mars 2015 : Abandonnons-nous dans la joie à Jésus, notre bon Berger

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Du 24 au 30 avril : Abandonnons-nous dans la joie à Jésus, notre Bon Berger.

Le quatrième dimanche de Pâques est, traditionnellement, le dimanche du Bon Pasteur, le dimanche des vocations. Jésus est le Bon Berger ou le Bon Pasteur. Méditons l’extrait du chapitre 10 de l’évangile selon Saint Jean. Les paroles évangéliques sont simples et claires, à la portée de tous. Le psaume 22 nous invite à la confiance : « le Seigneur est mon Berger, rien ne saurait me manquer. » Quelle grâce avons-nous d’avoir la Foi et de connaître le sens de notre vie ! Le Cardinal Sarah, dans son livre «Dieu ou rien», veut nous faire mieux comprendre le drame du monde post-moderne : l’éclipse de Dieu ! Jean XXIII, en convoquant le Concile Vatican II, était déjà bien conscient de ce drame qui se préparait. Il voulait aider les hommes de ce monde moderne à retrouver le sens de Dieu.

Paul VI, en concluant le Concile, disait :

« Le rapport direct au Dieu vivant est la raison d'être de l'Église et de tout ce que l'Église croit, espère et aime, de tout ce qu'elle est, de tout ce qu'elle fait … C'est dans un temps que tous reconnaissent comme orienté vers la conquête du royaume terrestre plutôt que vers le Royaume des cieux, un temps où l'oubli de Dieu devient courant et semble, à tort, suggéré par le progrès scientifique, un temps où la personne humaine, qui a pris davantage conscience d'elle-même et de sa liberté, tend essentiellement à s'affirmer dans une autonomie absolue et à s'affranchir de toute loi qui la dépasse. C'est dans un temps où le laïcisme semble découler normalement de la pensée moderne, et représenter la sagesse dernière de l'ordre social temporel, un temps aussi où les expressions de la pensée touchent au comble de l'irrationnel et du désespoir, où l'on peut remarquer enfin, même dans les grandes religions qui se partagent les peuples de la terre, des signes de trouble et de régression comme jamais encore on en avait vus. C'est dans ce temps-là que le Concile s'est tenu, en l'honneur de Dieu, au nom du Christ et sous l'impulsion de l'Esprit-Saint ... Grâce au Concile, la manière de concevoir l'homme et l'univers en référence à Dieu comme à leur centre et à leur fin s'est élevée devant l'humanité, sans craindre l'accusation d'être dépassée et étrangère à l'homme. Cette conception, que le jugement du monde qualifiera d'abord de folie, mais qu'il reconnaîtra ensuite, nous l'espérons, comme vraiment humaine, pleine de sagesse et porteuse de salut, prétend que Dieu existe.

Oui, qu'il est une réalité, un être vivant et personnel, qu'il exerce une providence, qu'il est infiniment bon, et non seulement en lui-même, mais d'une bonté sans mesure à notre égard également, qu'il est notre créateur, notre vérité, notre bonheur, au point que l'effort de fixer en lui notre regard et notre cœur, dans cette attitude que nous appelons contemplation, devient l'acte le plus élevé et le plus plénier de l'esprit, celui qui aujourd'hui encore peut et doit ordonner l'immense pyramide des activités humaines… L'humanisme laïque et profane enfin est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile. La religion du Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'homme qui se fait Dieu. Qu'est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais cela n'a pas eu lieu. La vieille histoire du bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes pour les hommes l'a envahi tout entier… pour connaître l'homme, l'homme vrai, l'homme tout entier, il faut connaître Dieu … »

Le Concile tout entier se résume finalement dans cette conclusion religieuse: il n'est pas autre chose qu'un appel amical et pressant qui convie l'humanité à retrouver, par la voie de l'amour fraternel, ce Dieu dont on a pu dire: « S'éloigner de lui, c'est périr; se tourner vers lui, c'est ressusciter; demeurer en lui, c'est être inébranlable...; retourner à lui, c'est renaître; habiter en lui, c'est vivre » (Saint Augustin, Solil. l, 1,3; P. L., 32, 870.)

Merci au Cardinal Sarah de nous avoir rappelé l’essentiel : Dieu ou rien ! Laissons-nous guider par Jésus, Notre-Seigneur et Notre Dieu, notre Bon Berger et prions pour obtenir à Son Eglise les nouvelles vocations dont elle a un urgent besoin !

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