octobre 2013 : Avec l'Eglise, prions, veillons, aimons !
Du 8 au 15 novembre : Avec l’Eglise, prions, veillons, aimons ! (CEC 672)
Le CEC dit que « le Christ a affirmé avant son Ascension que ce n'était pas encore l'heure de l'établissement glorieux du Royaume messianique attendu par Israël (Ac 1,6-7) qui devait apporter à tous les hommes, selon les prophètes (Is 11,1-9), l'ordre définitif de la justice, de l'amour et de la paix. Le temps présent est, selon le Seigneur, le temps de l'Esprit et du témoignage (Ac 1,8), mais c'est aussi un temps encore marqué par la "détresse" (1Co 7,26) et l'épreuve du mal (Ep 5,16) qui n'épargne pas l'Eglise (1P 4,17) et inaugure les combats des derniers jours (1Tm 4,1). C'est un temps d'attente et de veille. »
Ce numéro 672 du CEC est vraiment d’actualité ! Nous vivons un temps d’épreuves et d’angoisses et nous avons besoin de la grâce de Jésus et de l’aide de la Vierge Marie pour ne pas nous décourager.
Nous pouvons, certes, avoir bien des raisons légitimes de craindre pour l’avenir immédiat, notre travail, l’éducation de nos enfants et notre famille. Rappelons-nous encore l’invitation des Pères du Concile Vatican II : Gaudium et Spes. Ne baissons pas les bras, mais soyons des témoins infatigables de la joie dans l’Esprit et de l’espérance. Avec Jésus et l’Eglise, en cette semaine, prions, veillons et aimons davantage ! Nos contemporains ont besoin de témoins du réalisme de l’espérance des chrétiens : la victoire est sûre parce qu’acquise par Jésus ressuscité, mais le combat n’est pas fini. Oscar Cullmann, théologien luthérien, disait que le débarquement des Alliés en Normandie était déjà la victoire, mais pas encore la victoire définitive qui n’est advenue que le 8 mai 1945. Jusqu’à cette date, il y a eu des combats, des souffrances. Nous vivons le temps du grand combat de l’Apocalypse, mais vivons dans le réalisme de l’espérance !