11 février : Redoublons de prières pour les malades!
Qui ne connait Notre Dame de Lourdes ? Tant et tant de pèlerins et de malades du monde entier viennent auprès d'elle puiser force, consolation, espérance, et parfois même.. guérison !
En ce 11 févier, fête de Notre Dame de Lourdes, et si nous souhaitions sa fête à notre Mère du Ciel qui se penche avec compassion sur nos douleurs! Peut être pouvons-nous ausi redoubler de prières pour les malades, en cette journée qui leur est consacrée, et lire (ou de relire) le message de Benoît XVI pour la journée mondiale du malade, ainsi que le bref commentaire de Père Bernard dans la consigne spirituelle de cette semaine !
Notre Saint Père Benoît XVI, dans son message à l'occasion de la journée des malades, commente la guérison des dix lépreux par Jésus:
La rencontre de Jésus avec les dix lépreux, racontée dans l’évangile de saint Luc (cf. Lc 17, 11-19), et en particulier les paroles que le Seigneur adresse à l’un d’entre eux : « Relève-toi, va ; ta foi t’a sauvé ! » (v. 19), aident à prendre conscience de l’importance de la foi pour ceux qui, marqués par la souffrance et la maladie, s’approchent du Seigneur. Dans leur rencontre avec Lui, ils peuvent réellement faire l’expérience que celui qui croit n’est jamais seul ! En effet, Dieu, dans son Fils ne nous abandonne pas à nos angoisses et à nos souffrances, mais Il nous est proche, Il nous aide à les porter et Il désire nous guérir au plus profond de notre cœur (cf. Mc 2, 1-12).
Le pape nous invite ensuite à réfléchir sur les sacrements de guérison :
" La tâche principale de l’Église est certainement l’annonce du Royaume de Dieu, « mais cette annonce doit elle-même constituer un processus de guérison "…panser les cœurs meurtris" (Is 61,1) » (ibid), selon la charge que Jésus a confiée à ses disciples (cf. Lc 9, 1-2 ; Mt 10, 1.5-14 ; Mc 6, 7-13). Le lien entre la santé physique et la guérison des blessures de l’âme nous aide donc à mieux comprendre "les sacrements de guérison". "
Rappelant la beauté du sacement de Pénitence, il relève que : "Le temps de la souffrance, dans lequel pourrait surgir la tentation de s’abandonner au découragement et au désespoir, peut alors se transformer en temps de grâce pour rentrer en soi-même, et comme le fils prodigue de la parabole, pour réfléchir à sa vie, en y reconnaissant des erreurs et des échecs, pour éprouver la nostalgie de l’étreinte du Père, et reprendre le chemin vers sa maison. Lui, dans son grand amour, veille toujours et partout sur nos vies et nous attend pour offrir à chacun des enfants qui reviennent à Lui le don de la pleine réconciliation et de la joie."
Enfin, il désire "encourager les malades et les souffrants à trouver toujours un ancrage sûr dans la foi, en l’alimentant dans l’écoute de la Parole de Dieu, la prière personnelle et les Sacrements,"