novembre 2012 : Je crois à la vie éternelle !

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Du 24 au 30 novembre 2012 : je crois à la vie éternelle (CEC 1020-1065) !

La Foi de l’Eglise enseigne le jugement particulier : chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours. «Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour» (S. Jean de la Croix). L’Eglise se doit d’abord de révéler la bonne nouvelle du Ciel : le Ciel est la fin ultime et la réalisation des aspirations les plus profondes de l’homme, l’état de bonheur suprême et définitif. Il est important de rappeler le numéro 1026 : Par sa mort et sa Résurrection Jésus-Christ nous a " ouvert " le ciel, qui était fermé depuis le péché originel. Au Ciel, on jouit de la vision béatifique et on continue d’agir : «je passerai mon Ciel à faire du bien sur la terre», disait Sainte-Thérèse.

Le Catéchisme parle ensuite de la purification finale : L’Église appelle Purgatoire la purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. Elle recommande prières, aumônes, indulgences et œuvres de pénitence en faveur des défunts.

Le Catéchisme, dans la fidélité à l’évangile et à la Tradition, parle de l’existence de l’enfer :

Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ".

Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer, dit le CEC, sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion, mais Dieu ne prédestine personne à aller en enfer ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu’à la fin. Dans la liturgie eucharistique et dans les prières quotidiennes de ses fidèles, l’Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut "que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir" (2 P 3, 9). Il est bien évident que la bonne nouvelle que nous devons annoncer est le Ciel, mais l’enfer existe et nous devons transmettre fidèlement la Foi de l’Eglise comme Notre-Dame l’a transmise aux trois enfants à Fatima.

Le Catéchisme se conclut par le Jugement dernier : C’est face au Christ qui est la Vérité que sera définitivement mise à nue la vérité sur la relation de chaque homme à Dieu (cf. Jn 12, 49). Le jugement dernier révélera jusque dans ses ultimes conséquences ce que chacun aura fait de bien ou omis de faire durant sa vie terrestre. Le Père seul connaît l’heure et le jour du retour du Christ et du Jugement dernier. Ce sera alors l’heure de l’accomplissement de la Révélation. Le jugement dernier révélera que la justice de Dieu triomphe de toutes les injustices commises par ses créatures et que son amour est plus fort que la mort (cf. Ct 8, 6). Le jour du Jugement dernier n’est pas à redouter mais à espérer avec les cieux nouveaux et la terre nouvelle. Dans cet univers nouveau (Ap 21, 5), la Jérusalem céleste, de mort, il n’y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus, car l’ancien monde s’en est allé. Pour l’homme, cette consommation sera la réalisation ultime de l’unité du genre humain, voulue par Dieu dès la création et dont l’Église pérégrinante était "comme le sacrement" (LG 1). La vision béatifique, dans laquelle Dieu s’ouvrira de façon inépuisable aux élus, sera la source intarissable de bonheur, de paix et de communion mutuelle. Quant au cosmos, l’univers visible est destiné, lui aussi, à être transformé. Le numéro 1049 nous appelle à garder les pieds sur terre tout en ayant le cœur tourné vers le Ciel : l’attente de la terre nouvelle, loin d’affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller.

Méditons sur l’Amen de conclusion du Credo qui reprend et confirme donc ses deux premiers mots : " Je crois ". Croire, c’est dire " Amen " aux paroles, aux promesses, aux commandements de Dieu, c’est se fier totalement en Celui qui est l’" Amen " d’infini amour et de parfaite fidélité. La vie chrétienne de chaque jour sera alors l’" Amen " au " Je crois " de la Profession de foi de notre Baptême. Jésus-Christ lui-même est " l’Amen " (Ap 3, 14). Il est l’" Amen " définitif de l’amour du Père pour nous ; il assume et achève notre " Amen " au Père :

« Par Lui, avec Lui et en Lui, à toi, Dieu le Père Tout-Puissant, dans l’unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles. AMEN. »

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