonté, mais la tienne ». La prophétie du Psaume 85, titre de cette consigne, devrait nous aider à réaliser le désir du Père et de Mère Marie Augusta :que la Passion soit l’objet de notre pensée !
La Croix de Jésus révèle qu’Amour et Vérité se sont vraiment rencontrés : le Fils de Dieu nous a aimés jusque-là. C’est le plus grand Amour. En tant que Fils de l’homme, Il a « réparé » par la Croix pour tous les péchés des hommes. L’Œuvre de la Rédemption permet la justification des hommes pécheurs et la paix entre les hommes réconciliés. Jésus, Fils de Dieu et Fils de l’homme, est donc le Parfait Rédempteur : Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s’embrassent !
En cette Semaine Sainte, méditons sur les rencontres de Jésus avec la femme adultère, Marie Magdeleine, Matthieu, Zachée et d’autres pécheurs : l’Amour rencontre la vérité (le pécheur reconnaissant son péché et implorant le pardon). Les fruits de ces rencontres : la justice de Dieu et la paix du cœur des convertis s’embrassent. La rencontre de Jésus avec Judas a, hélas, été bien différente : L’Amour n’a pas rencontré la vérité, mais le mensonge (le baiser de la trahison). Cette rencontre n’a pas été suivie par l’embrassement de la paix et de la justice : Judas s’est pendu et s’est damné ! Sur le Calvaire, le bon larron a accueilli l’amour miséricordieux de Jésus en faisant la vérité sur sa vie, mais le mauvais larron n’a pas accueilli cet amour miséricordieux. Réfléchissons profondément sur ces réalités spirituelles, en cette Semaine Sainte, et comme nous l’avait dit le Père, lors du Triduum de 1980, prenons très au sérieux ce que la Sainte Vierge a dit à Fatima : beaucoup d’âmes vont en enfer, parce qu’il n’y a personne pour prier et offrir pour leur salut ! Soyons fidèles à l’évangile, à la suite de Saint Ignace de Loyola : la perspective du Salut des âmes devrait nous « tourmenter ». Désirons ardemment aider Jésus et la Vierge Marie à sauver beaucoup d’âmes ! En cette première semaine d’avril 2012, nous constatons que la paix et la justice ne règnent pas en notre monde sombre et obscur ! La prophétie du psaume 85 sera-t-elle réalisée un jour ? Ne doutons pas des grâces de la Rédemption ! La Foi de l’Eglise est ferme et sûre. Elle se fonde sur la Révélation qui se conclut par le triomphe de la Jérusalem céleste. Attendons dans la patience, la persévérance et la confiance la réalisation plénière de cette prophétie, mais en étant des collaborateurs actifs et généreux de Notre-Seigneur. Jésus nous redit en ces jours : « Je vous ai dit ces choses, pour que vous ayez la paix en moi. Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais gardez courage ! J'ai vaincu le monde » (Jn 16, 33). Oscar Cullmann, théologien luthérien, prenait une comparaison pour garder dans l’espérance : le débarquement des alliés en Normandie était déjà la victoire, mais ce n’est que le 8 mai 1945 que cette victoire a été définitive. La Croix de Jésus est davantage encore la Victoire du Rédempteur sur le Mal, mais la plénitude des fruits de la Rédemption est encore à attendre dans la foi et l’espérance ! Vivons la Semaine Sainte sans superficiel. Que la Passion de Jésus soit vraiment l’objet de notre pensée. Aimons, aimons, aimons Jésus qui n’a rien refusé à Son Père pour nous libérer du pouvoir de Satan et nous purifier de nos péchés. Préparons également une bonne confession pascale. Faire la vérité, c’est reconnaître que nous sommes pécheurs et s’émerveiller en contemplant notre Sauveur, crucifié pour nous : « je suis pécheur, Tu es mon Sauveur. Tu m’as aimé, Tu T’es livré pour moi ! ». Alors, l’Amour qu’est Jésus nous rencontrera en vérité ; paix et justice s’embrasseront en cette prochaine Nuit pascale ; nous rayonnerons la joie des enfants de Dieu pardonnés, justifiés et aimés ! Une dernière considération : Jésus nous commande d’aimer comme Lui. Imitons Notre-Seigneur dans nos relations avec nos proches et avec toutes les personnes que nous rencontrons : qu’amour et vérité se rencontrent pour que justice et paix s’embrassent !
