novembre 2011 : Bienheureux les pacifiques et les persécutés pour la justice!

En 1917, Benoît XV a proclamé Marie, Reine de la Paix. Recourons à elle et nous serons des instruments de paix, en étant toujours et partout témoins de la Charité dans la Vérité et la Justice. Nos Père et Mère nous invitaient à demander la grâce de la paix du cœur pour être des artisans de paix. Cultivons le calme, le recueillement ; combattons l’agitation. Ne nous résignons jamais dans notre lutte contre le péché et le mal sous toutes ses formes. Notre espérance devra être continuellement alimentée par la prière, mais aussi par la patience, cette vertu de l’invincible fidélité d’amour. Ainsi nous possèderons notre âme et nous porterons du fruit au milieu des souffrances et des persécutions.

Cette Béatitude permet l’identification à Jésus Rédempteur ! La Croix, humainement, est un échec, mais, en réalité, elle est la victoire de Dieu sur toutes les forces du Mal ! Les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, à Rome, ont été appelés « trophées ». Les martyrs chrétiens, humainement vaincus, étaient considérés comme les « vainqueurs » de l’esprit du monde et de Satan ! Jésus a dit : « s’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jn 15, 20). Saint Paul écrivait : « Tous ceux qui veulent vivre dans le Christ seront persécutés » (2 Tm 3, 12). Par Saint Jean, Jésus a voulu consoler et fortifier ses disciples : « Ne crains pas les souffrances qui t’attendent ; le diable s’apprête à jeter les vôtres en prison. Reste fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie » (Ap 2, 8-11). Saint Ignace d’Antioche, l’un des plus illustres martyrs du Colisée à Rome (17-10-110), a demandé aux chrétiens de Rome de ne rien faire pour empêcher son martyre : « contentez-vous de demander pour moi la force afin que je sois chrétien non seulement de nom, mais de fait ». Jean-Paul II a demandé que l’on honore les très nombreux martyrs du vingtième siècle. Ne les oublions pas et n’oublions pas ceux qui, aujourd’hui, versent leur sang pour Jésus ! Nos Père et Mère disaient que nous aurions à connaître des souffrances, des incompréhensions, des oppositions de toutes sortes dans notre mission. L’homme, marqué par le péché, déteste spontanément l’humiliation de se reconnaître pécheur. L’orgueil provoque la soif de se justifier et Satan s’ingénie à affaiblir notre mission ou à la rendre impossible. Le «succès» facile, pour le Père, n’était pas toujours bon signe, il nous demandait de ne pas chercher à plaire selon l’esprit du monde. Il ne faut pas, cependant, rechercher les oppositions à tout prix ! Mais si nous souffrons l’échec, nous ne devrons jamais nous décourager, car lorsque nous agissons pour Jésus, il ne s’agit que d’un échec de forme, jamais de fond ! Développons la foi, la patience, la persévérance et la confiance : Jésus est vainqueur par la Croix ! Le martyre, disait encore Mère Marie Augusta, ce n’est pas seulement le versement de son sang, c’est aussi le martyre moral, le martyre du cœur. Nos Père et Mère nous invitaient à la confiance en nous appuyant sur Jésus, l’Ami fidèle, qui sera toujours là, et nous procurera la profonde paix du cœur en nous faisant expérimenter la conclusion des Béatitudes que nous ne devons jamais oublier: « Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense est grande dans les Cieux !" Vivons bien, avec nos amis du Ciel et les âmes du Purgatoire, cette Consigne de cordée, nous serons lumière du monde et sel de la terre et notre lumière, qui nous vient de Jésus et de Son Eglise, brillera aux yeux des hommes.